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Seiko Prospex SPB051 : Nouvelle référence de la plongée ?

Seiko Prospex SPB051 : Nouvelle référence de la plongée ?

Dans la quête de la vraie montre de plongée qu’on emmènera visiter les fonds marins, la manufacture japonaise arrive presque systématiquement en tête des sélections. Les raisons sont simples : Ce n’est en effet pas évident lorsqu’on aime l’horlogerie de trouver cette pièce. Une montre qui se doit évidemment d’être étanche et robuste (bye bye vintage watches…) , avoir un intérêt historique et esthétique pour notre plaisir mais aussi idéalement et en cas d’incident, ne pas représenter une part trop importante de notre petit patrimoine…

Dans le peloton de tête de chez Seiko il y a évidemment l’indétrônable SKX007 dont nous avons presque tous un exemplaire, il y a “Sumo”, “Tuna”, “Shogun”, celle que l’on appelle  la “Samurai” et enfin le graal de beaucoup lorsqu’on parle de diver Seiko : la “Marine Master”. Avec des finitions et calibres différents bien évidemment, tous ces désormais classiques sont de véritables montres de plongée qui ne demandent qu’à partir à l’aventure et procurent un vrai plaisir horloger. Bingo !

Seiko Prospex SPB051

Il faut désormais compter sur la très sexy référence Seiko SPB051. Elle n’a à ma connaissance pas encore de surnom, mais ça ne saurait tarder. Elle le mérite largement, c’est évident !

Seiko Prospex : Proffessional / Specifications

Avant de rentrer dans les détails de cette nouvelle référence, laissez moi nous rappeler à tous ô combien Seiko est légitime lorsqu’on parle montres de plongée. Une histoire qui débute juste après les Jeux Olympiques de Tokyo de 1964 alors qu’une nouvelle vague de fierté nationale traverse le pays. Un sentiment d’une ampleur méconnue depuis la défaite du Japon la fin de la deuxième Guerre Mondiale.

Nous sommes en 1965 lorsque Seiko lance sa première montre de plongée automatique, la 62MAS-010, étanche à 150m. Les horlogers de chez Seiko, avec déjà cette volonté de rivaliser avec les créations helvétiques, considèrent d’une importance primordiale de concevoir et réaliser une montre de plongée de première qualité. Résistante aux chocs surtout à l’eau, un diver représente effectivement à l’époque et toujours aujourd’hui, une forme de test ultime pour le savoir faire horloger.

A cette époque de grandes découvertes et d’exploration des fonds marins, la montre de plongée est un outil essentiel et les plongeurs plaçaient littéralement leurs vies entre les mains des horlogers. Les ingénieurs nippons n’en étaient que plus fiers.

Deux ans plus tard en 1967, ces mêmes ingénieurs et horlogers mettent au point une montre étanche à 300m (6215-10). L’étanchéité de la première montre de plongée est doublée et la confiance de l’équipe en charge du développement est à son apogée. L’année suivante en 1968 ils présentent la quintessence de la montre de plongée nippone avec son boîtier monobloc et calibre automatic Hi-Beat Grand Seiko, elle aussi étanche à 300m. La référence 6159 était née, une légende qui servira de base à la création de la future Marine Master  300 telle qu’on la connaît aujourd’hui.

Seiko Marine Master 300

Vous l’avez compris, au travers de plus de cinquante ans de développement, Seiko continue de faire plaisir aux plongeurs du monde entier et de faire naître, décennie après décennie, de véritables montres de plongée professionnelles, conçues pour les aventures sous-marines mais tout aussi sérieuses en dehors de l’eau.

Ce n’est pas un hasard si le logo Prospex incarne cette ambition. Non, ce célèbre logo n’est pas un X. Si vous y regardez de plus près vous y verrez bien un P et un S imbriqués qui signifient Professionnal Specifications.

Seiko Prospex SPB051

Un démarrage impressionnant pour une aventure qui n’allait pas en rester là… 

Seiko Prospex SPB051 : héritière de la 62MAS

Cinq décennies se sont écoulées depuis. Les moeurs ont évolué, la plongée sous-marine aussi. Les normes de taille, de lisibilité, d’étanchéité et de robustesse à remplir pour être une véritable montre de plongée professionnelle, aussi.

