Arena Vanitas Plongeuse américaine militaire moderne

Beaucoup d’entre nous, passionnés d’horlogerie, vouons depuis longtemps une admiration sans limite à certaines montres-outils suisses que nous avons vues au poignet des personnes les plus courageuses, les plus aventureuses et les plus audacieuses. Des montres telles que la Rolex Submariner, la Tudor Submariner et leurs cousines militaires, qui sont devenues synonymes des montres parfaites pour aller partout et tout faire. Nous aimons ces montres parce qu’elles sont polyvalentes, robustes et parce qu’elles sont tout aussi magnifiques lors d’un dîner, sur un champ de bataille ou à 100 mètres de profondeur. Elles nous font rêver, espérer et aspirer à les acquérir. Beaucoup de marques tentent donc d’en créer leur propre version, et aujourd’hui, nous allons nous intéresser à une version aboutie, complète et visuellement fluide : l’Arena Vanitas.

Arena Vanitas au poignet

Issue du milieu militaire

Beaucoup d’objets importants que nous utilisons et sur lesquels nous comptons chaque jour proviennent de l’armée. Internet, le GPS et, bien sûr, les montres-bracelets, qui se sont bien développées pendant la Première Guerre mondiale. Pendant plusieurs décennies, entre les années 1910 et 1960 environ, de nombreux types de montres ont été conçus pour des applications militaires : les montres field, bien sûr, mais aussi certains types de chronographes, de montres de plongée et de montres d’aviateur. À partir de leur application militaire, elles ont évolué vers des versions civiles et il est désormais très courant pour nous de porter l’une de ces montres, quelle que soit notre profession. Parallèlement, l’armée a commencé à utiliser de nombreuses montres numériques à quartz, dotées de grands boîtiers en caoutchouc et équipées de technologies de protection contre les chocs, de GPS, altimètres, de baromètres et de toutes sortes de fonctionnalités dont la plupart d’entre nous n’a pas vraiment l’utilité. 

Arena Vanitas cadran classique

Pour certains, les montres mécaniques traditionnelles devraient occuper une place importante dans l’équipement d’un soldat, car elles présentent des avantages stratégiques que les montres numériques et connectées n’ont pas : elles sont analogiques et donc impossibles à pirater ou à tracer. J’imagine également qu’il y a une part de romantisme dans l’utilisation d’une Submariner sur le champ de bataille, ce qui séduit beaucoup de gens, qu’ils soient militaires ou non. Tout cela nous amène à l’Arena Vanitas, conçue par un militaire américain en service actif qui a demandé à rester anonyme, qui porte sa propre montre pendant son service et qui partage sur le compte Instagram de la marque des photos d’autres militaires en service actif qui portent sa montre au combat, en déploiement et pendant les exercices d’entraînement. Le fondateur de la marque et de nombreux acheteurs de sa montre voulaient une montre de sport mécanique solide, aussi polyvalente que la Submariner de James Bond dans Goldfinger.

Arena Vanitas au poignet profile mince

Dualité et polyvalence visuelle de la Vanitas

Créée par un militaire en service actif, et principalement destinée aux militaires en service actif, l’Arena Vanitas a été conçue pour être lisible et polyvalente, deux caractéristiques que l’on retrouve dans le cadran, le boîtier et le bracelet. L’objectif du fondateur de la marque était en effet de créer une montre que l’on pourrait porter à tout moment, en tout lieu, pour toute activité, et qui serait toujours à la hauteur et qui aurait toujours de la gueule. C’est pourquoi on retrouve un cadran de conception plutôt traditionnelle (classique), composé d’aiguilles des heures et des minutes de type bâton, polies et facettées afin de refléter la lumière sous tous les angles – pour être visibles sous tous les angles –, ainsi que des index bâtons appliqués à 6, 9 et 12 heures, et de petits index circulaires partout ailleurs, à l’exception du guichet de date à 6 heures. Même ce dernier est classique et contribue à faire de l’Arena un outil polyvalent et une montre de tous les jours.

Arena Vanitas détails du cadran, aiguilles polies

Cependant, en regardant les index bâtons, on remarque déjà quelque chose d’un peu différent : ils sont composés de longs blocs luminescents encadrés par des parties métalliques polies et se déplacent vers l’intérieur du cadran pour rejoindre les aiguilles. Les index circulaires appliqués sont construits de la même manière, ce qui ajoute une touche d’élégance à la montre, un effet que l’on retrouve également dans les aiguilles polies et le cadre poli du guichet de date. Le cadran noir et la minuterie visible sont faciles à lire, tout comme les chiffres noirs imprimés sur le disque de date blanc, ce qui signifie que l’Arena Vanitas présente une belle combinaison d’éléments de design utilitaires et raffinés qui fonctionnent très bien ensemble. De plus, la quantité de texte imprimé sur le cadran et son emplacement semblent similaires à ceux que l’on trouve sur les montres de sport suisses omniprésentes mentionnées dans l’introduction, avec un petit clin d’œil aux Submariners vintage qui avaient un texte rouge sur le cadran.

