Une des marques qui se trouve indéniablement dans le groupe fermé de la question que l’on nous a posé aujourd’hui pour la 100ème fois : qu’est ce que tu as retenu de Baselworld?
Il est sûr que la légitime ré-éditon de la Navitimer 806 ne pouvait se faire sans bruits ! Passée cette 806, d’autres belles nouveautés font aussi leur apparition.
BREITLING NAVITIMER 806 1959
L’essor de l’aéronautique avant, pendant et surtout après la Seconde Guerre mondiale place la montre comme outil professionnel pour le pilote de l’armée comme pour le particulier. C’est en 1952 qu’apparaît la Breitling Navitimer, mais je laisse notre ami Romain Réa vous bercer de sa douce voix.
Cette année, Breitling ré-édite la mythique référence 806, dans sa version de 1959. Et cette ré-édition a été réalisée avec la plus grande des rigueurs.
Le boitier fait exactement les même dimensions et reprends les mêmes finitions que le modèle original. À savoir une boite d’un diamètre de 41mm et des cornes facettées. Les 3 sous-compteurs sont ton sur ton avec le cadran où viennent s’inscrire le nom de Breitling en lettres capitales ainsi que le logo ailé non signé.
Un des signes les plus distinctifs se rapporte au verre, lié, et tournant avec la lunette agrémentées de 94 perles et sa règle de calcul. Tout a été ici réalisé de la même façon.
La seule concession moderne faite pour réaliser ce projet se rapporte à son “étanchéité” poussée à 3 bars et son mouvement. Cette ré-édition est propulsée par un calibre B09 délivrant 70 heures de réserve de marche, évolution à remontage manuel du calibre B01 automatique de manufacture. A partir d’aujourd’hui, le calibre B09 équipera toute les ré-éditions historiques.
La pièce en édition limitée à 1959 exemplaires sera disponible en mai au prix de 7.700€.
BREITLING AIRLINE EDITION
Restons dans le même registre.
Breitling lance cette année une nouvelle collection capsule en hommage aux mythiques compagnies aériennes du monde. Cette capsule n’est qu’une amorce à ce que l’on découvrira prochainement et régulièrement chez Breitling.
Trois cadrans, en référence à trois compagnies, sont présentés.
Le premier a été réalisé en référence à la compagnie aérienne Swissair. La société anonyme pour la navigation aérienne a été créée en 1931 à l’aide d’un pionnier de l’aviation suisse : Walter Mittelholzer.
Le cadran reprend donc les couleurs du logo actuel, à savoir noir, rouge et blanc. Noir pour le cadran, blanc pour les sous-compteurs, rouge pour les aiguilles en rapport avec des mesures du temps du chronographe (heures, minutes, totalisateur des 30 minutes et des 12 heures) et pour l’échelle tachymétrique. On retrouve également le logo apposé sur le fond transparent.
Vous remarquerez d’ailleurs que toutes les pièces de la capsule possèdent les mêmes éléments rouges. Seules varient les couleurs des sous-compteurs et du cadran allant de paire avec la lunette tournante.
Le deuxième a été réalisé en référence à la plus que célèbre Pan American World Airways, en version courte Pan Am. À l’origine la desserte aérienne de Key West (Floride) en 1926.
On retrouve donc un cadran et une lunette tournante bleu clair, ainsi que des sous-compteurs blancs. Le logo rond est appliqué sur le fond transparent.
Enfin, Breitling a rendu hommage à la célèbre compagnie Trans World Airline, abrégé TWA.
Une autre grosse compagnie américaine née de la fusion de Western Air Express et de Transcontinental Air Transport en 1930. Elle fait partie, avec la Pan Am, et ce durant de nombreuses années, des deux seules compagnies américaines à relier les États-Unis à l’Europe.
Un cadran beige comme la lunette tournante, agrémenté de sous-compteurs gris anthracite.
Hormis ces détails esthétiques, toutes les pièces sont identiques, par leur diamètre de 43mm et leur calibre de manufacture automatique B01.
Des pièces proposées au prix de 7.600€ sur cuir, 8.200€ sur bracelet milanais et 8490€ sur acier “Air Racer”. Disponibles en avril, elles auront une durée limitée, un volume limité, mais pas de numérotation précise sur les boitiers.
BREITLING AUTOMATIC 41
Voici un modèle intéressant.
Il s’agit d’une nouvelle version de la Navitimer, dont on perçoit entièrement l’esprit, mais cette fois dans une montre trois aiguilles date. Tout réside dans sa lunette tournante perlée proche de son cousin chronographe, sans toute sa complexité.
L’on pourra néanmoins calculer quelques éléments, dont sa vitesse.
Elle est équipée d’un calibre 17 certifié COSC, qui n’est autre qu’un 2824 chronomètre retravaillé par Breitling et que l’on peut retrouver chez d’autres modèles de la marque comme des SuperOcéan.
Elle sera bientôt disponible en acier au prix de 4150€.
–
Voilà pourquoi on retiendra cette année Breitling comme une des marques que l’on a préféré sur l’édition 2019 de Baselworld. Encore une fois, un passé reproduit fidèlement qui se conjugue avec une délicate pointe de modernité, et une gamme Navitimer qui évolue avec sens.