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Frédérique Constant Slim Line Phases de Lune : Test, revue et photos exclusives !

Frédérique Constant Slim Line Phases de Lune : Test, revue et photos exclusives !

Souviens-toi ces quelques jours merveilleux, au début du mois de janvier, où tout te semblait possible. On était le lendemain du nouvel an, on voulait tous manger sain, boire mieux et aller faire du sport avec ses potes. L’année à peine démarrée, les agapes des fêtes pas encore complètement digérées, tous les espoirs étaient encore permis pour 2014.

Nous, nous pensions benoitement pouvoir nous la couler un peu douce et profiter indolemment de la nouvelle version des Rhabilleurs (c’est beau, n’est-ce pas ?), mais impossible… le 2 janvier, dès potron-minet : nos copains horlogeophiles nous sautent sur le paletot !

Et Gabriel & Nicolas (& Geoffroy, salut ! – pour voir leurs bouilles incroyables un tour vers la page contributeur du nouveau site…) de nous dire qu’apparemment faudrait voir à arrêter le champagne, se mettre à la diète et arrêter de se tourner les pouces. Dure et impitoyable vie du watch-testeur les amis…

Bon là, tu te dis que quand même ils abusent un peu Lionel & Alex, que ça doit pas être bien difficile de recevoir une montre qui défonce, de la porter pendant quelques jours et d’écrire des jeux de mots foireux en retour. Et tu n’aurais pas tout à fait tort. Alors, à court d’arguments, on reprend.

Pouf, pouf (“real recognize real”, j’en place une pour Pierre Desproges : miss you, bro).

Aujourd’hui, donc, nous allons te parler d’une sympathique montre, de la non moins sympathique marque Frédérique Constant : la Slime Line Phases de Lune.

Alors déjà, full disclosure : ni Lionel ni Alex n’avait jamais vraiment considéré Frédérique Constant dans son set de marques à suivre (en 2014, on parle de nous à la troisième personne). C’est un tort et complètement arbitraire, mais c’est comme çà.

Pas que nous n’ayons pas de respect pour la Manufacture de Genève, au contraire, juste que nous sommes toujours passés à côté. Et c’est aussi pour ça que ces revues sont une bonne chose (ou une mauvaise si l’on se place du point de vue de nos solvabilités respectives) : on découvre des chouettes choses que l’on n’aurait pas forcément cherché à porter nous même. Un bon coup de pied là-où-ça-fait-tout-chose pour secouer nos convictions horlogères, ça fait toujours du bien.

On y va ?

First impressions :

Une confession tout d’abord, même si c’est notre amour respectif pour les montres vintage de type sportives qui nous a réunis (#BFF #mariagepourtous), l’âge commence à se faire sentir et nous louchons de plus en plus vers les montres habillées, voire compliquées. Alors quand on nous a proposé de tester une montre « slim » avec phases de lunes, on a tout de suite dit banco. On s’est même un peu battus pour savoir qui la porterait en premier.

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Un appel au passage pour les marques : “Give me your rose gold, your perpetual calendars, your dress watches with manual winding, the top of the heap of your collections. Send these, the slim small seconds, by messenger bike to us…” – et voilà qu’ils paraphrasent Lazarus maintenant (2014, troisième personne, tout ça, tu suis ?).

Et dès l’ouverture du colis, nous sommes contents de nous dire que cette montre nous accompagnera quelques jours.

Elle est un poil trop grande à nos goûts en matière de montre chic, mais elle a une vraie classe indéniable, une espèce de truc à la fois passe-partout et complétement classieux. Bref de prime abord, elle colle aux standards de la dress watch.

Un peu grosse tout de même, mais ainsi va la vie. Nous on parie sur un mouvement de balancier (t’as vu la métaphore mon pote) qui verra le retour des diamètres raisonnables. Car, on te le dit tout de go, au-delà de 40mm, point de salut mon ami.

Et épaisse aussi, et ça c’est un peu plus gênant (surtout quand on s’appelle slimline). Mais ce n’est pas surprenant non plus : elle est automatique et donc elle prend forcément quelques mm au passage. Mais, au porté, ça ne gêne pas du tout. Ici aussi, on se dit (comme pour la Pequignet, souviens-toi) qu’un mouvement mécanique c’est tout de même plus adapté à une montre habillée. Et nous sommes prêts à parier l’Aquastar Deepstar de Lionel que la Slim Line aurait gagné en « Slim » avec un calibre mécanique.

Un petit bémol tout de même pour la taille et l’épaisseur, donc. Mais franchement, c’est pour être un peu tatillons.

Quoiqu’il en soit, le boîtier est simple, chic, et la grande ouverture du cadran (et le verre légèrement bombé) en font une montre à la fois présente, mais qui sait également rester discrète (le charme discret de la bourgeoisie ?).

Pour finir le tout, l’utilisation d’une couronne dite « oignon » et que les russophiles en nous appellent kremlin, est un choix plutôt judicieux, ça contrebalance bien l’épure du boîtier poli miroir, et en plus c’est extrêmement fonctionnel.