Seiko Prospex SPB051

Inspiré par la célèbre 62MAS, cette ré-interprétation contemporaine en reprend le boîtier affuté et la couronne située à 3h ainsi que les graduations de la lunette et la petite date, à 3h également. La taille du boîtier évolue et gonfle à 42,6mm d’ouverture. C’est présent mais ça reste contenu pour un diver contemporain, surtout compte tenu de la forme de cette boîte aux anses très courtes qui rendent cette montre de plongée professionnelle très confortable, même pour les poignets vraiment fins.

Seiko Prospex SPB051

Le travail effectué sur la tranche de la carrure est également très intéressant puisque son design, typiquement Seiko, est composé de 3 facettes dont un épais chanfrein poli qui contraste joliment avec le brossé de la boîte. La dernière face plonge en diagonale vers le fond de boîte et affine donc la présence de cette pièce. Du très beau travail.

Seiko Prospex SPB051

Les aiguilles évoluent également vers davantage de modernité et de lisibilité. Une “broad arrow” très japonaise pour les heures et un baton-flêche pour les minutes. Bien entendu, dans les deux cas les proportions sont parfaites et effleurent leurs index respectifs. Un détail qui a toute son importance et qui n’est malheureusement pas systématique sur toutes les plongeuses.

L’action de la lunette 120 clics est ferme et les sons produits par chaque cran sont doux et contribuent également à ce ressenti extrêmement qualitatif de la pièce lors de la prise en main.

Côté calibre, et ce n’est pas pour nous décevoir, on retrouve ici le désormais célèbre, robuste et éprouvé calibre 6R15 et sa réserve de marche de 50h, déjà présent au coeur de grands divers Seiko.

Pour conclure :

La conclusion est terriblement évidente : c’est une nouvelle vraie montre de plongée issue de la grande tradition Seiko sur laquelle on peut compter, sous l’eau et en dehors. Avec un prix de vente sous la barre des 1000 EUR, elle offre une très belle option supplémentaire, à mi-chemin entre la Sumo (SBDC001) et la Marine Master (SBDX001).

Seiko Prospex SPB051

Je continue à penser qu’elle mérite un vrai surnom, autre que cette référence SPB051. De notre côté je crois que nous allons la baptiser Daimyō, en hommage aux puissants gouverneurs féodaux de la période Edo. Ce titre de noblesse signifie littéralement en japonais “Grande Personne”. Un surnom qui lui va comme un gant… non ?


Il ne nous reste plus qu’à vous laisser découvrir cette Seiko SPB051

en vous rendant sur leur site internet.

Belle découverte !

https://shopfr.hamiltonwatch.com/achat-american-classic-intra-matic-auto-chrono-cadran-noir-42-bracelet-cuir-noir-h38716731.htmlEnregistrerEnregistrer

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10 réponses à “Seiko Prospex SPB051 : Nouvelle référence de la plongée ?”

  1. lz dit :

    Côté surnom, sur les forums US et français elle est de plus en plus appelée “Katana”

  2. denisd dit :

    Daimyo, ce n’est pas mal. Plus personnalisé qu’un katana… En rapport avec les shogun, sumo et autre samurai.

