Omega Speedmaster de 1957 à nos jours…

Omega Speedmaster de 1957 à nos jours…

A l’occasion de l’ouverture de sa boutique Parisienne au 12 rue de Sèvres (Saint-Germain-des-Prés)Omega organise une exposition exceptionnelle dédiée à sa principale icône : la Speedmaster. L’occasion pour nous de revenir sur une histoire riche et captivante qui dure depuis plus de 57 ans…

L’Omega Speedmaster est non seulement une icône phare du paysage horloger de la seconde moitié du 20ème siècle, mais elle tient aussi une place toute particulière dans le cœurs des collectionneurs.

De la première série (CK2915) à la génialissime Dark Side of the Moon (revoir le test complet ici ), Omega nous / vous propose donc de découvrir du 20 juin au 12 juillet quelques unes des plus pièces de son musée dans sa boutique Parisienne.

Nous y sommes allés et, croyez nous, il s’agit là d’une VRAI belle rétrospective avec des montres à tomber par terre. Si vous nous permettez l’expression… (Houston, we’ve had a problem).

En guise d’avant goût, permettez-nous de revenir sur 8 modèles iconiques de Speedmaster qui ont marqué son histoire et révèle aux amateurs, connaisseurs ou simples curieux les anecdotes et aventures de ce mythe horloger.

Omega Speedmaster 1957 (CK2915)

Tout a commencé en 1957 lorsque Omega présente sa gamme de montres professionnelles comprenant la Seamaster 300, la Railmaster et la toute première Speedmaster (référence CK 2915).

Une première mondiale avec son échelle tachymétrique inédite placée à l’extérieur du cadran et du verre saphir pour s’intégrer au boiter.

Son fameux calibre 321 à remontage manuel anime une aiguille des heures de type Broad Arrow.

Omega Speedmaster 1959 (CK2998)

C’est en 1959 que Omega dévoile une nouvelle version de sa Speedmaster : le modèle CK 2998.

Ici, les aiguilles d’origines sont remplacées par des aiguilles Alpha (plus fines) et la lunette tachymétrique est en aluminium noir pour plus de lisibilité comme les modèles de nos jours.

C’est ce modèle qui fût sélectionné par les astronautes du programme Mercury faisant de celle-ci la première montre officiellement portée dans l’espace, deux ans avant les fameux tests qui firent de la Speedmaster la montre officielle de la NASA pour toutes les missions habitées.

Omega Speedmaster 1963 (ST105.003)

C’est ce modèle qui connut un tournant décisif dans la quête de la Lune.

Présentée en 1963, toujours animée de son calibre 321, la ST105.003 est le modèle exact qui fut livré à la NASA pour des tests. Honorant une commande de chronographes passée en octobre 1964, le représentant d’OMEGA pour l’Amérique du Nord livra à la NASA un certain nombre de ces modèles sans savoir vraiment pourquoi, ni en informant le siège de la marque à Bienne.

Mise en concurrence avec d’autres modèles de marques concurrentes et après une série de tests très poussés, l’Omega Speedmaster sorti grande gagnante.

Elle devint donc la montre “officiellement certifiée” pas la NASA qui en commanda d’autres exemplaires pour en équiper ses astronautes.

Omega Speedmaster 1964 (ST105.012)

Alors que la marque ne savait pas ce qui se tramait à Huston, Omega s’employait à faire évoluer le design de sa Speedmaster.

Pour mieux protéger les poussoirs du chronographe, Omega conçut un boitier légèrement évasé, avec un côté droit élargi de manière à mieux les recouvrir.

Ce boitier asymétrique devint un trait caractéristique du design de la Speedmaster dans le monde entier. On y voit également apparaitre la mention “Professional” sur son cadran en référence à son importance au sein de la gamme professionnelle d’Omega.

En 1967 elle est rebaptisée ST145.012, modèle qui fût le dernier à héberger le calibre 321, mouvement qui s’était montré irréprochable lors des 6 alunissages…

Omega Speedmaster 1968 (ST145.022)

Un an avant que Neil Armstrong et Buzz Aldrin ne posent un pied sur la Lune, Omega lança un nouveau mouvement pour sa Speedmater : le calibre OMEGA 861.

Plus optimisé que le 321, ce calibre à remontage manuel est continuellement modernisé depuis et équipe toujours la Speedmaster Moonwatch de nos jours.

Omega Speedmaster Mark II

Première évolution notable par rapport au boitier de la Speedmaster, la “Mark II” fût lancée en 1969.

Décliné en plusieurs versions et animé par le calibre 861, le boitier en forme de tonneau surnommé “Pilot Line” trouve ses origines dans un projet mené confidentiellement par Omega au nom de code “Alaska” : une version optimisée et renforcée pour une activité extra véhiculaire sur la Lune (moins de point d’accroche, plus de protection…).

Ici un modèle prototype extrêmement rare développé avant 1969

Omega Speedmaster 125

La Speedmaster 125 fut créée en 1973 pour célébrer les 125 ans de la fondation d’Omega en 1948.

Ce modèle avait en outre la particularité d’être animé par le calibre 1041, premier mouvement chronographe automatique officiellement certifié chronomètre. Limité à 2000 exemplaires, il constitue une pièce extrêmement convoitée par les collectionneurs !

Omega Speedmaster X33

Dernière de notre présentation, la Speedmater X-33 est issue d’un projet secret de la NASA tournant autour d’une nouvelle navette spatiale.

Pourquoi terminer sur ce modèle ?

Tout simplement car il s’agit d’un modèle digital développé avec le concours d’astronautes et pilotes professionnels qui fût lancé en 1998. Pour la petite histoire, son lancement s’est d’ailleurs fait depuis la station spatiale internationale MIR, au poignet d’astronautes en contact direct avec Huston.

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