yema navygraf maxi dial Une idée de la signalétique maritime
Yema Navygraf. Une pièce incontournable pour tous les amateurs de montres vintage, que Yema a décidé de remettre au goût du jour dans sa collection Heritage plongée. Cette collection, nous la connaissons pour ses belles ré-éditions de Yema Superman, et après avoir déjà présenté une Navygraf elle dévoile aujourd’hui sa Maxi Dial au cadran très particulier et dans l’ADN de la marque.
La collection Yema Navygraf
Comme son nom l’indique, la collection Navygraf de Yema se tourne vers l’univers nautique. Vous me rétorquerez que les premiers modèles de la collection Superman emblématique apparaissent au cours des années 1960 et vous aurez raison. Disons que les premières occurrences de la Navygraf I s’appuient sur l’esprit de la Superman déjà existante, et que son succès a entraîné la stratégie de création de nouveaux modèles dans la même veine.
Les premiers modèles de la Navygraf (I) apparaissent donc au début des années 1970 avant qu’au cours de cette même décennie se dévoilent d’autres déclinaisons (II) dont la pièce que nous vous présentons aujourd’hui est directement inspirée.
YEMA NAVYGRAF MAXI DIAL
Ici, pas de dispositif bloque-lunette, mais définitivement l’héritage de plongée Yema et l’inspiration des Navygraf II des années 1970.
Sa signature principale provient à mon sens de deux éléments. Tout d’abord des index du cadran de bonne taille, mais également de ce petit “peps” d’orange entourant le SuperLuminova et qui vient donner de l’énergie la montre. Personnellement, et vous aurez alors compris le sens du titre de cet article, les index à 3, 6 et 9 neuf heures me font songer aux bouées jaunes sphériques qui délimitent les 300 mètres à l’intérieur desquels la vitesse des bateaux est limitée à 5 noeuds. Quand la mer appelle…
La montre est bien étanche à un équivalent de pression de “990 feet” soit environ 300 mètres, grâce à son fond de boite et sa couronne vissée, mais ne comptez pas vraiment sur la lunette dont l’action est très simple et mériterait largement de gagner en dureté, afin d’éviter de dérégler son temps de plongée. La lunette étant unidirectionnelle, ça ne vous tuera pas, mais vous profiteriez moins de votre petite descente.
Cette nouveauté est équipée du Calibre YEMA 2000. On nous parle souvent de “mouvements manufacture”, qu’en est-il ici ?
Pour ce nouveau calibre, qui succède avec le calibre Yema 3000 au premier mouvement de la marque développé en 2011, le MBP1000, YEMA a choisi de s’associer avec des fournisseurs de composants de plusieurs pays. Ainsi France, Suisse, et pays asiatiques entrent dans l’équation de ce mouvement. Tous ces composants sont ensuite centralisés, et l’assemblage final a lieu dans les ateliers de la marque à Morteau. L’objectif de YEMA avec cette production est d’arriver à certains standards techniques intéressants tout en garantissant un bon fonctionnement et en étant plus compétitifs que certains mouvements suisses.
Le calibre YEMA 2000 annonce une variation quotidienne de -/+10 secondes et au maximum -/+20 secondes ainsi qu’une réserve de marche d’environ 42 heures. Là où un ETA 2824-2 avance une variation quotidienne de -/+12 secondes et au maximum -/+30 secondes ainsi qu’une réserve de marche d’environ 38 heures. Il faut donc aller voir dans différents détails pour comprendre l’origine de la démarche.
Une nouvelle pièce qui sort de l’ordinaire et que l’on remarque au premier coup d’oeil et qui vient faire un clin d’oeil à de nombreuses pièces Navygraf sorties dans les années 1970.
YEMA NAVYGRAF MAXI DIAL
CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES
Diamètre : 39 mm
Épaisseur : 12,15 mm
Entrecorne : 19 mm
Calibre : Calibre Maison YEMA2000
Réserve de marche : 42 heures
Boitier : Acier 316L
Glace : sapphir double dôme
Étanchéité : 300 mètres
Bracelet : acier, cuir ou tropic
Prix : 749€ sur acier, 690€ sur cuir ou tropic
