Modeling the Universe : A. Lange & Söhne x Felix Kiessling (Ep.2)

Le premier épisode que nous avons présenté il y a deux semaines de cela ne vous a pas laisser indifférents, j’en suis certain. Une émotion est née en nous du mélange subtil d’artistes et de haute-horlogerie.

Sans vous faire attendre plus de temps, voici la deuxième vidéo de cette série de quatre films. Toujours un thème central, aujourd’hui la représentation de l’univers, et deux approches différentes, celle de l’artiste et celle de la Maison de Haute-Horlogerie A. Lange & Söhne.

Connaître l’Univers : Une quête humaine

Le thème de l’univers, des représentations astrales, et de la lune sont le fruit de siècles de réflexions sans cesse remises en question, où la main de l’homme, à la manière d’un architecte supérieur, a voulu recréer son environnement lointain.

Qu’il s’agisse de fresques anciennes, de peintures ou de sculptures, l’art a toujours été un moyen d’exprimer son désespoir ou son espoir face à ce que l’on ne peut pas atteindre. L’artiste peut approcher l’univers par des représentations miroir de son imagination puissante, et transporter ainsi l’observateur désireux de s’échapper un instant.

De même, les horlogers, depuis les représentations astrales magistrales sur des pendules royales, ont voulu surmonter des défis de miniaturisation de l’univers et de ces gestes à l’aide de mouvements toujours plus perfectionnés. Représenter les phases d’une lune si proche et en même temps si lointaine, faire s’animer le ciel et les constellations, faire valser les planètes du système solaire et leurs satellites. Si bien que l’homme, seul chez lui, peut se noyer dans son désir de contemplation de l’autre monde, au-delà des sphères célestes.

Ainsi, l’artiste comme l’horloger sont désireux de rendre accessible l’univers à l’homme, ou au moins de l’y faire s’y projeter le temps d’un regard, dans toute sa complexité et sa splendeur.

L’artiste : Felix Kiessling

Artiste basé à Berlin, Felix tente de transmettre sa perception de l’univers, dans tout ce qu’il a de grand, d’inquiétant et de silencieux. Mais son travail est aussi scientifique, dans les proportions utilisées, les distances, le travail du poids.

Il faut pour cela s’imaginer dans une vaste pièce, où l’on perd notre notion du temps et de l’espace, pour se régler sur les mesures et les battements de l’univers. Felix dessine et sculpte des objets sphériques, représentant les planètes, avant de les suspendre dans le vide, respectant les distances observées entre elles. Avec un éclairage particulier, seuls les petites sphères sont éclairées.  Une expérience unique.

A. Lange & Söhne : Richard Lange Terraluna

Parallèlement, l’horloger donne vie à l’univers depuis son atelier, associant les pièces d’un seul et même mouvement. La pièce A. Lange & Söhne qui illustre à merveille notre propos ne peut être autre que la Richard Lange Terraluna. 

Premier regard sur le cadran, un calendrier perpétuel s’offre à nous. Mais pour découvrir le ciel et la mystérieuse lune, il faudra tourner la montre. Le voyage commence à ce point même. Un disque qui représente l’orbite de notre satellite favori tourne avec en son centre la terre. Non seulement les phases de la lune nous sont données, mais également la place de la lune autour de la terre dans un ciel étoilé. La précision est telle qu’un jour de correction est nécessaire tous les 1058 ans. Et si l’on reste un instant sur les chiffres, 787 pièces s’assemblent et fonctionnent en toute harmonie. Comme tous ces objets célestes qui peuplent les espaces infinis qui nous entourent…