Parmigiani Fleurier Bugatti Aérolithe : Un chronographe aérodynamique

Parmigiani Fleurier Bugatti Aérolithe : Un chronographe aérodynamique

L’horlogerie et l’automobile sont deux mondes frères qui ont toujours marché main dans la main. Quoi de plus logique ? Les deux sont faits d’icônes, d’histoires et de légendes et réunissent aujourd’hui un nombre impressionnant de passionnés et de nouveaux venus. Qui sont bien décidés à faire respecter les valeurs qui les composent.

Parfois, ces deux mondes collaborent. Le travail commun de Parmigiani Fleurier et Bugatti en est à mon sens un des plus beaux exemples. Le moment pour moi de revenir sur une montre que j’apprécie énormément : le chronographe Parmigiani Fleurier Bugatti Aérolithe.

La collaboration Parmigiani Fleurier & Bugatti

Tout remonte au début des années 2000, alors que Bugatti cherche à s’associer à une marque afin de créer un partenariat de sens.

Je crois qu’après notre visite des ateliers Bugatti à Molsheim, vous avez pu prendre conscience du degré d’exigence de Bugatti pour la fabrication de ces automobiles et la conservation de son patrimoine. Vous comprenez alors que la recherche d’un partenaire horloger n’allait pas s’effectuer en un claquement de doigts.

Que fallait-il à Parmigiani ? Tout d’abord, une maison indépendante. Logique. Il fallait ensuite trouver dans cette association, des similarités dans certains points de design et dans la parfaite maîtrise de ceux-ci. Sans compter la réalisation technique et mécanique de celle-ci. Ajoutez à cela la même origine italienne de Michel Parmigiani et Ettore Bugatti, et le tour est joué.

Fallait-il encore faire ses preuves.

Pebble Beach, automne 2004. Parmigiani inaugure sa collaboration avec Bugatti en présentant sa Type 370, première montre offrant un mouvement transversal après presque 5 années de recherches et développement. Une montre extraordinaire, qui donne véritablement l’impression de s’immiscer dans les rouages d’une boite de vitesse.

Le partenariat s’étendra à d’autres pièces bien sûr, jusqu’à ce chronographe Bugatti Aérolithe. Et aujourd’hui, Bugatti représente une collection à part entière au même titre que Kalpa, Tonda et Toric.

Bugatti Aérolithe chronographe

Ce chronographe Parmigiani Bugatti Aérolithe s’appuie sur des codes esthétiques propres à la marque automobile et à son histoire.

Prenons les quatre cornes par exemple. Elles ne sont pas plates, mais chacune forme subtilement un léger angle, appuyé par une arrête très fine au centre. Cette réalisation est une franche référence au toit (ou tout aussi bien aux ailes) de la carrosserie “Aérolithe” de la Bugatti Type 57 Coupé Atlantic, dessinée par Jean Bugatti lui-même au début des années 1930.

Ce léger angle produit son effet au poignet comme il devait produire son effet au volant d’une Type 57, à savoir un sentiment aérodynamique assez marqué.

Ajoutez à cet aérodynamique une boite en titane plutôt légère, le milieu de la course est tout présent au poignet.

Il faut voir la Type 57 de profil et observer la partie supérieure de la carrosserie (ou la forme des ailes avant), et remarquer avec justesse que la forme des boutons poussoirs rappelle cette forme, qui revient souvent dans l’architecture de cette splendide française. Aucun détail n’est laissé au hasard, aucun. Si bien que quand l’on retourne la montre, le fond est fermé par une partie métallique et transparente, elle-même scellée par 8 petites vis rondes, rappelant exactement certaines pièces du moteur qui viennent s’insérer autour des porte-bougies.

Le perfectionnisme de Parmigiani Fleurier est poussé jusque dans l’aiguille du chronographe, similaire aux aiguilles du compteur de vitesse et de tours. De surcroît, au sein du compteur de vitesse, juste en dessous de l’aiguille se trouve une fenêtre ou les kilomètres parcourus défilent. Parmigiani a reproduit ce compteur au sein de la montre, où à six heures les jours défilent aussi, à leur rythme.

D’ailleurs, présentée ici avec son cadran d’un bleu “abyss” la pièce est aussi disponible dans une version “crème de menthe” d’un très bel effet.

Pour rendre hommage à la superbe Type 57, Parmigiani ne pouvait pas passer à côté de complications sur la mesure du temps. Le chronographe était donc essentiel pour rendre la pièce complète mais Parmigiani pousse plus loin la référence Bugatti, en proposant un chronographe avec retour en vol. Un compteur de 30 minutes pour le chronographe se trouve à 3 heures. Seule particularité, les poussoirs du chronographe sont inversés et se trouvent sur le côté gauche de la montre, pour le plus grand confort de son utilisateur, il faut l’avouer.

Pour animer le coeur de cette Bugatti, un mouvement manufacturé Parmigiani PF355 qui offre une réserve de marche confortable de plus de 55 heures grâce à son double barillet. Couplé à 28.800 alternances par heures, la notion de vitesse est encore une fois présente.

Pour sceller cet article, et aussi la Parmigiani Bugatti, vient une boucle déployante aux armoiries de Bugatti et en honneur à la mythique calandre de la Bugatti Type 57, qui dissimule au coeur même de la voiture un moteur aux notes subtiles.


Pour plus d’informations, n’hésitez pas à prêter attention la collection Bugatti chez Parmigiani et autres montres de celle-ci.

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