Le fondateur d’Arena est allé encore plus loin dans la création de la double personnalité de la Vanitas en concevant un boîtier qui possède son propre caractère unique tout en étant, vous l’avez deviné, classique. Le côté « classique » provient de ses dimensions standard du XXIe siècle, 39 x 47 x 11,6 mm, qui s’adaptent parfaitement à mon poignet de 16,5 cm (comme le montre les photos) et de l’alternance typique de surfaces brossées et polies sur le boîtier. Mais là encore, nous trouvons quelque chose de différent : des chanfreins polis qui partent des côtés du boîtier sous la lunette, descendent vers les cornes et les contournent pour croiser les maillons d’extrémité du bracelet. Ces derniers ont un design que je n’ai jamais vu auparavant, où trois « grains » de riz sont ancrés au maillon principal moulé sur mesure qui s’adapte parfaitement au boîtier. Et comme la Vanitas est destinée à être portée tous les jours, la couronne est petite, surélevée par rapport au fond du boîtier et protégée par de petits protège-couronne.

Arena Vanitas profile du boîtier, chanfreins polis

Aussi polyvalente techniquement 

Vous auriez raison de supposer que l’Arena Vanitas est également bien conçue et bien construite sur le plan mécanique et technique, compte tenu de son concepteur et de sa clientèle cible. Et même si je ne suis pas militaire, et que vous ne l’êtes peut-être pas non plus, nous pourrions tous deux bénéficier de ses caractéristiques dans nos vies de tous les jours. Il s’agit donc d’une montre de plongée qui offre une étanchéité à 200 mètres grâce à une couronne et un fond de boîte vissés. La petite couronne que j’ai mentionnée plus tôt est néanmoins facile à saisir et à manipuler, comme il se doit sur une montre-outil digne de ce nom. Sous le fond de boîte, on trouve un mouvement Sellita SW300-1 Top Grade qui bat à 4 Hz et offre une réserve de marche de 56 heures, avec une précision annoncée de -4/+6 secondes par jour. Le SW300 est une version améliorée du très répandu SW200, car il est plus fin de 1 mm – ce qui explique pourquoi la Vanitas est relativement fine avec ses 11,6 mm – et offre une réserve de marche accrue (le remontage est également très fluide).

Arena Vanitas détails du la lunette et insert

Comme la Vanitas est une montre de plongée, elle est équipée d’une lunette tournante unidirectionnelle avec une échelle de plongée imprimée sur l’insert. La lunette est actionnée par 120 clics fluides et précis et un moletage en forme de balle placé au bas du bord de la lunette. Cette conception et construction de la lunette permettent à l’insert d’occuper une grande surface, de sorte que les marquages peuvent être grands et faciles à lire. Ils sont tous remplis de manière très généreuse de SuperLuminova C3 qui brille vert et contraste joliment avec l’insert de lunette en acier revêtu de DLC. La peinture luminescente est également appliquée en grande quantité sur les aiguilles et les index, ainsi que sous forme de points lumineux situés sur le rehaut, sur lequel on trouve également une échelle secondaire entièrement graduée (une fois encore, la Vanitas est une superbe combinaison de design élégant et utile et de caractéristiques techniques). Enfin, le verre est un saphir bombé de 2 mm d’épaisseur, les maillons du bracelet sont maintenus par des vis et le fermoir est équipé d’un mécanisme de micro-réglage sans outil.

Conclusion

Il est clair que l’Arena Vanitas présente de nombreux avantages. Visuellement et mécaniquement, elle est polyvalente, pratique et robuste, tout ce dont certains d’entre nous ont besoin et veulent dans une montre-outil qui pourrait également être le garde-temps idéal pour tous les jours, partout et pour tout faire (ce que nous appelons « GADA » en anglais). Au-delà de cela, le fondateur d’Arena a insufflé à la marque une âme distincte qui s’articule autour de l’ancien précepte philosophique du memento mori et de l’inévitabilité de la mort : « Arena » est un mot latin qui fait référence au sable imprégné de sang des anciennes arènes de combat, et « Vanitas » aux natures mortes des XVIe et XVIIe siècles. Je suppose que vous comprenez l’essence de la marque et ce qu’elle représente. 

Mais vous vous demandez sans doute combien coûte cette montre très polyvalente, alors je vais vous le dire : $1,430 USD/1,223 euros, selon le taux de change.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

DIRECTEMENT CHEZ VOUS

TOUTES LES SEMAINES

Pochette d'ordinateur CHARLIE en nylon noir - JOSEPH BONNIE

Et si nous tissions un lien plus personnel ?

Rejoignez une communauté d'amoureux d'horlogerie : nouveautés, rendez-vous, évènements particuliers et de nombreuses surprises.

expand_less