A. Lange & Söhne Rattrapante Calendrier Perpétuel 1815
Retour sur le Grand Prix d’Horlogerie de Genève, tout particulièrement sur la reine de la soirée, nous parlons bien évidemment de celle qui s’y est vue remettre deux distinctions ainsi que 2 prix lors de l’exposition MunichTime : l’incroyable A. Lange & Söhne Rattrapante Calendrier Perpétuel 1815.
C’est un record pour une montre Allemande et la première fois dans l’histoire du GPHG qu’une marque de montre non Suisse gagne dans la catégorie « Grande Complication ». Sans compter le fait qu’elle a également gagné le prix du public de la compétition.
Pourquoi ? Tout simplement parce que cette montre est à la fois techniquement, mécaniquement, esthétiquement, fascinante.
Un petit descriptif s’impose…
Depuis le lancement du Datograph il y a 14 ans, A. Lange & Söhne a toujours posé de nouveaux jalons dans la construction de chronographes exigeants, en réalisant 7 mouvements manufacturés.
La 1815 Rattrapante Quantième Perpétuel vient donc compléter une illustre série en faisant partie des chronographes à rattrapante haut de gamme. En témoigne le poussoir situé à 10 heures de son cadran. Le mécanisme qu’il active est visible à travers le fond transparent en verre saphir et compte parmi les plus fascinants que l’on puisse trouver dans un mouvement de montre.
L’activation des chronométrages simples ou de temps intermédiaires s’effectue de manière classique et précise via deux roues à colonnes. À l’aide de l’aiguille de chronographe et de la rattrapante qui se chevauchent au centre, de nombreux temps intermédiaires peuvent être chronométrés au sein d’une minute.
À 12 heures se trouvent le compteur des minutes et l’indicateur de la réserve de marche. L’aiguille plus longue en acier bleui renseigne sur le nombre de minutes chronométrées. Quant à l’aiguille dorée, plus courte, dans le cercle intérieur, elle signale qu’il est bientôt temps de redonner de l’énergie au mouvement au moyen de la couronne.
Son calibre de manufacture L101.1 que voici se constitue de, attention : 636 composants ! Plus de 100 font partie du mécanisme du quantième perpétuel.
Ce mécanisme ne tient pas seulement compte des mois de différentes longueurs au cours d’une année calendaire, mais aussi de toutes les années bissextiles jusqu’en 2100.
Selon le calendrier grégorien, cette dernière n’est pas une année bissextile, c’est pourquoi le calendrier devra exceptionnellement être avancé à la main en pressant une touche. Il en ira de même lors de toutes les années séculaires suivantes, donc par la suite, en 2200.
Les indicateurs calendaires, allant de pair, se trouvent à 9 et 3 heures. Le cadran auxiliaire de gauche indique la date et le jour de la semaine et celui de droite le mois et l’année bissextile. Sous la petite seconde, à 6 heures, le disque lunaire en or massif, redessiné, reproduit si précisément la révolution synodique du satellite de la Terre que l’affichage devra être corrigé d’un jour dans 122 ans seulement.
Impressionnant n’est-ce pas ?!
