Hamilton Pan Europ : Test, revue et photos exclusives

Hamilton Pan Europ : Test, revue et photos exclusives

Avec Lionel comme « testeur initial », Geoffroy caché derrière sa capuche en guise de modèle et moi même qui ai profité de son emprunt temporaire pour passer quelques jours avec elle, je peux vous dire que la montre Hamilton que nous vous présentons aujourd’hui en a déjà connu des poignets… coquine. Et, autant vous le dire tout de suite, nos poignets l’ont pas mal kiffé en retour… #Love

Vous le savez très probablement, Hamilton – propriété du Swatch Group – est une marque extrêmement intéressante de par son histoire et ses produits. Des montres proposées à un rapport qualité / prix quasiment imbattable sur le marché des marques de montres mécaniques dites « premium ».

Il était donc grand temps que nous nous mettions au travail et que nous profitions de nos entrées chez Swatch pour subtiliser quelques garde-temps de la marque préférée des « Men in Black » pour vous en parler plus précisément.

Nous commencerons par le modèle Pan Europ, dévoilé l’année dernière à l’occasion de la foire de Bâle qui, du haut de son look rétro-sportif, s’inspire d’un modèle éponyme lancé en 1971, équipé à l’époque de l’un des premiers mouvements chronographes automatiques au monde.

Si Hamilton s’est offert le plus beau placement produit de l’année 2014 au cinéma avec Interstellar, elle s’offre ici la Une des Rhabilleurs ainsi que notre toute première « Revue » de l’année. Classe !

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First impressions

Il faut dire qu’Hamilton fait les choses plutôt bien pour satisfaire une cible d’amateurs et passionnés de tous âges, CSP et autres nomenclatures dont nous nous fichons pas mal chez Les Rhabilleurs.

Lorsque l’on observe pour la première fois cette Pan Europ, un sentiment de robustesse accompagné d’un soupçon de finesse se fait sentir. Sa boite en acier de 42 mm de diamètre est assez fine (12 mm d’épaisseur) pour ne pas être trop imposante et suffisamment travaillée pour coller parfaitement aux courbes d’un poignet peu épais comme le mien ou celui de Geoffroy (l’homme derrière la capuche). De quoi rendre son look rétro-sportif immédiatement attachant.

Il ne faut donc que quelques secondes pour apprécier son cadran haut en couleurs (mais pas trop) au poignet. Un premier bon point.

Pour le reste, l’arrière de la boite laisse visible un mouvement mécanique automatique ETA – je reviendrai sur ce point – et le tout est attaché par un bracelet en tissu accordé aux couleurs du cadran d’assez bonne qualité.

Cadran & Aiguilles

Parlons en justement de son cadran. Proposé en deux versions, l’Hamilton Pan Europ que nous avons testé affiche un cadran bleu accordé à un rehaut blanc flatteur.

On peut y voir aisément la date et le jour de la semaine indiqués à 3 heures, sur un cadran circulaire entouré de cornes anguleuses. L’ensemble encadre une lunette en aluminium rotative unidirectionnelle à 120 crans.

Le rehaut blanc et le revêtement Super-LumiNova des aiguilles rendent la lisibilité des heures et minutes absolument impeccable. Un rouge vif domine le marquage des heures entre 12h et 3h ainsi que la fine aiguille des secondes.

Le calibre

Si Hamilton a été créée en 1892 à Lancaster, en Pennsylvanie (États-Unis), elle allie aujourd’hui l’esprit américain avec la précision des derniers mouvements et nouvelles technologies suisses, du fait d’être propriété du Swatch Group.

En 2014, Hamilton plaçait la barre encore plus haute pour sa gamme Pan Europ avec un mouvement automatique exclusif et performant : le calibre H-30 et ses 80 heures de réserve de marche.

Il s’agit d’une évolution, qui a pour différence principale avec ses prédécesseurs d’être réglé en usine une fois pour toutes par laser, et ne plus disposer de possibilité de réglage ultérieure. Un gage de précision qui a cet inconvénient de totalement “skipper” l’intervention future d’un horloger indépendant.

Une politique de groupe qui, certes permet l’accès à une certaine innovation, mais qui au delà de réduire le champs d’action des indépendants, nous rend toujours plus pieds et poings liés avec une marque.

Après, chacun voit midi à sa porte. N’est-ce pas ? Une chose est certaine, pour une montre proposée à moins de 1,000 €, le moteur qui la fait battre est de très bonne qualité.

Les avis

Il n’y a pas à dire, cette montre dispose d’un certain charme qui n’en laisse certains et certaines pas indifférent(e)s !

Son code couleur, sa présence au poignet et son look rétro lui confèrent une réelle sympathie de la part d’un entourage assez hétéroclite. Ceux qui connaissent Hamilton apprécient cette réinterprétation d’un classique de la marque. Ceux qui pensent encore que le design d’une Submariner est bien trop m’as-tu-vu alors qu’ils portent une Ice-Watch au poignet, reconnaitront que cette montre pourrait bien leur convenir.

Les avis sont donc extrêmement positifs autour de cette Pan Europ je dois dire. Un autre bon point pour la p’tite !

Oui mais donc ?

Eh bien Hamilton réussit ici un bon compromis entre style rétro (sans en faire trop) et technologie mécanique de pointe. On notera qu’il ne s’agit pas ici d’une montre de plongée comme la lunette unidirectionnelle pourrait le laisser croire. Pas de couronne vissée et une étanchéité de 5 bars, donc pas de folie lors de vos vacances aux Maldives.

En revanche, il vous sera toujours possible de changer de bracelet puisque la marque propose en plus du NATO amélioré avec empiècement cuir et boucles brossées de section carrée, un combiné cuir noir/synthétique rouge vif. Le tout pouvant être changé en deux temps trois mouvements avec un outil livré par Hamilton.

Il s’agit donc bien d’une montre “coup de cœur” que l’on peut s’offrir sans trop se poser de questions existentielles et dont on ne se lassera pas. Hamilton ayant bien joué son coup avec un design appréciable et un code couleur loin d’être criard.

Prix

Le tout à un prix – comment dire ? – très attractif de 895€. L’équivalent d’un iPhone 6 (32 Go) pour une durabilité d’utilisation que l’on espère 50 fois supérieure, voir plus.

 

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