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PRAESIDUS A-11 TYPE 44 

PRAESIDUS A-11 TYPE 44  La montre qui a gagné la guerre fait son grand retour

Le monde de l’horlogerie est composé de nombreuses niches de collectionneurs. Il y a ceux qui aiment les chronographes, les plongeuses, les GMTs, et ceux qui se concentrent sur un type de montre provenant d’une période spécifique et/ou d’un contexte historique particulier. C’est le cas de ceux qui sont intéressés par les montres militaires de la Seconde Guerre mondiale, ces dernières ayant à la fois pavé la voie pour de nombreuses montres-outils professionnelles qui ont vu le jour au cours des décennies suivantes, et pour avoir créer un langage visuel qui s’est avéré intemporel.

Je suis sûr que vous avez tous entendu parler des Dirty Dozen qui ont vu le jour à la fin de la guerre. Aujourd’hui, nous allons jeter un coup d’œil à une recréation fidèle de la montre de type A-11 fabriquée par trois marques américaines pour les parachutistes américains. 

Contexte historique de la A-11 

Bien que de nombreux amateurs de montres connaissent les Dirty Dozen, peu savent qu’elles sont apparues après la fin de la guerre et n’ont donc jamais connu l’horreur des champs de bataille. Leur design était une nouvelle version de la montre field traditionnelle déjà utilisée par les branches  militaires de tous les pays impliqués dans le conflit. Alors que les Britanniques avaient l’Army Trade Pattern (A.T.P.), que les Américains avaient une version de la Hamilton Khaki (avant qu’on ne l’appelle ainsi) et que les Français, les Allemands et les Italiens avaient leur propre version d’une montre de terrain (Rolex en fabriquait aussi après tout), le gouvernement américain avait décidé, en 1942, qu’un nouveau modèle était nécessaire. 

Les États-Unis s’apprêtaient à entrer sur le théâtre européen du conflit et souhaitaient équiper leurs parachutistes, qui seront largués derrière les lignes ennemies, d’un garde-temps robuste et ultra-lisible. Le gouvernement américain avait donc émis un cahier des charges auquel trois marques américaines légendaires avaient répondu : Elgin, Waltham et Bulova. Ce cahier des charges prévoyait un mouvement solide avec stop seconde, un verre incassable, un cadran lisible et des indices luminescents (très similaires aux Dirty Dozen.) Le cahier des charges était si précis qu’il indiquait également que les marques devaient fabriquer des montres de 32 mm de diamètre, une taille plutôt standard à cette époque.

C’est ainsi que fut né le modèle A-11. Elle est souvent appelée “la montre qui a gagné la guerre” car elle avait été distribuée à la plupart des soldats américains qui avaient été soit parachutés au-delà des lignes ennemies ou qui avaient débarqué en Normandie lors de l’opération Overlord. Cette montre a d’ailleurs apparue dans plusieurs films et séries télévisées sur la Seconde Guerre mondiale dont Band of Brothers.

Ce qui rend LA Praesidus A-11 Type 44 spéciale

Les rééditions modernes de montres militaires vintage ne manquent pas. De nombreuses marques suisses qui existaient pendant la Seconde Guerre mondiale et qui fabriquaient des montres militaires en ont recréé une version ou une autre. De Longines et Hamilton à Vertex et Timor. Le plus souvent, cependant, les marques modernisent la montre soit en la faisant plus grosse (pour qu’elle corresponde au goût des amateurs de montres d’aujourd’hui), soit en ré-interprétant les designs classiques. Le problème de ces deux approches est qu’elles ne plaisent pas à ceux qui sont à la recherche d’une montre field de cette époque qui soit la plus authentique possible. Ce que Praesidus a fait – une marque dont vous avez probablement jamais entendu parler, soit dit en passant – c’est de recréer une A-11 qui soit aussi fidèle que possible à l’originale

