MB&F HM6 (Horological Machine N°6) Space Pirate (pics & video)

MB&F HM6 (Horological Machine N°6) Space Pirate (pics & video)

En voilà une montre qui sait faire parler d’elle en ce moment ! Depuis sa présentation “officielle” la semaine dernière, les commentaires vont bon train. MB&F nous livre un nouvel OHNI (Objet Horloger Non Identifié) qui, vous allez voir, ne ressemble à rien, mais alors RIEN du tout, de tout ce que vous avez pu voir auparavant. Découverte.

Si avec la HM5, MB&F nous incitait à prendre le volant d’une Lamborghini Miura, avec la HM6, Maximilian Büsser revient à ses premiers amours, où le design associé à la Haute Horlogerie nous transporte loin des conventions.

Car ce n’est plus un secret pour personne, les montres réalisées par MB&F s’inspirent des dessins animées japonais des années 1980 dont Maximilian Büsser est grand fan.

MB&F HM6 – Design et inspirations

La MB&F HM6 Space Pirate est donc inspirée par un dessin animé japonais qui a marqué Maximilian Büsser dans son enfance (tout comme nous) : Capitaine Flam.

Souvenez vous : Caaaaaaaapitaine Flam tu n’es pas, de nôtre voie lactée…

Le capitaine Flam disposait en effet d’un vaisseau spatial, nommé le Comet, composé de deux sphères reliées par une passerelle tubulaire. Maximilian Büsser en a imaginé deux réunis en un pour créer les bases de la HM6 Space Pirate.

Même si, au premier regard, il est difficile d’aimer ou de détester ce garde-temps, certains apprécierons certainement ses lignes courbes, sa forme plus douce et plus organique que les précédentes Machines.

Un design que l’on doit au designer Eric Giroud, comme pour toutes les précédentes Horological Machines. Cette HM6 a la particularité d’être (presque) dépourvu d’angle. Ici, la rondeur prime y compris et surtout au niveau des dômes saphir, que MB&F utilise et maîtrise depuis la HM3.

MB&F HM6 – Un mouvement d’une extrême complexité !

Il a fallu plus de trois ans pour développer le moteur de la HM6. Les indicateurs semi-sphériques des heures et des minutes tournent sur des roulements en rubis à la verticale, à 90° par rapport au plan du mouvement, ce qui est très rare dans une montre bracelet tant la construction du rouage nécessaire est complexe.

Le tourbillon central perché au-dessus du mouvement a été développé par MB&F, expressément pour la HM6. Le choix de ce type de régulateur a été déterminé par l’espace disponible sous le dôme en saphir, trop restreint pour abriter le pont supérieur d’un balancier classique.

Ce tourbillon volant peut être protégé des rayons UV (qui nuisent aux huiles de l’échappement et du mouvement) par un bouclier semi-sphérique rétractable actionné par une couronne à 9h.

Les deux turbines sphériques sont entraînées par le mouvement du rotor de remontage, via un rouage qui multiplie le nombre de rotations. Comme le frottement de l’air s’accroît de manière exponentielle en fonction de la vitesse, lorsque le remontage s’effectue trop vite, le frottement de l’air sur les turbines s’accroît et la vitesse excessive est alors compensée, ce qui minimise l’usure.

MB&F HM6 – Boitier

Le boîtier de la HM6 a été usiné dans deux lingots massifs de titane grade Ti-6Al-4V (Grade 5) emprunté à l’aérospatiale. Cet alliage bénéficie d’une haute résistance à la corrosion et d’une faible conductivité thermique. Les courbes sophistiquées rendent les finitions complexes : le polissage et le satinage de la Space Pirate demandent plus de 100 heures de travail.

La ceinture longitudinale en titane autour du boîtier comporte une ouverture circulaire qui contourne le dôme central. Au verso, la ceinture aplatie est fixée à un disque métallique au centre du verre saphir. Cette sangle sert de renfort au boîtier dans son ensemble et de support aux cornes mobiles. Cornes mobiles qui permettent au bracelet d’épouser la forme du poignet.

MB&F HM6 – Vidéo

Quoi de mieux qu’une vidéo pour vous expliquer comment fonctionne cette Horological Machine N°6 :

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