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Joseph Cheaney & Sons : Purely (Hand)Made in England

Joseph Cheaney & Sons : Purely (Hand)Made in England

Vous le savez, il y a bientôt dix jours nous étions dans la capitale anglaise pour le Salon QP, rendez-vous horloger à l’anglaise dont nous vous avons parlé. Nous avons donc vu des montres et encore des montres, mais ne nous sommes pas arrêtés là. Vous commencez peut-être à nous connaître un petit peu, vous savez que nous apprécions, comme vous très certainement, tout type d’artisanat et de travail bien fait, lorsque celui-ci traduit un véritable savoir-faire et redonne à l’être humain ses lettres de noblesse et sa dignité. Par ces temps obscures, il semblerait que cette tendance ne soit pas exactement “à la mode”…

Nous nous promenions donc entre deux galleries à la recherche de marchands de montres anciennes et d’occasion, avec cet espoir secrètement dissimulé, de tomber sur cette pépite, peut-être une vieille 3 aiguilles Smiths De Luxe dans l’esprit de celle que portait Sir Edmund Hilary lorsqu’il conquît le sommet de l’Everest. Peut-être même un chronographe militaire CWC ou Hamilton, ayant été produit selon le cahier des charges de la RAF ? Ces trouvailles sont malheureusement restées à l’état de rêve et il faut bien avouer que nos recherches ont été peu concluantes, j’irai même jusqu’à dire assez décevantes. Nous y reviendrons et y consacrerons un article prochainement pour qu’il ne vous arrive pas les mêmes mésaventures…


« Joseph Cheaney & Sons »
Une autre découverte, non-horlogère pour une fois mais qui nous a redonné le sourire


Vous connaissez ? 

Joseph Cheaney & sons

Brogues, Oxfords, Monk shoes, mais aussi loafers et bottines. Des patines, des couleurs et des formes dans la plus pure tradition anglaise où le savoir faire séculaire se perçoit au premier coup d’oeil. Nous venons de pénétrer dans leur boutique du 21(b) Jermyn St.

Joseph Cheaney & sons

Un tout petit bout d’histoire pour pleinement comprendre d’où vient ce savoir faire. Voulez-vous ?

Joseph Cheaney, artisan chausseur, fonda sa compagnie en 1886. 10 ans plus tard, en 1896, il installait son usine à l’endroit où elle se trouve toujours aujourd’hui, dans le Northamptonshire. Cette tradition fut transmise de père en fils de façon ininterrompue jusqu’en 1966, date à laquelle Cheaney fut récompensé par le “Queen’s Award for Industry” et vendu à un autre grand chausseur : Church & Company.

En  2009, les cousins Jonathan et William Church, dont les familles fabriquent déjà parmi les plus belles chaussures anglaises depuis 5 générations rachetèrent la marque pour en faire ce qu’elle est aujourd’hui. Laissez-moi vous dire que Joseph Cheaney serait sûrement très fier des ses nouveaux fils d’adoption.

Nous vous conseillons vivement d’aller y faire un tour lorsque vous serez à London, ne serait-ce que pour le plaisir des yeux car il faudra tout de même prévoir un budget conséquent. L’excellence à un prix c’est certain, mais c’est un investissement qui dure si vous savez en prendre soin et qui procurera de nombreuses années de plaisir à vos petits pieds (je ne parle évidemment pas des premiers jours…).

La montre : Une Rolex 1675 de 1978

Nous parlons tradition, nous parlons émotions alors surtout on ne change rien et on reste dans l’esprit. Accompagner ce mini shooting d’une belle pièce, pas une nécessité, mais une vraie tentation, surtout lorsque notre ami Gregory (Le Guide des Montres) se trouve justement là avec l’une de ses montres fétiches : une 1675 dans son jus au indices vanille et à l’insert pepsi légèrement passé tirant vers le fuchsia, juste ce qu’il faut pour s’adoucir sans sombrer dans le rose, parfois plus difficile à porter.

Vintage Rolex 1675

J’ai beau être quelqu’un de très sobre, n’ayant à priori pas d’affinité particulière ni avec le rouge, ni avec les bracelets en acier, si ce n’est un oyster, et encore. Et bien sans surprise aucune, le voyageur que je suis (ai été ?) est tombé amoureux, comme un gamin de 10 ans lors de sa première classe verte.

Une belle épaisseur de boîte, comme ont toutes les 1675, assure une belle présence sans jamais venir perturber le tombé de la patte de manche. Les proportions parfaites, le retour à l’essentiel. Le dateur silver est brossé et lui assure une superbe lisibilité, encore accentuée par la présence de la loupe.

Que dire de plus si ne n’est qu’elle restera sûrement à jamais la GMT de référence, montre de Thomas Magnum et choix de Karl Friedrich Scheufele, ce n’est pas un hasard. Ô non. 

Le type de montre qui vous illumine le regard chaque matin et fait naître ce petit rictus au coin de votre bouche lorsque vous la passez à votre poignet, c’est ça, un sourire. La montre dont on ne se fatigue pas, la montre dont on ne se lasse pas. Timeless.

Bon choix Greg, très bon choix. Je ne pense pas qu’il explique à lui seul l’intensité de ta bonne humeur, mais c’est un début d’explication !

2 réponses à “Joseph Cheaney & Sons : Purely (Hand)Made in England”

  1. Merci pour le clin d’oeil Les Rhabilleurs 😉
    Je repense encore à ce (long) shoot vous attendant sagement dans le fauteuil…

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