OMEGA Seamaster 300 Co-Axial : Test, revue et photos exclusives

OMEGA Seamaster 300 Co-Axial : Test, revue et photos exclusives

Chers amis, je vous le dis sans complexe, il m’est quelque peu difficile de savoir par quel bout commencer pour vous présenter la montre du jour. Non pas parce qu’elle ne m’a pas plu. Loin de là. Mais parce que cette petite coquine a un certain passif chez Les Rhabilleurs. Et ce dernier remonte au mois de Mars 2014… le dimanche 30 plus précisément.

En ces temps ancestraux, nous nous trouvions dans ce petit trou perdu de la Suisse Allemande prénommé Bâle (OK elle est facile celle là…) d’où se déroule chaque année la plus grosse « foire » horlogère de monde. Oui Monsieur. Et c’est à 17h40 très précisément, ce fameux dimanche, qu’après nous être installés pour découvrir les nouveautés de l’année de la marque OMEGA, cette petite beauté nous a été dévoilée.

Elle était là. Installée sur son tapis blanc. Toute apprêtée, même après s’être fait tripoter par des centaines de journalistes avant nous.

Je la regarde. Elle me regarde. Enfin je crois… Et une voix virile nous interrompt pour nous dire : « Messieurs, vous avez devant vous la réédition de la fameuse Seamaster 300 ! ».

Mon cœur vacille. J’entends son balancier faire de même. Est-ce cela qu’on appelle « le coup de foudre » ?

Malheureusement nos routes se séparent pendant un certain temps. Elle, de son côté, se fait désirer quelques mois pour enfin faire la belle au poignet de chanceux « early adopters ». Moi, je continue, tête baissée à faire avancer ce site qui occupe mes journées et mes nuits.

C’est alors qu’il y a quelques semaines je me décide enfin à prendre les devants. J’ose lui demander sa main par l’intermédiaire du service presse du Swatch Group et on ne lui laisse pas le temps de tourner 3 fois sa trotteuse autour de son cadran pour qu’elle s’offre à mon poignet.

La vie est belle. Nous passons nos journées à rigoler, dinons ensemble au restaurant, sortons dans des clubs peu recommandables, je la présente même à mes amis. Certains essaient de l’introduire à leurs faibles poignets. Ils ne font pas le poids, cela va sans dire. Et nous continuons notre petite vie à deux pendant près d’un mois.

C’est alors qu’elle me quitte pour s’envoyer en l’air avec un (une ?) autre. Depuis, la vie n’est plus la même et après une période de dépression, je suis enfin capable de vous écrire ces quelques lignes.

Bref, par cette introduction quelque peu romancée (juste un petit peu), vous aurez compris que notre revue de cette OMEGA Seamaster 300 est enfin sous vos yeux ébahis. #jouissanceextreme

First impressions

Permettez moi tout d’abord un petit retour historique. Le modèle OMEGA Seamaster 300 a vu le jour en 1957 avec la série CK 2913 équipée du calibre 501, affichant un cadran noir, des indexes triangulaires et la fameuse aiguille dite « broad arrow », pour ensuite faire l’objet de diverses déclinaisons.

Je vous invite d’ailleurs à vous rendre sur l’excellent site Moonphase pour découvrir les modèles historiques qui ont servi de référence à OMEGA pour cette Seamster 300 remise sur le devant de la scène en 2014.

Pour faire simple, la Seamaster 300 vient directement contrer, à l’époque, la Submariner qui officie sur le marché des montres de plongée depuis 1953.

La Seamaster 300 est donc avant tout une « Tool Watch » comme on les aime. Robuste mais distinguée, elle revisite parfaitement l’esprit vintage de ses ainées.

Dans sa version acier (elle est également proposée dans une livrée Titane, Or et Platine), elle a tous les ingrédients pour vous taper dans l’œil. Ni trop grosse (41mm), ni trop épaisse (14,78mm), elle est un mix savamment étudié entre héritage et modernité.

Coté face, un cadran extrêmement bien travaillé aux accents vintage (j’y reviens après), côté pile, un mouvement Co-Axaial d’une modernité sans précédent (j’y reviens également plus tard).

Son boîtier reprend le design de la Seamaster de 1957, sa lunette unidirectionnelle de 120 crans émet des cliquetis plaisant et joue avec les reflets de la lumière du fait de sa conception en céramique noir et bâtons et chiffres en « LiquidMetal ».

Bref, les premières impressions sont bonnes. Bien plus que cela. On regrettera juste les maillons centraux de son bracelet acier bien trop brillants.

Cadran & Aiguilles

Ah ce cadran… Noir sablé, il est parsemé d’index creusés dans la profondeur. Une adaptation technique qui marque une rupture avec les versions anciennes, dont les index étaient peints et recouverts de matière luminescente et dont le passage du temps a souvent eu raison d’eux.

