Parmigiani Tonda 1950 : L’élégance du nombre d’or

Parmigiani Tonda 1950 : L’élégance du nombre d’or

Gentlemen, aujourd’hui je vous propose une review placée sous le signe de l’élégance. L’élégance des lignes, des courbes et surtout des proportions. Bien loin des tool-watches que j’affectionne habituellement, l’émotion est née aujourd’hui d’un modèle que vous connaissez peut-être, sans doute même. Une montre habillée, une “dress watch” à l’élégance, au design et à la conception qui sortent de l’ordinaire pour nous éblouir en toute simplicité. J’ai nommé, la Tonda 1950 de Parmigiani Fleurier.

“La divine proportion”

L’apparente perfection de cette pièce est tout sauf un hasard. Si l’on connait un tant soit  peu Michel Parmigiani,  le fondateur de la marque, de designer et l’horloger érudit qui se cache derrière  cette pièce, on comprend vite que l’homme ne laisse pas grand chose au hasard. Au coeur de ces créations : Le nombre d’or.

Un peu de géométrie, voulez-vous ?

Ce n’est pas toujours très agréable pour ceux qui n’aiment pas les chiffres, je sais. Nous resterons donc simples, mais croyez moi, c’est nécessaire pour la bonne compréhension de ce qui suit.

Le “nombre d’or”, est une proportion définie initialement en géométrie comme l’unique rapport a/b entre deux longueurs a et b telles que le rapport de la somme a + b des deux longueurs sur la plus grande (a) soit égale à celui de la plus grande (a) sur la plus petite (b) c’est-à-dire lorsque :

Ce nombre irrationnel est l’unique solution positive de l’équation : x2 = x + 1.

Il vaut exactement :

Soit approximativement : 1,618.

Théorie esthétique

Mais quel est donc l’intérêt de cette proportion ? Ce rapport entre deux longueurs se retrouve non seulement  dans la nature (qui fait bien les choses) mais aussi dans des oeuvres majeures musicales (Xenakis ?), architecturales (Le Corbusier ?) ou artistiques (les peintures de Dali ?) ou même littéraires (Paul Valéry). Les propriétés algébriques du nombre d’or sont fortement liées à la suite de Fibonacci, mathématicien italien qui vécu au 12ème siècle, en l’honneur de qui, Michel Parmigiani réalisa d’ailleurs une première pièce, une montre de poche, en 1996.

Cette “divine proportion”  fut interprétée à maintes reprises à travers les siècles de façon mystique et érigée en loi esthétique, sorte de “clé de voute”  de la compréhension des structures du monde physique, de ces critères de beauté et d’harmonie… rien de moins.

Parmigiani Tonda 1950

Connaissant à présent les sources d’inspiration de son créateur, on comprend mieux que cette Tonda 1950, dégage quelque chose de spécial, et c’est indéniable. Tout en apparente simplicité, cette “montre d’alchimiste” respire l’équilibre, l’exclusivité et l’harmonie.

Sa boîte ronde en trois parties aux anses “goutte” si particulières est d’une simplicité instantanément reconnaissable. Son cadran blanc à la finition grenée et aux index appliqués sur lequel se promène les larges aiguilles de forme delta remplies de matière photo-luminescente procurent une lisibilité magistrale doublée d’une belle modernité.

Côté mouvement, l’exclusivité de l’architecture ainsi que l’harmonie sont toujours au rendez-vous. Le calibre mécanique à remontage automatique PF701 est lui aussi un véritable chef-d’oeuvre : 149 composants forment ce coeur mécanique aux finitions côtes de Genève et aux ponts anglés. 29 rubis et un barillet pour 42h de réserve de marche.

Le bracelet en alligator, lui, est signé Hermès. Un complément de qualité et d’exclusivité qui lui va à merveille. La qualité en toute discrétion.

Notre avis :

Vous vous en doutez, nous sommes toujours autant séduits par la simplicité et l’intemporalité de cette pièce. Equilibre, cohérence, harmonie des formes et des proportions pour l’une des montres habillées les plus abouties de ces dernières décennies. Un design original et iconique, presque alchimique,  simplement réussi. Bravo Monsieur Parmigiani.

Caractéristiques techniques :

Prix : 15 700 EUR
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