RADO Hyperchrome 1616 : Histoire, Robustesse & légèreté
Nous connaissons tous Rado pour diverses raisons, une image que beaucoup associent encore à une montre-bracelet noire synonyme d’innovation qui rime depuis plusieurs décennies avec le mot “ceramica”… Et ils n’ont pas tort.
Aujourd’hui, il s’agit cependant d’une pièce qui sort à première vue de cet ADN et qui pourtant puise ses origines dans l’histoire même de la marque et s’inspire d’un modèle phare de la marque né dans les années soixante. L’inspiration ? La Rado Cape Horn. Son descendant se nomme Hyperchrome 1616 : Présentations…
Un Cadran aux inspirations Retro :
Si l’on connaît la Cape Horn, le cadran n’a rien de nouveau, l’inspiration est claire, l’héritage présent. Le logo rouge à l’ancre positionné à 12h et les inscriptions RADO & Automatic qui forment une sorte de ligne d’horizon qui partage le cadran en deux hémisphères distincts. Même les épais index facettés et l’indicateur “jour/date” positionné verticalement à 6h sont directement hérités de son prédécesseur.
Son prédécesseur, parlons en justement : lancée dans les années soixante, la CapHorn rend hommage à ces coordonnées géographiques à la pointe de l’Amérique du Sud, point de rencontre tumultueux des océans Atlantique et Pacifique bien connu des marins et navigateurs du monde entier.
Point de rencontre entre deux ères bien différentes, transition entre héritage et évolution, l’Hyperchrome l’assume haut et fort. Nous allons voir pourquoi…
La céramique hi-tech : Une signature
Ce cadran chargé d’histoire et d’héritage ce retrouve dans une boîte qui reprend certaines lignes du design original, réalisé cette fois en une masse de céramique hi-tech noire. Nous n’en attendions pas moins de la part de Rado. Côté mouvement ce n’est pas standard non plus puisqu’on retrouve au coeur du boîtier le mouvement ETA C07.621 et sa très confortable reserve de marche de 80h.
Forte présence et légèreté :
Dans ce processus d’évolution, la boîte a grossi. À 46mm nous aurions évidemment personnellement préféré une taille plus contenue, aussi bien au niveau de l’ouverture de boîte que de l’entre-corne. Ces dimensions ont pourtant un avantage certain pour ceux d’entre nous habitués aux montres à forte présence : elle donne à la céramique utilisée dans la conception tout son sens.
En effet, lorsqu’on passe pour la première fois cet imposante boîte à son poignet, on ne s’attend pas à autant de confort et de légèreté et cette surprise est des plus agréables, je ne peux le nier, surtout pour les habitués des pièces de plus petites tailles.
Notre avis :
Une création surprenante qui se démarque par ses inspirations rétro des dernières nouveautés de la maison pionnière en terme d’innovation sur les matériaux. Une marque au passé trop souvent ignoré ou trop peu connu qui mérite selon nous qu’on s’y intéresse de plus près et qu’on aille y puiser certains codes.
Une première pièce qui montre peut-être le chemin des prochaines évolutions de la marque ? Possible. Nous verrons à Bâle dans quelques mois, en tout cas nous l’espérons…
