Jaeger LeCoultre Grande Reverso Automatique : Test, revue et photos exclusives

Jaeger LeCoultre Grande Reverso Automatique : Test, revue et photos exclusives

Ce que j’adore plus que tout le jeudi, c’est de pouvoir vous dévoiler un contenu 100% manufacturé par Les Rhabilleurs (#madeinfrance) en me disant : “Tiens. Il est plutôt cool celui là” ; suivi d’un : “Ils / Elles vont en penser quoi nos ami(e)s derrière leur écran ?”. Et ce jeudi est une nouvelle fois arrivé.

Comme un délicieux rituel qui s’installe dans une relation de couple et que l’on regrette amèrement lorsque, trop souvent, les (bonnes) choses arrivent à leur fin, nos “Tests & Revues” commencent à prendre une certaine importance dans notre ligne éditoriale. Ce n’est pas pour nous déplaire.

Bien imagées pour certains, amusantes pour d’autres et – il faut l’admettre – pas assez poussées pour les Forumeurs, elles n’ont pas pour vocation à entrer dans le détail de la vis du pignon d’un mouvement mais bel et bien à partager avec vous ce que l’on ressent lorsqu’une petite beauté s’installe confortablement à notre poignet.

Ce sera une nouvelle fois le cas pour celle qui suit, dédiée à la délicieuse Jaeger LeCoultre Grande Reverso Automatique. Une montre que Lionel m’a subtilisé autour d’un cocktail et que j’ai retrouvé non loin d’un autre alcool pour la prendre en photos. Je lui laisse donc la parole pour vous présenter celle qui a réussi à le faire évoluer…

Belle découverte.

« It’s an oldie… from where I come from ».

Quand on est jeune, on prend souvent de terribles décisions et des postures idiotes. Ayant atteint un âge avancé, je réalise désormais avec amertume que les années et la sagesse n’améliorent ni la qualité des décisions ni celle des postures. Néanmoins, elles permettent d’avoir suffisamment de temps pour réviser certains jugements hâtifs : les dreadlocks, les pantacourts, le Malibu-Orange, la Machina… et j’en passe évidemment.

En matière horlogère,  je tiens donc à revenir sur deux postulats que j’ai affiché pendant plusieurs années, comme un étendard. Le premier confinait Rolex à une marque de nouveaux riches de droite qui feraient mieux de consulter un bon urologue pour régler leur problème d’érection. J’avais 18 piges j’vous dis ! On pardonne et j’accepte avec joie de manger mon chapeau après l’avoir tiré à mon urologue.

Mon second « statement » (comme on dit dans la comm’) concerne la fameuse Jaeger LeCoultre Reverso. Ici, c’est une histoire plus complexe. Parce que quand on a 18 ans et qu’on s’intéresse aux montres, on a forcément la Reverso dans un coin de la tête. Mais à force de la voir au poignet de trop de jeunes mariés, j’ai frôlé l’overdose et passé plus de 10 ans à ne plus pouvoir la voir en peinture.

Et me voilà passer la nouvelle version de Jaeger LeCoultre Grande Reverso Automatique en or rose au poignet il y a quelques semaines.

En quelques secondes à peine, on comprend pourquoi il n’y a pas d’erreur quand un objet, quel qu’il soit, fini par devenir une icône. Un mythe. Un idéal populaire. Alors quand il faut la rendre au bout d’une dizaine de jour, on ne comprend pas pourquoi… elle faisait partie de la famille. Elle était dans l’intime de la vie.

Ce serait une erreur de penser qu’avec ce mouvement automatique et l’utilisation de l’or rose Jaeger LeCoultre essaye de réinventer ou moderniser le modèle.

Une erreur aussi de croire que la Maison veut lui redonner ses lettres de noblesses, puisqu’en réalité, qu’on l’aime ou la déteste, la Reverso ne les a jamais perdues. En fait, cette montre se passe presque de commentaires. Elle est simplement belle.

On en a tous connu, des montres et des femmes, qui sont simplement belles ; si simplement que ça ne sert presque à rien de vouloir lever le voile et expliquer la beauté. Cela tient juste aux bonnes proportions, à la lumière qu’elle dégage. Tout est une question d’attitude et cette Jaeger LeCoultre Grande Reverso Automatique en or rose n’en manque certainement pas.

Oldie but goldie.

Chaque amateur d’horlogerie a, j’en suis convaincu, une relation particulière avec la Reverso. Comme il en a une aussi avec la Submariner ou encore la Navitimer. Mais il suffit d’un instant pour briser en morceau toutes les convictions qu’on a pu se raconter le soir sous la couette ou pour impressionner les camarades.

Les camarades, du reste, ne s’y trompent pas. Et cette Reverso auto fait mouche à coup sûr. Habillé, ça tombe sous le sens,  elle confine à l’élégance racée. Mais, tu peux me croire, elle est tout aussi à l’aise avec un bon vieux jean Acne (j’ai droit de citer les marques mon pote Les Rhabilleurs ?!) et un bon vieux T-Shirt du samedi après-midi, à l’occasion d’une sortie au jardin d’acclimatation avec le fiston.

Je laisserai d’ailleurs le mot de la fin au dit fiston, Rhabilleur dans l’âme, qui m’a fait son unique remarque, ever, sur l’une de mes montres. Je la retranscris ici en exhaustivité avec l’émotion du père et la fierté du Rhabilleur :

– Papa, c’est comme de l’or ta montre. Tu me la donnes ?

– Ha oui tu l’aimes ?

– Oui. Et comme ça, tu me la donnes et moi je te dirai tout le temps quand il est l’heure des câlins.

Boom!

T’as compris maintenant ce que c’est que l’immortalité ?

Bisou.

RÉFÉRENCE : 3802520

MATIÈRE : Or rose 18 cts

CALIBRE JAEGER-LECOULTRE 967B

MOUVEMENT : Mécanique à remontage automatique, 200 pièces, 28’800 alternances par heure, 42h de réserve de marche

FONCTIONS : Heure-minute, indicateurdes 24h

BOÎTIER : 46.8 x 27.4mm

ETANCHÉITÉ : 30 mètres

BRACELET : Cui ralligator

PRIX PUBLIC : 16500 €

partager cet article

Quitter la version mobile
Quitter la version mobile