Le bracelet est un alligator de bonne facture, avec boucle ardillon signée. Ici aussi, petit regret. On aurait préféré une jolie boucle déployante dans un acier de meilleure facture. L’ardillon fait clairement son travail, mais une boucle aurait ajouté un je-ne-sais-quoi de plus « prestige ».

Mais dans l’ensemble, tout contribue à faire de cette Frédérique Constant Slim Line Phases de Lune une montre pour le boardroom.

Cadran/aiguilles :

Pour le classique couple cadran/aiguilles, pas tellement de surprises (mais ça n’est pas vraiment ce qu’on attend de ce type de montre de toutes façons) : index appliqués type bâtons fins, aiguilles plumes longues et fines, et deux complications coolos à 6H : le quantième et la phase de lune.

Soit le combo de la complication la plus utile et de la moins utile (nous ne sommes ni navigateurs, ni explorateurs).

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Mais, soyons francs, l’utilité a-t-elle une quelconque raison d’être quand on vous parle d’horlogerie (en tous cas en ce qui nous concerne nous, Lionel & Alex) ?

Parce que, soyons honnêtes quelques minutes (une fois n’est pas coutume), notre passion horlogère s’embarrasse assez peu de la véritable fonction des objets… Ou tout du moins, si nous devions utiliser nos montres strictement dans leur cadre fonctionnel, nous ne porterions plus grand-chose. Nous ne faisons pas de plongée (et de toutes façons les plongeurs ne portent pratiquement plus de plongeuses), ni n’allons sur la lune, ni ne travaillons dans un champ magnétique ou ne chronométrons des courses de voitures. Et nous ne sommes pas militaires. Ni présidents des US (mais on y travaille).

Au-delà de ces ratiocinations, cette phase de lune cristallise tout de même énormément de remarques liées aux pratiques de l’industrie : « haha, parce que tu as besoin de connaitre les phases de la lune, toi ? pfff, n’importe quoi… »

Et bien n’empêche que, n’en déplaise aux esprits chagrins, voir la lune évoluer jour après jour sur son poignet, c’est pas mal du tout. C’est poétique, ça habille bien le cadran, c’est élégant. Alors non, nous n’avons pas besoin de phases de lune sur nos montres, mais on ne voit pas non plus de bonne raison de s’en priver. Tout comme tu ne vois pas de raison de te priver de candy crush sur ton iPhone, #bim !

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Une toute dernière chose sur l’aspect général de la Slim Line. Il faut bien noter que le cadran n’est pas noir, mais un bleu nuit très soutenu (comme le bracelet en alligator) et satiné soleil. Ça peut sembler anodin, mais ça ajoute une profondeur bienvenue à cette montre déjà bien élégante. Et c’est un choix esthétique de la part de Frédérique Constant que nous ne pouvons qu’applaudir !

Le calibre :

La Slim Line Phases de Lune est motorisée in-house, Frédérique Constant se revendiquant “Manufacture” (pour info toute leur gamme n’est pas équipée de calibres maison, seules les montre haut de gamme le sont, logique).

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On peut observer le calibre par le fond transparent (rien d’exceptionnel là-dedans de nos jours), et c’est pas mal du tout. Pour le niveau de prix de la montre, les finitions sont d’assez bonne qualité : côte de Genève concentriques sur le pont d’automatisme et perlage sur la platine, c’est (très) propre. Bon mais ne t’attends pas à des anglages faits main non plus, hein…

Le calibre a l’air de bien tenir l’heure et se fait suffisamment discret au porté, là aussi, le charme feutré de la bourgeoisie se fait sentir 😉

Les avis :

Et nos amis, qu’en pensent-ils ?

Et bien… en fait, c’est là que cette montre est assez étrange. Et c’est aussi pour ça qu’elle nous a tant plu. Parce qu’en fait, dans l’ensemble, elle passe un peu inaperçu.

Ce n’est pas une grosse surprise pour nous, Frédérique Constant n’est ni une marque qui fait jaser (on en connait et on les aime ces marques là, alors que les jaseurs aillent jaser ailleurs), ce n’est pas non plus un modèle style « decepticon-bodybuildé ». Alors pourquoi la remarquer particulièrement ?

Mais une fois qu’on leur demande leur avis, ils sont dans l’ensemble positifs, à coup de « c’est chic », « c’est beau », « classe » et tutti quanti.

Toujours cette remarque sur l’inutilité de la Phases de Lune « dans la vraie vie », mais au final on a dit qu’on s’en fichait.

Et les filles (on te voit venir petit coquin) ? Ne t’attend pas à des soupirs et des évanouissements sur ton passage, mais une chose est sûre, elle ne te portera pas préjudice (pas comme cette casio que tu te traines pour faire « quirky », laisse tomber).

Oui, mais donc ?

Bon mais tout ça c’est bien joli, mais ils en pensent quoi, Lionel & Alex de cette Frédérique Constant Slim Line Moophase ?

Du bien.

Beaucoup de bien.

Pourquoi ?

Tout simplement parce qu’elle passe inaperçu…

« et toi t’achète une montre à 2 500 € pour qu’elle passe inaperçu ?

