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Rencontre – Bertrand Burgalat, l’homme Drive de Cartier

Rencontre – Bertrand Burgalat, l’homme Drive de Cartier

Lorsque le nom « Drive » a raisonné au creux de nos oreilles dans les couloirs du SIHH avant la présentation officielle de cette nouveauté signée Cartier, l’idée d’une montre sportive pour Gentlemen Drivers a immédiatement traversé nos esprits. Une évidence qui s’est avérée être bien loin de la réalité à la vue de celle que nous vous présentions hier et que nous décryptons à nouveau ici.

Vous connaissez en effet toutes et tous le fruit du design Cartier Drive dont les lignes et fonctionnalités ne correspondent en rien à celles d’une montre dédiée au monde automobile. Aussi réussie soit-elle.

Mais alors que se cache t-il derrière l’esprit “Cartier Drive” ? Quelles valeurs Cartier souhaite t-elle véhiculer avec cette nouvelle création ? Des interrogations auxquelles nous allons tenter de répondre aux côtés de Bertrand Burgalat, homme confidentiel, parfois Pop et toujours très harmonieux…  Rencontre.

Cartier Drive Wristshot

© Photos : Vanessa Moselle

Avant de lire les lignes qui suivent, partons si vous le voulez bien sur l’idée d’interpréter la notion de “Drive” comme la force motrice qui nous pousse vers l’avant. Cette force, cette motivation qui nous anime, qui diffère selon chacun de nous. Cela vous convient-il ?

Forts de cette interprétation très personnelle, faisons le lien avec celui que Cartier a souhaité mettre en avant pour incarner « l’homme Drive » sur notre hexagone : Bertrand Burgalat. Un choix inattendu et pourtant si judicieux…

Montre Cartier Drive Essentials

© Photo : Vanessa Moselle

Bertrand Burgalat, un être d’une harmonieuse sincérité

C’est au cœur de la splendide ville de Florence, à l’occasion d’un événement dédié à la montre Cartier Drive, que j’ai rencontré Bertrand Burgalat aux côtés de sa compagne, Vanessa Seward. Deux visages souriants qui trahissent une vraie bonté, loins des clichés des mondes au sein desquels nous avons cette fâcheuse tendance à naviguer.

Homme de rythme et d’harmonie, Bertrand Burgalat n’est pas né musicien mais s’est découvert une passion pour la musique lors de son enfance, autour de Pink Floyd et Stravinski. Des sources musicales d’un éclectisme surprenant, qui donneront le ton de ses créations futures qu’il a lui même du mal à mettre dans une case. Un mal pour un bien j’aurais tendance à dire…

Cartier Drive Flipper

© Photos : Vanessa Moselle

C’est pourquoi il fonde en 1995 « Tricatel ». Une maison de disques entièrement consacrée aux artistes inclassables (Chassol, Jef Barbara, Ingrid Caven, April March…), aux projets hors-norme (Jonathan Coe, Michel Houellebecq…) et à des compositeurs comme André Popp et David Whitaker.

Il révèle donc aux yeux et aux oreilles du monde des projets ambitieux, avec cette sincérité qui lui est propre. Il suffit d’ailleurs de capter cette étincelle qui se cache derrière ses grandes lunettes aux reflets bleutés pour comprendre toute l’attention qu’il porte à ce en quoi il croit.

Bertrand Burgalat, forces motrices

“Il n’y a pas de fausse note, ce qui compte, c’est la note qui va venir après” – Arthur Rubinstein.

Il est vrai qu’en musique, n’importe qu’elle note peut succéder à une autre. L’important étant l’harmonie que forme une partition une fois interprétée à sa juste valeur.

Mais alors, de quelles forces se nourrit Bertrand Burgalat pour continuer à avancer dans ses multiples projets ?

Bertrand Burgalat Cartier Drive

“En musique, on peut tout faire. Il faut suivre son instinct” livrait-il à son interlocuteur lors d’une interview télévisé.

Certes. Mais cet instinct ne s’affirme-t-il pas avec le temps, au gré des péripéties de la vie qui nous apprennent à ressentir les choses ? A écouter cette petite voix intérieure qui nous aide à prendre une décision plutôt qu’une autre ? Je le pense.

Et, bien que je n’ai pas eu la présence d’esprit de lui poser cette question lors de notre rencontre Florentine, j’ai l’intime conviction que Bertrand Burgalat s’est nourrit depuis son plus jeune âge des expériences qui lui ont été données de vivre. Certaines enivrantes, d’autres nécessitant un travail sur soi bien plus important comme le fait d’adopter ce diabète qui fait partie de sa vie depuis toujours.

Une complexité qui s’est transformé en une force créatrice, ce qui force l’admiration.

Alors cher Bertrand, continue à faire ta Bardot, enivre nous… et surtout : dance, dance, dance !

Montre Cartier Drive Flipper

© Photos : Vanessa Moselle

What’s your inner drive?

Il en aura fallu de l’abnégation pour porter « Les Rhabilleurs » vers ce que c’est aujourd’hui. Il en faudra d’autant plus pour que tout ce que nous créons aujourd’hui évolue et perdure de longues années.

En tout cas, si l’on m’avait dit que j’aurais l’occasion de faire de si belles rencontres autour d’un nom qui résonne en chacun de nous comme celui de la quintessence de l’élégance “à la française”, je me dis qu’il s’agit là clairement d’une motivation suffisante pour continuer cette aventure.

Et vous qu’est ce qui vous porte ? Quelles sont vos motivations pour avancer dans vos projets ?

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2 réponses à “Rencontre – Bertrand Burgalat, l’homme Drive de Cartier”

  1. BURGERT Jean dit :

    Très belle rencontre et magnifique article + photos … La quintessence est à ce prix et nécessite une telle envolée rédactionnelle. MERCI

  2. Éric dit :

    Cartier…pas convaincu par leur production ..même si leurs mouvements sont à présent fait maison. La tank à fait son oeuvre..la suite est plus laborieuse ..mais néanmoins j’applaudis les efforts

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