LIMA KRONO-SPRINTER Un chronographe abordable à l'allure insolite
Au risque de passer pour un vieux briscard, j’aimerais vous confier quelque chose : j’aime beaucoup les jeunes marques de montres indépendantes. Pour moi – et pour beaucoup – elles font de la collection de montres un plaisir en mettant à la disposition de tous des montres soignées, bien faites, et abordables. Non seulement elles offrent de la variété et de la nouveauté, mais elles permettent aussi d’essayer différents types de montres que vous n’auriez jamais envisagées auparavant. Par exemple : les chronographes. Je n’ai jamais vraiment aimé les chronos et je pensais que je ne les aimerai jamais. Mais j’ai réalisé que je devais trouver le type de chronographe qui me conviendrait. C’est ce que j’ai fait récemment en mettant la main sur la Lima Krono-Sprinter.
Qui est Lima ?
Tout d’abord, parlons brièvement de la marque. Lima a été fondée en 2014 par Herman Tantriady, un designer né en Indonésie qui a longtemps travaillé à Singapour. Herman a travaillé pour de nombreuses agences avant de créer la sienne, et finalement, a relevé le défi hasardeux de lancer sa propre marque de montres, ce qu’il a fait après son retour en Indonésie. Il n’y a pas deux modèles Lima qui se ressemblent, mais ils ont tous quelque chose en commun : ils sont amusants, ils sont originaux et ils sont très abordables. Que dites-vous de cette brève présentation ? Maintenant que nous en savons un peu plus sur Lima, examinons la Krono-Sprinter.
La Krono-Sprinter a l’air funky, et je l’adore !
Avez-vous remarqué la forme de la lunette fixe ? Ce n’est peut-être pas évident en regardant les photos, mais la lunette n’est ni rectangulaire ni ronde. Et il semble qu’elle pourrait être octogonale mais elle ne l’est pas non plus. Elle se situe quelque part entre ces trois formes et indique déjà de quel type de montre il s’agit : un joli garde-temps qui semble différent de tout ce que vous avez vu jusqu’à présent. La lunette de forme étrange est assortie d’un cadran de forme identique, ce dernier présentant une configuration unique qui n’est rien de moins que cool. Du moins, pour moi. J’aime surtout le design épuré du cadran qui est ponctué d’accents de couleurs vives.
Au premier coup d’œil, je trouvais que le cadran du Krono-Sprinter était déconcertant. Cependant, en y regardant de plus près, je me suis rendu compte qu’il était magique. Par exemple, les aiguilles des heures et des minutes ont une allure assez standard et sont faciles à voir. L’aiguille des secondes, quant à elle, est massive et encore plus facile à repérer grâce à sa couleur jaune pétante. La petite aiguille du totalisateur des 60 minutes (situé à gauche du cadran) a également une aiguille jaune, tout comme l’indicateur des 24 heures situé à droite du cadran. De plus, le nom de la marque est imprimé en jaune dans le coin inférieur droit du cadran, à côté du hublot de la date.
Je n’ai jamais vu cela auparavant.
De plus, les deux poussoirs du chronographe sont également dotés de couleurs sympathiques. Le poussoir supérieur, pour démarrer et arrêter le chronographe, est rouge tandis que le poussoir inférieur, pour remettre le chronographe à zéro, est jaune. Tout comme l’ensemble du boîtier, les deux poussoirs ont reçu une finition brossée qui confère à la Krono-Sprinter un caractère utilitaire subtil.
Qu’y a-t-il sous le capot ?
Tout d’abord, le Krono-Sprinter est équipé d’un calibre meca-quartz Seiko VK64. Cela signifie que la fonction chronographe est actionnée par des engrenages et des roues dentées, ce qui donne aux poussoirs une action satisfaisante, semblable à celle d’un véritable chronographe mécanique. Le VK64 bat à 32 768 Hz, ce qui signifie que l’aiguille du chronographe balaie le cadran au lieu de faire tic-tac une fois par seconde. Ce petit détail fait toute la différence lorsque l’on utilise la fonction chronographe pour chronométrer des événements allant jusqu’à 60 minutes. Le VK64 n’est pas équipé d’un affichage des secondes mais possède une complication pour la date.
De plus, la Krono-Sprinter est étanche à 50 mètres, ce qui devrait suffire pour la plupart des activités quotidiennes, et, chose peut-être un peu étonnante, elle est dotée d’une couronne vissée. Le verre est un minéral K1 à double dôme qui est plus résistant aux rayures qu’un verre minéral ordinaire, mais qui n’est pas inrayable comme le saphir. La montre est livrée sur un bracelet en cuir saffiano noir ou sur un bracelet de type Bonklip. Les deux options sont excellentes, mais je me retrouve souvent à porter la Krono-Sprinter sur un bracelet en coton à passe simple ou double. Un choix très personnel !
Expérience de port et confort
Pour finir, parlons de ses dimensions. La Krono-Sprinter mesure 37 mm de diamètre, 45 mm d’une corne à l’autre, 11 mm d’épaisseur (verre compris) et 20 mm d’entre-corne (cependant les cornes ne sont pas percées). Cette montre s’adapte très bien à mon poignet de 16 cm et j’ajouterais, encore plus avec l’aide d’un bracelet fin. Le fait qu’elle soit relativement petite et qu’elle soit équipée d’un mouvement meca-quartz signifie que la montre est légère et confortable à porter tout au long de la journée. Bien que ce ne soit pas la montre la plus lisible que j’aie jamais rencontrée – seules les aiguilles des heures et des minutes sont lumineuses – elle est néanmoins facile à lire et garder un œil sur l’aiguille du chronographe jaune est assez satisfaisant. Et surtout, elle est amusante et abordable.
Conclusion
Ai-je dit abordable ? Oui, en effet. La Krono-Sprinter se vend au prix de $260 USD / 238€ hors taxes. C’est donc une très bonne option pour un chronographe de tous les jours compte tenu de ses spécifications et de son look inédit. Je dis souvent qu’il est impossible de fixer un prix sur le design et je crois que c’est le cas ici. Enfin, vous devriez savoir que la Krono-Sprinter existe en trois couleurs – noir, bleu et blanc – et qu’il y en aura bientôt de nouvelles. Vous pouvez en savoir plus sur la Lima Krono-Sprinter en consultant le site de la marque ici.
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