Il est 23h30 dans le 7ème arrondissement de Paris. Costume noir, chemise blanche aux manches retroussées et cravate bleue à rayures, Stéphane s’approche du Bar d’un pas décidé pour offrir une tournée à ses amis. Avec sa carrure imposante et ses billets à la main il n’aura aucun mal à capter l’attention du serveur pour commander ses 3 bières…
Non loin de là, Nicolas accoudé au comptoir me fait signe et je remarque l’objet brillant qui orne le poignet du garçon qui récupère sa monnaie à ma gauche. Intrigué par l’intéressant contraste entre les tailles et l’aspect “Rétro-Chic” je ne peux m’empêcher de m’informer.
“Elle me vient de mon grand-père” me dit-il. “C’est une Favre-Leuba...”
La montre est très souvent synonyme d’héritage, de souvenirs. Comme si elle nous permettait de ne pas oublier nos origines. Mon père, lui aussi, a reçu de mon grand-père une Universal Genève. Effet immédiat devant la beauté de l’objet : “Pourquoi ne pas en collectionner d’autres ?” (et oui, les chiens ne font pas des chats). Qu’en sera-t-il pour Stéphane ?
L’intérêt d’une montre ne réside pas seulement dans sa complexité, sa beauté et encore moins dans son prix mais essentiellement dans le(s) plaisir(s) qu’elle procure à son propriétaire. Plaisir de connaitre l’heure mais aussi de la donner, plaisir de contempler l’objet qui entoure son poignet mais aussi de se sentir admiré…
Stéphane a choisi simplicité, sobriété et distinction… et c’est tout à son honneur…