Baselworld 2018 : Tudor Black Bay Fifty-Eight

Baselworld 2018 : Tudor Black Bay Fifty-Eight

Dans un monde idéal, sans tabou ni garde-fou SEO, j’aurais pu intituler cet article : “Tudor fait à nouveau une vraie Submariner”. Je n’en ferais rien, évidemment. Il s’agit ici bien d’une Black Bay, mais ses proportions revisitées nous séduisent plus que jamais ici à l’occasion de ce Baselworld 2018. C’est normal, c’est fait pour. Voici la Tudor Black Bay Fifty-Eight : Une montre de plongée qui va faire battre bien des coeurs, c’est évident.

Baselworld 2018 : Tudor Black Bay Fifty-Eight “Tribute to Tudor Submariner 7924”

Beaucoup en ont rêvé, Tudor l’a fait. Que ce soit parce qu’on a un poignet fin, une vraie nostalgie des montres anciennes ou simplement bon goût (joke !) , qui n’a pas un jour pensé qu’une Black Bay qui aurait les proportions de ses aïeux serait un peu la tool-watch ultime, que l’on peut porter en toute situation sans mettre en péril les études de ses enfants ?  J’ose imaginer que je ne suis pas le seul. 

Tudor nomme donc cette nouvelle Black Bay “Fifty-Eight”, année de production de la désormais célèbre Tudor Submariner 7924. Elle n’était autre que l’équivalent à la rose de la Submariner Rolex 6538 qui répond au doux sobriquet de “Big Crown” et qui fut portée par Sean Connery lors de cette inoubliable rencontre inopinée sur la plage avec Ursula Andres. Vous vous souvenez ? 

Une boîte de 39mm d’ouverture pour à peine plus de 10mm de hauteur, pas d’épaulements de couronne sur la tranche de la carrure et une entre-corne de 20mm. Des proportions idéales pour toute âme sensible aux montres de plongée d’hier et qu’a repris Tudor aujourd’hui. Merci.

Tudor Black Bay Fifty-Eight : Un nouveau mouvement de manufacture

Pour nous faire ce plaisir, la maison au bouclier a développé un nouveau calibre de manufacture Tudor, plus petit et certifié chronomètre d’un diamètre de 26mm pour moins de 5mm d’épaisseur. Le Calibre MT5402 et ses 70h de réserve de marche laissent donc présager de beaux développements du côté de boîtes plus fines, même sur les ouvertures plus grandes. En tous cas, ce qui est sûr, c’est que c’est aujourd’hui possible… Le message est passé.

Tudor Black Bay Fifty-Eight : De belles évolutions esthétiques

Au niveau des codes couleurs, cette Tudor Black Bay Fifty-Eight conserve un cadran noir mat et des index et aiguilles recouverts de super-luminova blanc. Pas d’exagération vintage dans ce sens là et c’est très bien. Cerclage des index, aiguilles, lignes de texte, logo, minuterie ainsi que les marquages de l’insert de la lunette sont eux dorés. Si nous aimons très sincèrement la chaleur d’un cadran “Gilt”, ça fait ici peut-être un tout petit peu beaucoup. Avis très personnel bien évidemment. Perle blanche et triangle rouge à 12h éclaircissent à nouveau un peu tout cela.

Détails intéressants et qui ont leur importance, le crénelage de la tranche de la lunette ainsi que la décoration de la couronne de remontoir ont évolué. Une rose qui n’est plus gravée mais apparaît à présent en relief sur la couronne. On aime beaucoup.

Enfin, dernier détail qui n’en n’est pas un : le tube de couronne n’est plus anodisé comme sur les nombreuses autres variantes de la célèbre plongeuse, qu’il soit noir, bleu ou “Burgundy”. Un détail qui m’avait toujours réellement agacé et qui disparaît aujourd’hui. Un vrai soulagement pour un extrémiste de la fonction qui n’avait jamais compris ce choix purement esthétique.

Tudor Black Bay Fifty-Eight : En quelques chiffres (très) significatifs

Pour les hommes de chiffres et ceux d’entre vous qui veulent aller à l’essentiel, voici en quelques lignes ce qui devrait vous réjouir :


Taille de boîte: 39mm – Hauteur : 11mm
Entrecorne : 20mm
Etanchéité : 200m
Mouvement de Manufacture : MT5402 (COSC)
Réserve de marche : 70h

Prix de vente :
3.360€ sur bracelet acier ; 3.060€ sur cuir ou textile

Les âmes sensibles à l’horlogerie et aux montres de plongée en particulier comprendront instantanément le sens et l’équilibre de cette pièce, je n’en doute pas.

 

Tudor Black Bay Fifty-Eight : Conclusion ?

Bien évidemment, et vous l’aurez compris, cette nouvelle itération de la montre de plongée Tudor est un peu ce que nous attendions de la marque depuis plusieurs années déjà. Soit. Ce n’est pas surprenant.

Mis à part nos petits goûts personnels, cette première journée à Bâle et Tudor particulièrement, nous montrent ô combien le passé n’a pas fini d’inspiré le présent. Nous le savions et assistions déjà depuis plusieurs années à une certaine tendance à la diminution de la taille des boîtes. Boîtes qui malheureusement restaient souvent trop épaisses à cause des tailles des mouvements modernes…

Si aujourd’hui les grandes maisons se mettent à re-developper de plus petits calibres afin de pouvoir à nouveau affiner leurs boîtiers et instaurer un retour à davantage d’élégance au sein des montres de sport, alors je pense sincèrement que c’est une excellente nouvelle ! Pas vous ?

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