OMEGA SPEEDMASTER SUPER RACING Une Speedmaster au-delà de tous les superlatifs
Apres un teasing de plusieurs jours sur les réseaux sociaux, Omega lève le voile sur une nouvelle montre. Cette dernière repousse les standards de la précision appliqués à notre monde moderne. Ici rassurez-vous, on ne parle pas de digitalisation ni de réalité virtuelle mais bien d’une innovation mécanique.
Repousser la précision dans notre monde électroniquE
Aujourd’hui nous évoluons dans un monde bercé au son des smartphones et de l’ultra connectivité. Un monde magique qui vous permet d’avoir l’heure exacte de façon constante sur votre téléphone. Heureusement nous restons quelques irréductibles attachés à l’idée que nos montres nous apportent un certain idéal, un rapport spécial que nous entretenons avec le temps.
Dans ce monde numérique, le magnétisme se fait omniprésent, des enceintes connectées, plaques de cuissons, chargeurs à induction et j’en passe.
En 2013, la mise au point d’un spiral en silicium, Si14 pour les intimes, permet de repousser les limites du magnétisme. Omega introduit le calibre 8508 capable de résister à des champs magnétiques supérieurs à 15’000 Gauss. Les montres magnétisées ne sont plus qu’un mauvais souvenir. Merci Omega.
Un point d’accompli, mais qui ne révolutionne pas la précision des montres.
Afin de mesurer et de certifier la précision des montres, des organismes tels que le Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres Suisse (COSC) ou l’Observatoire de Besançon proposent de certifier la capacité chronométrique d’une montre. Par exemple, Entre -4 et +6 secondes pour le COSC.
En 2015, Omega choisi de dépasser les normes des chronomètres Suisses en obtenant la certification « Master Chronometer » en plus d’une précision supérieure, le METAS vient éprouver les capacités de résistance magnétique des calibres testés. Une nouvelle ère d’excellence.
Cela est plus que suffisant me direz-vous ? Eh bien Non vous répond Omega……
Le nouvel atout d’OmEga : Le SPIRATE
Comme vous l’avez compris, l’objectif est de pousser encore plus loin les limites de la précision des montres. Vous connaissez certainement l’organe le plus déterminant dans cette recherche ?
Le balancier spiral joue un rôle prépondérant sur le réglage. C’est sur ce dernier que les horlogers vont effectuer une grosse partie de leur travail. En effet l’horloger y ajuste l’équilibre du balancier, la longueur du spirale, son isochronisme entre autres. Les manufactures développent des systèmes de raquette plus performants permettant de réaliser ces réglages le plus finement possible. De nombreuses marques ont travaillé sur la précision en augmentant le nombre d’oscillations de leurs mouvements.
Ainsi d’un standard de 3HZ dans les années 1970, celui-ci a évolué jusqu’à 4HZ dans les années 2000, et des calibres mythiques ont affichés 5Hz. Mais la haute fréquence bien que satisfaisante présente d’autres contraintes notamment de lubrification. Omega a préféré conserver une fréquence classique de 4HZ pour son calibre. D’autres solutions ont été trouvées.
Aujourd’hui, Omega nous livre sa vision d’un calibre présentant une précision extrême pour un modèle de grande série.
La manufacture a repris la base de son mouvement 9900 qui équipe la collection Racing, ce dernier est doté des dernières évolutions de la maison Omega. Il est résistant à des champs magnétiques supérieurs à 15’000 Gauss et est certifié « Master Chronometer ». Il peut ainsi afficher une précision de 0 à +5 secondes par jour.
Pour le calibre 9920 qui nous intéresse ici, sa précision est postée a 0 +2 secondes par jour, une performance extraordinaire permise par le nouvel organe oscillant : le Spirate.
Vous avez dit Spirate ? c’est un nouveau spiral révolutionnaire en attente de brevet permettant à l’horloger d’ajuster la rigidité du point d’attache du spiral par le biais d’une vis excentrique situé sur le pont de balancier.
Ce nouveau système permet au calibre 9920 d’atteindre de nouveaux standards de précision.
La Speedmaster Super Racing
Vous vous souvenez certainement de cette superbe Seamaster Aqua Terra >15’000 gauss de 2013 ? Omega en a repris les codes couleurs et l’aiguille des secondes striée de jaune et noir ?
Cette nouvelle Speedmaster est basée sur la collection racing. Une belle montre qui en impose par ses mesures : un diamètre de 44.25 mm et 14.9 mm d’épaisseur. Le cadran reprend la typographie spécifique aux Omega Racing avec son chemin de fer spécifique. Le motif nid d’abeille fait référence au prototype qu’Omega a exposé à un champ magnétique de 160’000 Gauss. Le jeu d’aiguille s’inspire des touches jaunes de l’Aqua Terra de 2013. J’aime beaucoup ce côté sportif et engagé du cadran. Il est surplombé par une lunette tachymétrique jaune et noire en émail grand feu qui complète l’identité visuelle de cette nouvelle venue.
Petit détail, le 10 du disque date, affiche une police spécifique afin de commémorer cet anniversaire.
Le calibre est visible via un large fond transparent afin d’admirer ce nouvel élément qui repousse les limites de la précision.
Le bracelet acier est repris de la Speedmaster Professional et propose lui aussi une extension de 2.3 mm via un poussoir interne situé dans la boucle. Un bon point pour ceux qui aiment pouvoir régler finement leurs bracelets.
C’est une très belle nouveauté que nous présente Omega en ce début d’année et notre petit doigt nous dit que ce n’est pas la dernière fois que nous entendrons parler de ce petit Spirate.
