Bell & Ross BR03 : De retour dans le  Cockpit

Bell & Ross BR03 : De retour dans le Cockpit

Retour sur un modèle emblématique de la marque française de “Time Instruments” : La BR03.

Suite à notre dernier article sur la WW1 Argentium, montre aux inspirations vintage assumées que nous aimons beaucoup, vous avez été nombreux à nous demander de retourner dans le cockpit avec une pièce plus emblématique de la marque. Nous vous avons pris au mot et la voici : Une BR03 92 à la boîte acier, dans son jus et dans son environnement d’origine.


Bienvenido a Colombia
À l’aéroport Olaya Herrera de Medellin.
 Le Cessna 303 Crusader est prêt à décoller et les 4×4 s’affairent sur le tarmac.


Afin de s’assurer que le prochain vol commercial partira à l’heure, il regarde sa montre, son instrument de précision qui sort tout droit du cockpit : Une BR-03 en acier, sur un bracelet Velcro noir. Ils ont tous deux déjà vécu. De nouvelles aventures se profilent à l’horizon. Un instrument simple, efficace, lisible et précis. Tout ce dont il a besoin.

On la connait, certes. Beaucoup l’aime, d’autres moins. Disons que dans ma recherche d’efficacité et de lisibilité, je fais partie de la première catégorie. Quoi de plus légitime en terme de lisibilité et de montre-outil, que de reprendre les codes et le cahier des charges de réels instruments de navigation. Bell & Ross l’a bien compris en l’adaptant légèrement pour en faire une montre-poignet, sans rien sacrifier à l’essence même de cet instrument. La marque lui doit d’ailleurs son succès, BR01 en tête.

Coté mouvement on retrouve un vieux compagnion, robuste et fiable en la présence d’un ETA 2892 qui n’est plus à présenter. Si certains aficionados ont fâcheuse tendance à critiquer ce mouvement, “trop présent” et “basique” selon eux par rapport à certains mouvements de manufacture, je leur rappellerai simplement le but utilitaire de cette BR03 et la fiabilité d’un ETA 2892. Encore une fois, Bell & Ross n’a jamais eu avec ce modèle la prétention de se faire passer pour une manufacture présentant une référence “in-house” mais bien comme un assembleur visionnaire ayant ses spécificités aussi bien en terme de design horloger que de réalisation. C’est aussi cette transparence et cette authenticité que nous aimons.

Justement, bonne question : pourquoi est-ce qu’on l’aime tant ? Parce que tout comme la marque, cette pièce n’essaye pas de se faire passer pour ce qu’elle n’est pas. Je m’explique. Malgré sa fabrication suisse haut de gamme, elle reste minimaliste et utilitaire. Un outil avant tout qui n’essaye pas d’être beau, mais qui privilégie la fonction. C’est justement là tout son charme et sa beauté. Chiffres arabes et indices blancs sur fond noir pour une lisibilité maximum. Têtes de vis apparentes et large boîte carrée en acier satiné avec quelques légères touches polies discrètes sur les arrêtes de la boîte et de la lunette. Jusque ce qu’il faut pour qu’elle soit autant à son aise au bras d’un pilote de chasse en combinaison qu’avec votre diner suit bleu nuit lors d’un évènement “black tie”. 


NDLR :
“Vous sous-entendrez ainsi à vos convives masculins que vous n’êtes pas là pour jouer à
“qui a la 3 aiguilles vintage la plus fine”, non.
Vous laisserez cette récompense prestigieuse à Lionel et à sa Piaget Altiplano,
il le mérite amplement.” Merci pour lui.


Quant à Anja, cette jolie photographe autrichienne, elle a compris le message subliminal. Vous êtes un homme de terrain, vous préférez l’aventure à ce type de mondanité, même si vous en maîtrisez les codes à la perfection. Elle le sait et elle est prête. Enfin, pour que la soirée se termine bien, même si vous n’êtes pas venu en avion, vous veillerez à ne pas garer votre BMW 1200GS trop près du château. Vous pourrez cependant faire semblant de la voler lorsque vous vous éclipserez tous les deux, sur un coup de tête, vers de nouvelles aventures….

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