La Minute de l’Expert S02Ep08 : Tudor Submariner Prince Oysterdate
Plongée encore cette semaine avec une Submariner pas comme les autres. Non, nous ne vous parlerons pas aujourd’hui d’une énième “Sub” couronnée (dont nous avons déjà parlé), mais bien de son équivalent à la rose, ou plus précisément au bouclier : La Tudor Prince Oysterdate Submariner Date. En effet, C’est tout un programme.
Pourquoi un amour sans frontières pour ces pièces ? La rose fane certes, mais le bouclier nous protège. Ne sentez-vous pas les palpitations de votre coeur au regard de ses aiguilles Snowflake ? De ce verre cyclope ? C’est tout un environnement, une époque, que ces pièces emportent tout au long de leur périple. Un vague air iodé flotte encore dans les airs, Marine Nationale oblige…
Certes, même si les références qui sortiront par la suite perdent les flocons (qui seront remplacés par les aiguilles Mercedes déjà présentes sur les Submariner à la rose), et les Index carrés, le charme opère encore. Là encore la montre se fait synonyme d’une période, son style évolue mais ne change pas, comme cette dernière référence au verre plexi 79090 en témoigne. Plus moderne, certes, mais définitivement Prince Oysterdate.
Ces montre ne faneront jamais, elles sont intemporelles, solides, elles ne boudent pas un bracelet Oyster à maillons pliés comme un nato en cuir, ou encore un Bracelet Tropic d’origine. Que je vous recommande aussi fortement…
On comprend alors facilement que ce n’est pas un hasard si la Black Bay d’aujourd’hui connaît un aussi beau succès. Elle a puisé son inspiration dans l’identité de ces Prince Oysterdate qui ont durablement marqués les esprits. Une couronne “Big Crown” des aiguilles snowflake, une lisibilité parfaite avec de grands index, et sur certains modèles des codes couleur (sur sa déclinaison Burgundy en particulier) qui font référence à la sublime patine de ces anciennes reines des océans.
Ces Tudor Submariner Prince Oysterdate restent toujours et encore sources d’inspiration, à la fois pour leurs propriétaires et pour la Maison qui les a fait naître. Un très bel héritage dont on ne se lasse pas, et qui n’a pas fini de faire des émules…
