Omega Speedmaster CK 2998 : Un panda dans l’espace, en édition limitée
Chers amis, après ce long week-end de Pâques, j’ai quelque chose dans mon sac qui pourrait fortement vous intéresser. Ce n’est pas un n-ième oeuf en chocolat sorti de derrière les buissons de la maison de campagne, mais bien une montre en édition limitée. Que vous saurez apprécier j’en suis certain, puisqu’il s’agit d’une Omega Speedmaster CK2998 “Panda” avec une touche de rouge. Présentation de l’animal.
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Omega Speedmaster CK2998
Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais Baselworld 2016 avait été l’occasion pour Omega de présenter une Speedmaster CK2998 “revisitée” avec de beaux reflets bleus. Nous vous en parlions récemment dans la Minute de l’Expert. Cette montre était le fruit d’un retour de ce modèle historique produit par Omega entre 1959 et 1963, succédant au premier modèle de Speedmaster, la référence CK 2915. C’est ce modèle même de CK2998 historique que portait personnellement Wally Schirra lors de la mission Sigma 7 en 1962. Avant 2016, d’ailleurs, Omega avait présenté lors de Baselworld 2015 un modèle comparable en or Sedna.
La ‘First Omega in Space’ avait en effet fait à nouveau son apparition en 2012 sous forme de série numérotée, on conservant les codes du modèle d’origine. Aiguilles Alpha, boite symétrique à anses droites notamment. Tout en y ajoutant une certaine dose de modernité en l’équipant d’une glace saphir et une typographie quelque peu différente.
Une nouvelle édition limitée vient s’ajouter à ce design que l’on apprécie beaucoup.
Une nouvelle édition limitée Speedmaster CK2998
À la question : “Mais qu’est-ce qui change entre ce modèle et la précédente édition limitée bleue ?”, je vous réponds : presque rien. Mais en horlogerie, le “presque”, ce détail, peut tout changer.
On reste sur une boite de 39,7mm habitée par un calibre 1861 à remontage manuel.
Au premier coup d’oeil évidemment, l’observateur aguerri remarquera un code couleur différent. La minuterie et les sous-compteurs sont noirs et le reste du cadran est blanc. Mais, puisqu’il y a toujours un mais, Omega apporte le supplément d’âme rouge qui va bien. Sur l’aiguille des secondes du chronographe ainsi que pour l’écriture du ‘Speedmaster’ en dessous de la marque. Une aiguille rouge/orangée qui n’est évidemment pas sans rappeler celle d’une certaine ‘Ultraman’.Ça ressort bien avec le noir, of course.
L’autre détail qui change tout, lui, se passe autour de la lunette. Et pour cela nous allons prendre deux minutes et faire un brin d’histoire. Cette CK2998 est équipée d’une lunette pulsométrique. Qu’est-ce ? Elle permet de mesurer la fréquence des pulsations cardiaques. Comment procéder ? On lance le chronographe à la mesure de la première pulsation et on l’arrête à la trentième. C’est pour cela que l’on voit “gradué pour 30 pulsations”.
L’histoire, c’est qu’au début des années 1960, cette lunette était en option sur toutes les références de Speedmaster. Il y a deux types de lunette “Pulso”. L’originale, “GRADUÉ POUR 15 PULSATIONS” avec une échelle de 200 à 40 avec graduations intermédiaires. L’autre est une lunette de service “GRADUE POUR 15 PULSATIONS” sans l’accent aigu sur le E, sans la graduation (mais des dots) ainsi qu’une écriture plus ronde.
Omega choisit ici un mix entre la lunette d’origine avec l’accent et la graduation, mais on est sur du 30 pulsations, ce qui étale les chiffres sur toute la lunette. C’est dommage selon moi, j’aimais justement que cette lunette 15 pulsations laisse de l’espace vide. Cette lunette est aussi en céramique, comme son homologue de 2016, mais cette fois les échelles ne sont pas peintes mais bien en émail, pour un blanc plus pur éclatant sur céramique noire.
Une édition plaisante, limitée à 2998 exemplaires au prix de 5.400€.
Une déclinaison de plus de la Speedmaster mais il est vrai très belle. Tout comme la précédente panda de 2016.
En revanche, 5400€ pour un 1861, c’est ce qu’on appelle “traire la vache”… Carton rouge Omega.
Rien que la photo en une de votre site nous scotch littéralement à l’écran…
Superbe déclinaison. Des détails qui ont leur charme: aiguilles des secondes rouge, graduations en pulsations, …
Un modèle sympathique et une chronique toujours aussi plaisante à lire.
Merci LR
Mais, Merci à vous Paul de nous suivre et de partager avec nous cet intérêt parfois déraisonnable !
Nous sommes d’accord, il s’agit bien là d’une déclinaison très plaisante sur une boîte et un cadran dont on ne se lasse pas !
Bonne journée,
J.