Oui. »

C’est exactement ce qu’on demande à une montre habillée et chic. C’est précisément çà, l’élégance : une beauté naturelle, pas ostentatoire, qui séduit celui qui connait. La simplicité mon pote. Le beau !

On l’a porté environ 10 jours cette belle montre. Durant ces 10 jours, personne ne nous a interrogés sur cette nouvelle acquisition qu’on avait au poignet. Et ça nous a plu. Mais, crois-nous, pendant ces 10 journées, pas une heure ne s’est écoulée sans qu’on perde au moins quelques seconde de nos pensées dans l’intensité de ce bleu nuit sombre et étincelant.

La Slim Line, c’est une belle montre. Tout simplement. Et Frédérique Constant a eu l’intelligence de la proposer à un tarif malin. Ils ont tout compris chez FC. Nous, nous ne pouvons qu’applaudir !

En résumé, si tu as un peu de $$$ devant toi et que tu veux te faire un grand plaisir, n’hésite pas ! Elle ne te fera pas honte devant ton patron pendant ton eval’ annuelle, ni devant tes potes branchés au Clamato. Elle sait se faire oublier mais t’offre aussi une foule de petits détails pour te perdre un peu à la contempler.

Et le bleu nuit ça va avec tout mon ami, vraiment tout.

Dans l’absolu, on aime bien les pièces un peu « tout-ou-rien », manichéennes, que tu détestes ou adores. On a toujours été un peu plus Dylan McKay que Brandon Walsh, on veut un parti-pris, pas un consensus mou. Mais là, le parti pris est clair : celui de l’intelligence, et ça c’est suffisamment rare pour le noter.

Alors, merci Aletta et Peter Stas ! Nous avons beaucoup aimé porter cette montre et si jamais vous passez dans le 18ème, venez donc boire un verre à la maison, on parlera horlogerie <3 !

6 réponses à “Frédérique Constant Slim Line Phases de Lune : Test, revue et photos exclusives !”

  1. Noureddine dit :

    Jà. D’or
    Waooooo

  2. Isabelle dit :

    Hello ! Très jolie cette Slim Line Phases de Lune. Mon homme a une Frédérique Constant (une heart beat quelque chose). Elle a vachement de gueule. Alors qu’au début, je voulais quelque chose de pas classique, je n’aurais jamais songé à cette marque dont je trouvais les modèles sans relief, un peu ennuyeux. Il l’a cependant mise à son poignet et on l’a trouvée incroyablement seyante. Un coup de foudre. Le rapport qualité-prix indéniable a achevé de nous convaincre… Nous n’avons jamais regretté notre achat.

  3. Lionel dit :

    On est bien d’accord avec toi Isabelle. J’espère que Monsieur est toujours ravi. Frédérique a d’autres modèles très jolis. Si on réussit à mettre la main sur l’un d’entre eux qui tourbillonne on se fera un plaisir de te dire ce qu’on en pense 😉
    Lionel

  4. pas. dit :

    j’ai acquis il y a un mois un modele femme frederique constant (heart beat pavé diamants), je suis très déçue… je veux un bracelet en métal à la place du bracelet en satin : un mois de délai (toujours pas eu) d’ailleurs le bracelet satin montre déjà des signes d’usures significatives. J’ai envoyé deux mails à frederique constant, aucune réponse. J’aurai des soucis de magnétisation avec des retards d’une dizaine de minutes ; démagnétisée mais 15j plus tard ça recommence ! Le bijoutier m’a dit de ne plus la mettre quand j’utilise mon téléphone portable ou l’ordinateur …euhhh c’est une plaisanterie…non non …. me voilà bien une montre à presque 4000 euros qui ne fonctionne pas bien avec un SAV de frederique constant inexistant ! grrrrrr…..

  5. Anonyme dit :

    La slimline Moophase calibre FC705 est vraiment à déconseiller – couronne très dure et mécanisme particulièrement fragile. 2 exemplaires neufs successifs avec 2 pannes différentes. Aucune excuse et aucun geste de la part de Frederique Constant. En bref, une marque à fuir !!

  6. Antiglio dit :

    Pour avoir plusieurs modèles FC, ainsi qu’1 Alpina, ce sont de très belles montres de qualité Suisse parfaites avec des prix en cohésion avec notre époque.
    Je suis très déçu de l'”article” véritablement nul à mon goût de Lionel & Alex, on dirait 2 enfants de 8ans…!!!
    Sans compter la qualité première de ce modèle moon phase, le fait des dimensions ne sont de loin pas grandes. Ce n’est pas une Patek.
    Bref, pour information que ces deux pseudos “journalistes” ne voies pas l’utilité de phase de lune sur le cadran ne devrait pas perturber les ventes de FC, personnellement d’une grande utilité.
    Cette ligne Slimline de chez Frédérique Constant est très fraîche, encore une fois, l’horlogerie Suisse nous prouve qu’avec un budget plus que responsable, nous pouvons acquérir une montre possédant 2 complications à un excellent prix.

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