Nouvelles Tudor Heritage Black Bay : La Boucle est bouclée

Nouvelles Tudor Heritage Black Bay : La Boucle est bouclée

Tudor. Une rose, un bouclier, une aura couronnée et une côte d’amour auprès des amateurs et collectionneurs qui ne cesse de s’envoler depuis quelques années, tant au niveau des nouvelles créations que des pièces anciennes.

Un effet de mode, du snobisme pour certain, et pourtant. La marque éponyme à la dynastie ayant régné le plus longtemps de façon ininterrompue sur l’Angleterre, nous prouve depuis plusieurs années sa constante capacité à se renouveler et à surprendre. Avec des pièces qui font souvent « mouche », entre inspirations passées et traits de modernité, elle a su créer un univers à son image.

Depuis la North Flag et l’arrivée d’un premier calibre mécanique de manufacture, le MT5602, Tudor affirme que ses créations vont bien plus loin que le savant mélange de codes anciens réinterprétés. Après la Tudor Pelagos, tool watch contemporaine de référence, c’est au tour des déjà iconiques Heritage Black Bay, Burgundy, Blue et Black de bénéficier de ce calibre signature. En plus de ce mouvement de manufacture, la nouvelle évolution de ce diver ultra populaire bénéficie de quelques mises à jour esthétiques, et pas des moindres : laissez nous faire les présentations…

Tudor Heritage Black Bay : Les Evolutions

On garde la même boîte sans épaulements à la large couronne et les aiguilles « snow flake » que l’on aime tant. Le fond s’épaissit légèrement pour faire place à ce nouveau mouvement de manufacture. Pour s’insérer dans la modernité et dans l’essence même de ce qu’est Tudor aujourd’hui, le cadran se débarrasse de certains éléments inspirés de modèles d’époque, tels la rose à midi et la ligne souriante à 6h. Evidemment ces choix ne seront pas du goût de tous les puristes amateurs de vintage. Ce n’est pas grave, ces nouvelles Black Bay ne sont pas des montres vintage et sont bien destinées à voler de leurs propres ailes.

Le bouclier s’impose définitivement en tête d’affiche et trois lignes de texte, droites, font leur apparition à 6h : l’étanchéité à 200m ainsi que les mentions « Chronometer Officially Certified » sur deux lignes. Ça n’a pas l’air de grand chose vu de loin, et pourtant.

On conserve la couronne signée de la rose, qui ne me gène personnellement pas du tout. Après tout,  le fond des boîtes et les couronnes des montres Tudor ont été signés Rolex pendant tant d’années. Aucune incohérence donc en ce qui me concerne.

Le détail qui nous plait : le bracelet riveté

Symbole des codes que nous aimons, les bracelet Oyster riveté est, avec le maillon plié bien évidemment, au sommet de la pyramide, pour ne pas dire les seuls bracelets aciers que nous tolérons (avec le bracelet mesh à l’occasion).

Il est ici revisité par Tudor dans une version robuste et souple, fidèle à ses ancêtres. On aime, même si on l’aurait souhaité un brin plus fin. Cela dit, l’épaisseur des maillons pleins est totalement cohérente avec l’épaisseur de la boîte, et lorsque vous portez au quotidien un bracelet oyster plié, évidemment, c’est tout de suite plus lourd. Mon jugement est peut-être biaisé par trop de vintage, je le confesse aisément…

Un positionnement prix  cohérent

La mention d’un mouvement « de manufacture » : un argument horloger souvent synonyme d’explosion des prix. Ici pourtant, il n’en n’est rien. Lorsqu’on connait la vision initiale d’Hans Wilsdorf lorsqu’il fonda Tudor, de créer des montres de sports durables et d’une qualité exceptionnelle qu’il pourrait proposer à un tarif inférieur à celui des célèbre cadrans couronnés, on se dit que l’héritage a été assuré. Un positionnement prix qui se situera toujours aux alentours des 3200EUR.

La boucle est bouclée.

Nous sommes en présence d’un produit horloger réussi, abouti, ancré dans le passé et résolument tourné vers l’avenir. De très hauts standards de qualités, des codes esthétiques clairs et facilement identifiables et un mouvement de manufacture 100% Tudor, pour un prix qui reste abordable pour ce type de produit.

C’est pourtant simple : dans la cour des grandes maisons helvétiques, avec ce type de spécificités et reconnaissance de marque (qui définit aussi pour beaucoup la côte de l’occasion), il ne sont pas nombreux, pour ne pas dire presque seuls.

Espérons en tous cas qu’ils seront nombreux à suivre la tendance, c’est tout ce qu’on se souhaite !


La voiture des photos vous plaît ? Attendez d’en connaître l’histoire…

C’est une Serafino Allemano. Ça vous dit quelque chose ?

Un nom oublié et pour cause, l’entreprise a fermé ses portes en 1965. Créé en 1928, l’atelier portant le nom de son fondateur s’attaque à la mécanique avant de se consacrer pleinement, dès 1935, à la carrosserie.

Les plus grands noms de l’automobile lui confieront des autos à re-carrosser à commencer par Ferrari avec sa légendaire 166 mais également Maserati, Lancia, Abarth…et bien entendu LA Fabbrica, entendez Fiat.

L’après-guerre marque un tournant dans l’automobile avec l’industrialisation généralisée qui convient rarement aux fins et fortunés amateurs. Pour eux, les plus grands designers et carrossiers italiens produiront des poignées de modèles uniques, les « fuoriseries ».

Allemano carrossera des autos souvent dessinées par le célèbre Giovanni Michelotti dont la production artistique fut énorme. En 1960, on découvre sur une base de Fiat à mécanique Abarth un superbe cabriolet suivi d’un très exclusif coupé grand tourisme.

Pour les amateurs éclairés mais moins fortunés, Allemano reprend la très courante Fiat 1500 qu’il métamorphose en petit coupé 2+2 aux lignes élégantes rappelant étrangement la majestueuse Fiat Abarth 2200

Le modèle ici présenté fait partie des quelques survivantes de la dizaine d’autos probablement produites… une perle rare d’une beauté toute en sobriété immatriculée 1 an avant la fermeture définitive de la légendaire carrosserie Allemano…

Un petit bout d’histoire qui nous plait également beaucoup, vous l’avez compris…

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