Et ces aiguilles… Tandis que la seconde et sa forme reconnaissable entre toutes se pare de blanc – respectant l’originale à l’identique -, celle des heures et des minutes sont facettées et suivent l’axe central pour une lecture quasi parfaite.

De nuit, le spectacle se transforme en une association de couleurs. Bleu pour les indexes et extrémités des aiguilles des heures et secondes. Vert pour celle des minutes et de la lunette.

Sinon, pas de date – respectant le modèle originel – mais un réglage rapide du passage des heures grâce à un mouvement tout à fait spécial…

Le calibre

L’Omega Seamaster 300 Master Co-Axial est en opposition avec le style vintage de la montre. Grâce au fond saphir, le mouvement – à la pointe du progrès mécanique – se dévoile  : le Calibre 8400. Esthétiquement, il bénéficie d’une décoration originale en arabesque de côtes de Genève. Le moindre mouvement se joue de la lumière, pour notre plus grand plaisir.

Mais OMEGA, en plein renouveau depuis plusieurs années, ne se contente pas de jolies décorations. Loin de là…

Non contents d’égaler la précision, l’exactitude et la fiabilité de leurs prédécesseurs Co-Axial, les calibres Master Co-Axial 8400 et 8401 résistent à des champs magnétiques supérieurs à 15 000 gauss. En plus des caractéristiques pointues de son mouvement à spiral en silicium, OMEGA se débarrasse totalement des effets néfastes des champs magnétiques et ce, à sa manière !

La plupart des montres antimagnétiques embarque une cage isolante qui protège – certes – le mouvement des champs magnétiques, mais alourdit considérablement la montre et empêche la pose d’un fond transparent.

C’est ainsi qu’en 2013, OMEGA trouve une parade et annonce la venue de son premier mouvement antimagnétique dépourvu de ce type de cage. Comment ? En se débarrassant des matériaux sensibles aux champs magnétiques et en les remplaçant par des matériaux amorphes, tout simplement…

Un joli tour de passe-passe qui force le respect et campe davantage les solides positions de la marque.

Outre ce tour de force, on notera tout de même que ce mouvement est bien évidemment certifié COSC, qu’il se dote d’un double barillet et permet une réserve de marche de 60h.

Bracelet

Au delà d’être un peu moins à mon goût du fait de cette alliance “brossé / satiné”, il est d’une finition impeccable.

On notera bien évidemment son fermoir à crémaillère breveté permettant un réglage facile. La longueur du bracelet s’ajuste en ouvrant le fermoir, en appuyant sur un bouton et en faisant glisser le fermoir intérieur jusqu’à la position souhaitée.

Un procédé ingénieux et hyper utile.

Les avis

Que voulez vous que je vous dise ? C’est bien trop facile. Les avis sont unanimes.

En plus de plaire à toutes et tous, cette Seamaster 300 épate par ses proportions, sa qualité de finitions et son rapport qualité / prix juste exceptionnel. Enfin… un tout petit peu moins depuis la hausse des tarifs des montres Suisses la semaine dernière…

Mais qu’à cela ne tienne. Son charme opère à 100% et ceux qui cherchent une montre de plongée robuste mais élégante, tout en étant un peu soulés de voir des Subs aux poignets de tous, l’envisagent immédiatement comme une véritable rivale à moindre coût.

Bref, si elle a su me taper dans l’œil, sachez qu’elle saura très probablement en faire autant à votre entourage. Parole de Rhabilleur.

Oui mais donc ?

Je terminerais tout simplement cette énième « revue » (et ma dernière gorgée de whisky) en vous rabattant les oreilles sur le fait que cette OMEGA Seamaster 300 est officiellement entrée dans mon TOP 10 des montres actuelles les plus désirables et désirées.

Elle a tout d’une grande sans être prétentieuse, sait rester à sa place sans se laisser faire et ne perd jamais une seconde pour vous rappeler qu’elle s’accrochera à vous pour toute une vie.

Et sachez que je suis loin d’être faux-cul (en référence à mon précédent jeu de mot sur ce trou de… Bâle). Ok j’arrête là. Je crois qu’il vaut mieux…

Ah si ! Big Up pour mon pote Eric qui a eu la patience de passer quelques temps devant mon objectif et, OMEGA, tu sais, on a rendez-vous dans un mois. Alors t’as intérêt à me faire vibrer une nouvelle fois ! #pression

Prix

Ce fameux rapport qualité / prix se situe donc aux alentours de 4 900€. L’équivalent d’un Piano droit Yamaha on ne peut plus classique. Perso, moi, le Piano, ça fait longtemps que j’en ai pas touché un…

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