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Chopard Horlogerie : Le savoir-faire signé L.U.C

Chopard Horlogerie : Le savoir-faire signé L.U.C

Pour ceux qui suivent notre actualité Facebook, Pinterest ou Twitter, vous avez très probablement dû voir fleurir quelques montres Chopard sur vos écrans il y a quelques semaines. Quoi de plus normal puisque nous revenons de 2 jours d’immersion au sein de l’univers horloger aux 3 initiales : « L.U.C ».

Bien loin de son siège Genevois, le site de production Chopard situé à Fleurier, dans le Val de travers, est l’univers d’un seul homme : Karl Friedrich Scheufele. Dans la famille Scheufele, chacun a sa spécialité : la joaillerie et les stars pour Caroline, l’horlogerie et le monde automobile pour Karl Friedrich.

Le second bien plus discret que le premier, mériterait pourtant d’être beaucoup plus mis en avant. En témoigne la ligne L.U.C, pour Louis Ulysse Chopard, fer de lance de la marque en terme de Haute Horlogerie que nous sommes allés découvrir pour nous faire une idée plus précise du savoir-faire horloger de Chopard.

Voici en exclusivité ce que nous y avons appris…

Verticalité

Ce terme n’est pas qu’une utopie chez Chopard mais bien une réalité. Nous avons pu vérifier que la grande majorité des pièces sont pensées, développées et usinées en interne avant de recevoir les 3 initiales tant attendues. A titre d’exemple, la maison dispose de sa propre fonderie d’or à Genève.

Côté mouvement, un service “complications” développe des calendriers perpétuels, phases de lune, tourbillons… avec toujours la même volonté d’extrême qualité.  Genève et Fleurier travaillent main dans la main pour produire des montres d’exception aux mouvements “in-house”.

Qualité & Certifications

Mais avant que les boites ne puissent rencontrer leurs prétendants, un long process de développement des mouvements est mis en place pour arriver à des performances optimales, voir plus.

La ligne L.U.C est un mix entre l’utilisation de technologies de pointe (pour l’usinage des pièces par exemple) et un travail fait main récompensé par le très prisé Poinçon de Genève.

Et, comme la volonté de Karl Friedrich Scheufele – alias “KFS” – est d’aller toujours plus loin dans la performance des ses calibres maison, Chopard ajoute au Poinçon de Genève le label “Qualité Fleurier” sur certains de ses modèles.

Une certification qui a vu le jour en 2004, regroupant 5 critères drastiques de validation : le 100% manufacturé Suisse, passage au COSC, le Chronofiable,  des critères esthétiques et le Fleuritest (test dynamique composée de 5 étapes).

Pour obtenir le label Qualité Fleurier, tous les composants des montres sont regardés à la loupe : décorations, côtes de Genève… 5% de la production finale est même envoyée pour un Crash-Test et donc définitivement perdue !

Les 95% restant reviennent à la fondation Qualité Fleurier pour un dernier test dynamique de 24h (accélérations et décélérations de mouvements reproduits dans une journée dite “normale” et qui peuvent dérégler l’organe réglant…) avant d’être définitivement validés et labellisés.

Bien qu’ouverte à toutes les marques Suisses, inutile de vous dire que peu d’entre elles arrivent à bout de cette certification. Seuls les maisons Bovet, Vaucher, Parmigiani et Chopard l’ont obtenu pour un ou plusieurs modèles.

Car la mention “Swiss-Made” ne veut pas dire que l’intégralité de la montre est faite à 100% en Suisse. Ne vous y trompez pas ! Mais, sauf erreur de notre part, 50% de la facture de la valeur finale d’une montre… Nous vous laissons donc imaginer d’où pourraient provenir les 50% restants.

Concernant les modèles L.U.C de Chopard, les composants des montres Poinçon de Genève et Qualité Fleurier sont entièrement fabriqués sur place à Fleurier (sauf aiguilles et autres micro-composants très spécifiques).

L.U.C : les origines

L’origine de L.U.C remonte en 1860 avec Mr Louis Ulysse Chopard qui produisait à Sonvilier ses propres montres de poche.

En 1993 Monsieur Scheufele (père) a décidé d’installer les bases du premier atelier dans l’usine de Fleurier pour sortir officiellement en 1996 son premier calibre 1.96 et présenter à l’occasion de Baselworld 1997 le premier modèle : LUC 1860.

L.U.C : présent et futur

3 ans ont donc fallu à Chopard pour développer le premier mouvement qui s’est vu décliner en 3.96, 4.96… A l’heure ou nous vous parlons 9 différentes familles de calibres existent sous le nom L.U.C avec environs une cinquantaines de variations.

A titre d’exemple, lorsqu’une pièce est modifiée dans un calibre (de l’or au Silicium par exemple) cela créé une variation supplémentaire.

Un calibre nécessite donc au minimum 3 à 4 ans de R&D pour être développé en fonction des complications. En parlant de complications, Chopard souhaite encore étoffer sa gamme pour mettre en valeur son savoir-faire avec comme ligne de mire des projets qui sortiront en 2016 ou 2017. Des mouvements qui pourraient très probablement nous chanter une douce mélodie (si vous voyez ce que je veux dire…).

L.U.C : les modèles

Concernant les différents modèles L.U.C, nous nous gardons encore quelques clichés sous le coude avant de vous les présenter plus en détails. En attendant et pour finir cette première partie de notre reportage, voici certaines photos des montres que nous avons pu découvrir voir même porter (chance!) lors de notre passage à Fleurier

Une réponse à “Chopard Horlogerie : Le savoir-faire signé L.U.C”

  1. […] l’exigence horlogère de la marque dont nous vous avions également fait part lors de notre visite de la Manufacture Chopard il y a 2 […]

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