Cap Horlogerie : Les Rhabilleurs et l’école des horlogers

Cap Horlogerie : Les Rhabilleurs et l’école des horlogers

Il y a 10 jours, Les Rhabilleurs ont testé pour vous la formation montre automatique proposée par Cap Horlogerie. Retour sur une journée riche de savoirs où Benjamin et Gaulthier ont joué les apprentis horlogers.

Dimanche 8 février, 9h00

Le rendez vous est fixé à l’atelier Cap horlogerie dans le 9eme arrondissement de Paris, à deux pas de l’hôtel Drouot et des Grands Boulevards, au 28 rue bergère 75009 Paris.

Nous sommes accueillis par Kader et Elias, nos professeurs du jour, autour d’un café et de viennoiseries. Après avoir fait la connaissance de chacun (nous sommes 4 participants à l’atelier du jour) et avoir enfilé nos blouses blanches, nous commençons la formation par un rappel historique sur l’horlogerie. Nous suivons sur une frise, une sélection des évolutions horlogères depuis les prémices de la mesure du temps à nos jours.

Suite à cet exposé d’Elias, Kader prend la main et nous présente la chaine cinématique d’une montre. Les termes techniques commencent à pleuvoir !

Après la théorie, la pratique…

Chacun s’installe donc devant la montre mise à disposition par Cap Horlogerie et s’apprête à découvrir comment est composé un calibre ETA 2824-2.

Après avoir fait le point sur les outils mis à disposition, nous pouvons ouvrir les boitiers des montres et en sortir le fameux mouvement mécanique.

La matinée est consacrée à démonter le mouvement pièce par pièce grâce aux conseils de nos professeurs. De plus, nous disposons sur nos établis respectifs d’un ipad personnel qui diffuse pas à pas les différentes étapes de l’opération. Il s’agit d’un véritable plus qui permet d’avancer à son rythme. Kader et Elias passent d’un établi à l’autre afin de répondre aux multiples questions des stagiaires assidus que nous sommes.

Vers 12h30/13h, nous stoppons le démontage du mécanisme afin d’aller déjeuner dans une brasserie à deux pas de l’atelier.

De retour vers 14h, nous continuons à démonter le mouvement. Chacun retient son souffle au moment de retirer le ressort spiral de son mouvement.

Nous finissons par nous retrouver face à la platine du mouvement. C’est donc le moment de lui faire prendre différents bains afin de la nettoyer des éventuelles oxydations dont elle aurait pu être tachée.

Nous allons pouvoir attaquer le remontage et la lubrification de différentes pièces. On enfile alors des doigtiers afin d’éviter de déposer des traces sur les pièces venant de passer au bain.

Le remontage est facilité par le fait d’avoir consigné dans les cases séparées d’une boite les différents éléments composant notre mouvement. Puis vient le moment tant attendu où le mouvement reprend vie. Ce moment est réellement magique.

Nous finissons le remontage par un passage au chrono-comparateur afin d’ajuster au mieux la précision de notre mouvement.

La journée se termine et si nous finissons par remettre nos mouvements dans leur boitier vers 19h, nous quittons finalement l’atelier vers 20h30 après avoir discuté entre passionnés.

Le bilan de la journée est très positif. Ce stage s’adresse aux passionnés et bien plus qu’une initiation, il offre une véritable découverte du métier d’horloger. Cap Horlogerie met à disposition des outils de qualité et prend patiemment le temps d’accompagner les stagiaires dans les différentes étapes de la formation.

On notera par ailleurs que Cap Horlogerie propose une offre assez large qui va de la simple réparation/révision, à la conception en passant par l’expertise. Pour plus d’informations, nous vous invitons à consulter leur page ici : Cap Horlogerie

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