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H. MOSER & CIE x The Armoury TOTAL ECLIPSE

H. MOSER & CIE x The Armoury TOTAL ECLIPSE Le Soleil a rendez-vous avec la Lune

Si je devais choisir un adjectif pour qualifier la nouvelle montre présentée par H.Moser & Cie en collaboration avec The Armoury, ça serait l’adjectif SPATIAL. Le premier coup d’oeil saisit la vacuité physique. Puis, la profondeur de ces montres fait songer au noir brillant et pur qu’une partie d’un satellite pourrait renvoyer dans le vide spatial. Rien d’étonnant finalement à ce que la montre se nomme Total Eclipse.

The Armoury & Moser & Cie

Avant toute chose, il est de bon ton de rappeler qui sont les acteurs de cette éclipse. D’un côté, nous avons le shop The Armoury, de l’autre l’horloger un peu audacieux Moser & Cie. The Armoury a été créé à Hong-Kong en 2010 par Mark Cho et Alan See. L’envie simple et noble de proposer des pièces de qualité, parfois artisanales mais surtout très pointues, qu’il s’agisse d’habillement masculin, d’horlogerie, de chaussures et d’autres objets encore.

Pour ce qui est de H. Moser & Cie, une marque de montre qui voit son histoire se développer dans la première moitié du XIXe siècle et réputée depuis quelques années déjà pour ses designs audacieux, ses petites provocations parfois, tout en restant très sérieuse sur sa qualité de fabrication, puisqu’étant une manufacture complètement intégrée. Le rapprochement des deux marques s’est opéré depuis plusieurs années, les créateurs des deux parties s’appréciant, et mettant en avant des valeurs similaires comme l’artisanat. La collaboration est finalement née !

THE ENDEAVOUR SMALL SECONDS TOTAL ECLIPSE X THE ARMOURY

Un cadran en Vantablack

H. Moser & Cie X The Armoury Total Eclipse

Avant toute chose, éclaircissons le jargon H. Moser & Cie. Le Vantablack est une matière inventée en 2012 faite d’une multitude de nanotubes (un ou plusieurs feuillets d’atomes de carbone enroulés sur eux-mêmes formant un tube) de carbone agencés verticalement et serrés les uns contre les autres comme les arbres d’une forêt. Sa puissance ? Une fois déposé à la surface d’un objet, il lui confère une couleur noire (la plus profonde jamais obtenue lors de sa création) avec un coefficient d’absorption de 99,965 %, un noir presque parfait en somme.

Si je vous décris ce matériel assez fou, c’est qu’il se trouve au centre de l’attention de cette nouvelle montre. Énoncé simplement, la confection du cadran parait simple. Mais bien au contraire, la fragilité des nanotubes est telle que l’on peut endommager sévèrement le cadran en l’effleurant. Le Vantablack ne supporte en effet aucun contact et il a fallu imaginer une technique bien particulière pour en recouvrir le cadran et assembler le tout.

Mon partenaire de conception, Elliot Hammer, a alors suggéré que nous imaginions le design sur le thème d’une éclipse solaire totale. C’est ainsi qu’est née la Endeavour Small Seconds Total Eclipse.

Mark Cho

Le concept était donc né. Représenter, avec de nombreux moyens mais non sans difficulté, une éclipse solaire, phénomène où le soleil est totalement dissimulé derrière la Lune. Ainsi, quand vous mettez la montre face à vous, vous voyez, représentée par le cadran la Lune, du noir le plus profond, alors que le boitier et en particulier le rehaut, et même la lunette, représentent la couronne solaire, partie de l’atmosphère du Soleil située au-delà de la chromosphère (la partie superficielle extérieure de la couronne solaire) et qui s’étend tout de même sur plusieurs millions de kilomètres en se diluant dans l’espace. C’est cette partie que l’on voit lors d’une éclipse totale de soleil, la dernière en date nous ramenant au août 1999 pendant une durée de 2 minutes et 23 secondes où certains d’entre nous étaient plongés dans le noir total.

Des détails solaires

Pour ponctuer ce cadran lunaire à tous points de vue, les index sont de simples et petits points dorés. En y regardant de plus près, on remarque la texture légèrement galvanisée, nous faisant songer à une étoile et ses imperfections. Mais à mon sens, puisque le noir est presque absolu, c’est ce qui l’entoure qui nous fait prendre conscience de son immensité et de sa profondeur. Les aiguilles de type Breguet, à pommes évidées pour les minutes et les heures, ainsi que la petite seconde à six heures, en sont l’exemple parfait. Elles semblent flotter au-dessus d’un océan d’obscurité et d’absence de vie.

Pour accueillir ces astres, un boîtier en acier de 38 mm à l’identité H. Moser & Cie et son calibre HMC 327 à remontage manuel, le plus fin des calibres aujourd’hui créés par la manufacture, et qui sied donc à merveille à tout l’esprit de la montre. Il délivre la belle réserve de marche de 72 heures et on peut lire côté mouvement le niveau de réserve de marche par aiguille.

La partie bracelet de la montre, noir et en cuir de veau à la double texture, a été confiée à The Armoury. Une telle montre n’aurait pas pu souffrir d’un bracelet médiocre.

Des montres assez exceptionnelles, mystérieuses, qui parleront forcément aux amoureux d’astronomie et d’horlogerie, ou simplement aux curieux qui trouveront la poésie à toute cette absence de lumière.

Une pièce proposée dans deux déclinaisons, une première en acier avec un rehaut en or rose (la couronne solaire, vous savez désormais) l’autre en acier au rehaut acier, la première offrant la chaleur des extrémités du soleil, l’autre probablement la froideur du vide spatial. Quoi qu’il en soit de l’espace, les deux montres sont proposées à 23.900 Francs Suisses dans deux séries de 28 pièces, déjà épuisées sur le site de H.Moser & Cie, encore disponibles sur le site de The Armoury sous forme de loterie, où vous devrez d’abord bloquer la montre sous forme d’acompte avant le tirage au sort du 27 janvier.

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