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Breitling Chronomat Si Breitling était une femme

Breitling réinterprète intelligemment sa Chronomat, en faisant judicieusement réapparaître son bracelet « rouleaux », pour ses versions féminines au goût du jour.

Faisons un jeu. Celui du portrait chinois. Si Breitling était une femme, quelle serait-elle ? Il y a dix ans, les joueurs auraient sans doute répondu une femme pilote de voltige aérienne ou liée à l’univers aéronautique. Un imaginaire entretenu par de séduisantes pin-up chevauchant des bombes de manière sexy. Ce n’était pas faux. Mais c’est désormais très incomplet, car la marque poursuit sa mue et donne à ses montres féminines un tour plus actuel et consensuel. En effet, la maison horlogère Suisse vient de répondre avec précision à la question posée, à l’occasion de présentation de la déclinaison féminine de sa nouvelle Chronomat. Une montre chic, pensées pour les filles actives d’aujourd’hui.

Breitling Chronomat 36

Deux diamètres, trois versions, et deux calibres au choix

Une collection bien pensée, avec le juste éventail de propositions permettant de satisfaire des goûts variés sans tomber dans la surabondance de références. Ainsi, les modèles sont-ils  proposés en deux tailles : 36 et 32 mm de diamètre. Pour chacune des deux dimensions, il existe trois versions : acier inoxydable, or rouge 18 carats, ou bicolore. Plusieurs couleurs de cadrans laqués sont proposées : bleu nuit, cuivre, blanc ou vert anisé.

Breitling Chronomat 36 & 32

En prime, Breitling ouvre le choix à des versions précieuses, à la lunette et aux index sertis de diamants. Deux mouvements sont proposés. Les Chronomat 36 sont animées par le mouvement mécanique à remontage automatique Breitling Calibre 10, doté de 42 heures de réserve de marche environ. Les Chronomat 32 sont équipées du mouvement SuperQuartz Calibre Breitling 77. Deux petits plus sont à noter : d’une part, tous les modèles sont certifiés chronomètre par le COSC et, d’autre part, toutes les versions sont étanches à 100 mètres.

Cavaliers et bracelet « rouleaux » : les éléments identitaires.

Les cavaliers interchangeables surmontant la lunette rotative pour en faciliter la manipulation ont fait la réputation des Chronomat de Breitling. Initialement proéminents, pour protéger le verre de la montre, selon les normes de l’aéronautique militaire de voltige, ils sont désormais plus intégrés au dessin global.

Mais, aux yeux des amateurs, ils ne passeront pas inaperçus car ils restent l’une des signatures stylistiques du modèle. L’autre centre d’intérêt, c’est le bracelet dit « rouleaux », très caractéristique des créations de la marque. Apprécié pour son agrément et sa robustesse, ce bracelet équipé d’une boucle déployante participe à la polyvalence de la montre et s’adapte bien à la variation féminine du modèle, sans perdre de son caractère. Cette attache métallique souple et particulièrement confortable au poignet avait été introduite dès le lancement des premiers Chronomat, en 1984.

Née en 1984

En 1984, Cyndi Lauper chantait Time after time, Apple présentait son premier ordinateur personnel baptisé Macintosh, Ronald Reagan lançait le programme d’une station spatiale orbitale internationale, François Mitterrand et Helmut Kohl se tenaient par la main à Verdun, le mouvement Solidarité commençait à faire vaciller le système soviétique. Au cinéma Terminator, Les Gremlins, Amadeus et S.O.S Fantômes enflamment le box-office. Le jockey Darie Boutboul était la première femme à gagner une course de tiercé. Le monde était en train de changer. Le rythme n’était déjà plus le même. Il fallait bien commencer à se faire à une nouvelle rengaine. « Femme des années 80 / Mais femme jusqu’au bout des seins / Ayant réussi l’amalgame /De l’autorité et du charme » chantait Michel Sardou. Ce succès va marquer la décennie et bien plus.

1984 n’était pas une année ordinaire pour Breitling. La maison horlogère suisse célébrait ses 100 premières années. C’est précisément en 1984 que Breitling présentait la Chronomat, anticipant un autre changement : le renouveau de la montre mécanique suisse de caractère. En choisissant le nom Chronomat, contraction des termes « chronographe » et « automatique », Breitling mettait l’accent sur le mouvement mécanique à remontage automatique. Les collectionneurs de la marque se souviennent que la maison horlogère suisse avait déjà employé l’appellation « Chronomat » dans les années 1940 et 1950. Mais, à l’époque, ce terme était le fruit de la contraction de la fonction « chronographe pour les mathématiques ». En effet, ces montres disposaient d’une règle à calculs pour les aviateurs en vol.

