Retour sur une Omega Speedmaster Broad Arrow Automatic de 2001

Omega Speedmaster Moonwatch. L’icône que l’on connaît tous. Celle qui a marché sur la lune. Oui oui oui. Evidemment. Mais l’Omega Speedmaster ne s’arrête pas à cette icône, il y en a bien d’autres et elles sont loin d’être inintéressantes. Certaines sont rares, d’autres moins, mais elles ont souvent un charme et un intérêt certain.

Je vous avais présenté la Speedmaster Mark II vintage de mon amie Violette il y à quelques semaines (ici). Nous allons aujourd’hui nous pencher sur un autre membre de la famille que j’ai eu l’occasion d’avoir entre les mains. On en parle peu et c’est bien dommage. Prenons un instant aujourd’hui et revenons sur une Speedmaster Broad Arrow Automatic de 2001.

Pourquoi ? Parce que bien que mal aimée lors de sa sortie, cette montre a selon moi beaucoup de qualités. Elle reprend évidemment la boîte de la Moonwatch, boîte qui s’épaissie légèrement à cause de son mouvement automatique 3303. Grave ? Pas vraiment. Le cadran reprend les 3 compteurs de la moonwatch et vient s’agrémenter d’index appliqués et d’un petit guichet date à 6h. Très discret et très pratique.

Et bien évidemment, les aiguilles que nous aimons tant, héritée de la speedmaster de 1957 et qui lui donnent son nom, aiguille des heures en tête, “the broad arrow itself”. On constate également un changement au niveau de la lunette en acier polie à l’échelle tachymétrique gravée, ainsi que le logo oméga appliqué également à la façon d’une speed pré-moon.

A noter également la présence d’un verre saphir qui remplace le plexi bombé de la Moonwatch. J’en entends déjà certains crier au scandal… “beurk !!” Oui, comme vous, nous aimons aussi beaucoup la chaleur et les courbes d’un vieux plexi bombé, cela dit, pour un saphir de 2001 je dis bravo ! Le verre n’est pas plat, il ressemble à un saphir “glassbox” d’aujourd’hui qui aurait été aplati. Sans le fameux dôme. On retrouve cependant les reflets que l’on aime et la légère déformation des indices sous certains angles de vue, avec bien sûr les qualités que l’on connaît au saphir. Pas un mauvais point donc, si vous n’êtes pas un “extrémiste” du plexi.

Niveau taille, cette boîte en acier de 42mm est imposante mais se porte très bien. J’avoue même qu’en la passant sur un nato (l’un de mes nombreux défauts) en cuir noir aux surpiqures beiges, elle retrouve toutes ses lettres de noblesse, tel l’outil du pilote qu’elle est, sans chercher à être belle. Forcément ça a parlé à l’aventurier en manque d’aventure que je suis. Je me suis inévitablement pris à rêver d’un retour dans le désert, où par une marche de nuit sans fin, tel un Saint-Exupéry égaré, la lune ferait briller le luminova de cette Broad Arrow. Vous voyez l’esprit?

“Une saharienne, un chèche et un vieux Land Cruiser.”
Votre ami et guide, Aknia, avec qui vous partagez déjà plus d’une histoire folle
et les dunes majestueuses du Grand Erg Oriental  qui s’offrent à vous et s’étendent à perte de vue.

Je m’égare, mais je suis certain que vous voyez l’esprit d’aventure que peux revêtir cette speedmaster !

Une speedmaster à ne pas négliger, surtout si vous avez l’habitude d’avoir une date et n’aimez pas remonter votre garde temps tous les matins. Ce modèle est d’ailleurs à cet instant disponible chez notre ami Stéphane de Montres Mania, au prix de 3000EUR. N’hésitez pas à le contacter pour plus d’informations si comme moi elle vous plaît et que vous ne voulez pas avoir la même Speedmaster que votre collègue de bureau !

Le Bonus, parce que c’est bientôt Noël :

Vous avez 3 minutes supplémentaires sur votre pause déjeuner et souhaitez revenir sur l’histoire de la Speedmaster ? Lucky you ! c’est par ici que ça se passe…

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