  3. Guillaume dit :

    Effectivement c’est une très belle montre dans cette gamme de prix, comme seul Seiko peut proposer d’ailleurs mais elle est trop grosse. Franchement, on peut tortiller dans tous les sens mais ça fait maintenant un bail que les montres sont bien trop larges.
    J’attends avec un peu de désespoir le moment où on va enfin réaliser que les tailles actuelles des montres sont comparables à ce qu’étaient les coupes vestimentaires des années 90. Des trucs trop larges et sans aucune élégance.
    Outre le fait qu’une montre de plus de 40 mm a l’air d’un steak sur un poignet moyen de 17 cm, une augmentation de la taille du cadran rompt l’équilibre de la montre. On raccourcit les cornes pour rendre la montre portable et on perd toute la beauté qui se joue au niveau de l’attache des cornes.
    Et encore, 40 mm, c’est pour une plongeuse à grosse lunette. Pour une citadine avec une grande ouverture de cadran, c’est un 38 mm max qui devrait être la norme.
    On parle de retour au vintage mais c’est des conneries, toutes les marques font des rééditions à 40/42 mm la plupart du temps.
    Il reste quoi ? March lab, très bien mais rapport QP pas top top, la BB 36, 3 modèles chez Bell and Ross, Baltic… Bref quasi rien.
    Pour rester sur Seiko. Il y a encore 5 ans, ils proposaient des modèles dans les 38 mm super qualitatifs telle la sarb033 mais maintenant c’est du 41 mm minimum. Les dernières présages sont très belles dans leur genre, à l’instar de cette plongeuse, mais leur taille rompt tout le charme.

    • Pascal dit :

      Pour info la marinemaster n’est plus au catalogue depuis la rentrée !

    • Sébastien PICARD dit :

      Bonjour,
      Suite à votre commentaire concernant la taille d’une Diver’s, il faut prendre en compte les spécificités techniques. Ce sont des montres qui doivent être lisibles avant tout…
      Imaginez donc une plongeuse de 37/38 mm… a cela on enlève environ 12/13 mm de lunette, et on obtient au mieux une ouverture de cadran de 25mm de moyenne max. bref, je vois mal un plongeur professionnel remettre sa vie entre les mains d’une montre qui s’averera illisible par plus de 50M de fond.

      D’autre part, certes les boîtiers sont « survitaminées », mais répondent malheureusement à une tendance actuelle.
      De plus tout le monde n’a pas un poignet de 17. J’ai perso un tour de 19, sur lequel j’y mets aussi bien une MM300, qu’une PAM,ou encore une March AM69 de 36, ou une GS de 37.
      La taille d’une montre ne se mesure selon moi pas à son diamètre uniquement. Il faut prendre en compte également la longueur des cornes, la morphologie globale de l’engin, et un tas d’autres critères. Rien ne vaut l’essai.
      Avec votre poignet de 17, je reste convaincu que la courbure des anses de cette « Katana » (j’aime bien aussi 🙂 ), le confort au porté, et visuel ne vous choquerait pas plus que ça.

      Mes 2 centimes

      Séb

  4. Matthias dit :

    Je ne vois pas ce que vient faire March lab ici…
    De plus niveau rapport Q/P c’est quand même pas mal du tout…????
    Après niveau diamètre c’est vrai qu’en plongée on a plutôt tendance à préférer des diamètres plus « contenu » pour éviter que le boîtier sois gênant lors des mouvements, qu’il s’accroche au matériel, aux rochers et j’en passe.
    Mais je m’imposera un essai avant toute critique car aucun 42 ne se ressemble!

  5. Claudio dit :

    Buonjuor, le waffle strap que model est?
    Est fantastique!!!

    • Jérôme dit :

      Bonjour Claudio,
      Il est vrai que le célèbre bracelet Waffle donne tout de suite un cachet supplémentaire à un diver Seiko 🙂 Celui-ci est le Waffle canadien de william Jean que vous pouvez trouver facilement sur ebay. Il produit d’ailleurs différentes versions très intéressantes !
      Bon dimanche,
      Jerome

  6. Sébastien dit :

    Pour ma part, je possède une variante, la référence SPB053J1. Il y a peu de différences par rapport au modèle présenté ici: le cadran est d’un beau bleu foncé qui capte bien la lumière, tandis que la lunette arbore un splendide bleu indéfinissable, mais qu’il faut absolument admirer en vrai (les photos sur le site de Seiko sont trompeuses : c’est vraiment magnifique). Et il s’agit sur ce modèle d’un bracelet en silicone. Pour le reste, aucune différence (couronne, indexes, aiguilles, mouvement, …). Je suis très content de cette montre typique de l’esthétique tout à fait typique de la grande manufacture nippone. La précision est irréprochable pour le prix. C’est vrai qu’elle est assez imposante, mais ses proportions sont telles que sur le poignet, elle ne parait pas disproportionnée.

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