La montre d’une génération

Dès 1984, la nouvelle Chronomat devient un instrument de référence pour les pilotes, mais pas seulement. D’emblée, elle séduit bien au-delà de l’univers de l’aviation. En Formule 1, par exemple, certaines équipes apprécient son échelle de tachymètre très lisible et précise. Plongeurs ou nageurs la choisissent pour son étanchéité et sa robustesse. La Chronomat devient la montre des Yuppies branchés et des traders de Wall Street voulant afficher leur réussite. Le modèle en or à cadran bleu sera rapidement baptisé du nom de son porteur le plus illustre, l’homme d’affaires le plus en vue de l’époque : Bernard Tapie. Celle d’Alain Delon était un chronographe, avec un cadran bleu et des compteurs auxiliaires en or. La Chronomat devient un phénomène de société. A la fin des années 80, c’est la montre qu’il faut avoir avant 40 ans.

Breitling Chronomat 36

Georges Kern, PDG de Breitling, aime aujourd’hui la replacer dans son contexte : « La Chronomat de 1984 tient une place très importante dans notre histoire moderne. C’était la montre qui avait résolument proclamé que Breitling reste restait en tout point fidèle à ses racines. A une époque où l’industrie horlogère concentrait majoritairement ses efforts et son énergie sur les montres à quartz, la Chronomat a rappelé au monde que Breitling avait fondamentalement inventé le chronographe mécanique moderne. Le message a été répandu et la marque a prospéré. La collection Chronomat est un hommage mérité à la montre sensationnelle qui, plus qu’aucune autre, nous a reconnectés à notre héritage ».

Les paroles de la chanson de Michel Sardou reviennent et trottent dans la tête : « Femme des années 80 / Moins Colombine qu’Arlequin / Sachant pianoter sur la gamme / Qui va du grand sourire aux larmes. /Être un P.D.G. en bas noirs / Sexy comm’autrefois les stars … ». Les vedettes d’aujourd’hui ne sont pas mal non plus.

Le choix de la féminisation

Pour promouvoir sa nouvelle collection en France, Breitling a choisi de faire appel à deux nouvelles ambassadrices de charme : Laury Thilleman et la blogueuse Mathilde Lacombe, créatrice de la marque de produit de beauté Aime. Les deux jeunes femmes sont déjà adeptes des Navitimer mixtes, aux diamètres légèrement réduits, présentées l’an dernier. Globalement, le « casting » féminin réalisé aujourd’hui par Breitling pour sa communication ne manque pas d’allure, avec les actrices Charlize Theron et Yao Chen, mais aussi la danseuse Misty Copeland.

Il faut y ajouter les surfeuses Johanne Defay et Justine Dupont, qui portent une efficace Breitling Superocean Heritage 57 pour surfer et ne détestent pas, le soir, profiter de leur nouvelle Navitimer, dans les dimensions féminines (35 ou 38 mm, éventuellement 41) et se laisseront sans doute bientôt séduire par les nouvelles Chronomat. Ces étoiles montantes françaises de cette discipline sportive qui a le vent en poupe ont été enrôlées aux côtés des surfeuses australiennes Stephanie Gilmore et Sally Fitzgibbons. Ces dernières épaulent le célèbre Kelly Slater au sein du « surf squad » de la marque horlogère suisse.

Des montres pour dames depuis les années 40

Les sensations fortes, comme celles du surf, ne sont pas pour déplaire aux femmes choisissant de porter une Breitling. Ce n’est pas nouveau puisque, en 1967 déjà, la voluptueuse Raquel Welsh portait une Breitling Co-Pilot AVI 765 pour son rôle de parachutiste dans le film « Fathom ». Ce chronographe, équipé du calibre Venus 178, avait à l’époque une forte réputation auprès des professionnels. Les collectionneurs l’appellent simplement aujourd’hui la « Breitling Co-Pilot Raquel Welsh ». Une montre emblématique, qui participera à la mode des montres masculines portées par des femmes.

C’est dès les années 40 que Breitling décline des modèles féminins, avec notamment certaines TransOcean. Parmi les plus célèbres figurent notamment les Lady J, les Colt ou les Galactic. Aujourd’hui, il faut donc compter avec les nouvelles Navitimer 35 et 38 ou la Superocean 36, et bien entendu la nouvelle collection Chronomat. Si Breitling fait partie des marques qui ont participé au développement de la mode des montres masculines portées par des femmes, il y a fort à parier que bien des hommes auront plaisir à emprunter la version acier et cadran bleu de 36 mm équipée du bracelet « rouleaux ». Madame est prévenue.

Retrouvez toutes les déclinaisons Breitling Chronomat 32 & 36

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