La montre A-11 moderne de Praesidus

Mais avant de continuer, sachez que la Praesidus A-11 existe en deux tailles : en 32 mm comme l’originale ainsi qu’en 38 mm qui est un peu plus moderne. Elle existe également avec une peinture luminescente vieillie ou blanche comme présentée ici. Le modèle que nous examinons aujourd’hui est donc la version la plus petite. Celle d’époque. Outre son diamètre de 32 mm, elle mesure 39 mm en longueur, 13 mm en épaisseur et a un entrecorne de 16 mm. Notez que le verre hésalite dramatiquement bombé, également d’époque, constitue au moins 2 à 3 mm de l’épaisseur totale de la montre. Étant si petite, en fait, j’adore le fait qu’elle soit d’une épaisseur de 13mm car ça lui donne une bonne présence sur le poignet (sinon, je ne la sentirais pas du tout!) 

Comme l’original de la Seconde Guerre mondiale, la Praesidus est équipée d’un calibre mécanique à remontage manuel, ici le Soprod P024 qui tourne à 28.800 alternances par heure (4Hz) et qui dispose d’une réserve de marche d’environ 38 heures. La marque fait personnaliser les mouvements dans le sens où Soprod enlève le rotor et ajoute un mécanisme qui rend impossible le sur-remontage du ressort principal. Désolé pour cette piètre explication, je ne suis pas un professionnel ! Le boîtier est entièrement en acier inoxydable poli et bien que la couronne ne soit pas vissée, l’A-11 est étanche à 100 mètres

Pour les amateurs d’histoire : les boîtiers des modèles originaux étaient fabriqués soit en argent soit en laiton chromé. En effet, l’acier était réservé pour la fabrication d’armes et de tanks.

Une montre toujours prête pour l’action 

Ce qui me fascine avec cette montre avant tout c’est sa lisibilité sublime malgré le fait qu’elle soit si petite. Je sais, vous n’êtes peut-être pas surpris par cela mais moi je l’étais. En revanche, dès que j’ai mise la Praesidus A-11 au poignet, je me suis rendu compte à quel point le design du cadran était important pour ce type de montre ; plus précisément, à quel point la lisibilité était un élément crucial pour une montre field et que la taille du boîtier n’importait peu. Bien qu’elle soit petite selon nos normes modernes, la A-11 ne l’était pas en 1942. Et c’est la façon dont le cadran était agencé qui la rendait si lisible de loin et d’un coup d’œil rapide, remplissant ainsi son objectif principal : être lisible, fiable et robuste sur les champs de bataille et dans les airs.

Ce qui rend cette montre si lisible, c’est la combinaison des aiguilles en forme de feuille (“Leaf hands” en Anglais)—que l’on trouve généralement sur les montres de pilote—avec les chiffres arabes pour les indices des heures qui sont peints avec une police de caractère moderne. D’après votre humble serviteur, ces deux éléments se complètent parfaitement. De plus, l’absence totale de branding – ce qui n’était pas le cas sur les Dirty Dozen – signifie que la totalité du cadran peut être utilisée pour les aiguilles et les indices des heures. Ceci est tel que la A-11 n’a même pas d’échelle de 24 heures, qui s’est avérée inutile, et la piste des minutes a un design très minimaliste. 

J’ai passé beaucoup de temps à étudier les montres de la Seconde Guerre mondiale et je trouve que la A-11 est de loin la plus lisible de toutes. Du moins, vous devez me croire sur parole. 

Conclusion 

Si ce type de montre vous intéresse et que vous cherchez un garde-temps militaire de qualité, je vous conseille vivement de vous pencher sur Praesidus. La marque propose plusieurs montres militaires au look vintage à des prix allant de moins de 200 euros à 550 euros comme c’est le cas pour l’A-11 Type 44. Ce modèle peut être muni soit d’un bracelet Bonklip, soit d’un bracelet en cuir marron, soit d’un bracelet en nylon vert. Je vous conseille vivement le Bonklip qui est à la fois élégant et pratique !

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