La Villette : The name is Bond, James Bond.
Connaissez-vous le point commun entre la DB5 de Bond (Sir Sean Connery), le pistolet d’or de Scaramanga (Christopher Lee) et les lunettes de Max Zorin (Christopher Walken) ? Non ? Et bien tout comme le dinner suit blanc d’un autre Bond (Sir Roger Moore) dans Octopussy, la mâchoire d’acier de Jaws et une photo volée d’Olga Kurylenko, ils sont tous à Paris, à la Villette plus précisément, et ce jusqu’au 4 septembre prochain.
Vous avez sûrement vu une affiche dans votre station de métro préférée ? Evidemment. Ça ne vous a pas échappé. À nous non plus. Alors même si le catalogue de cette exposition n’est pas très riche en montres, il comporte plus de 500 objets mythiques, croquis, costumes et autres accessoires ayant nourri notre imaginaire d’enfant.
Nous n’avons donc pas résisté et sommes allés à la rencontre de l’agent secret que nous admirons depuis notre plus tendre enfance, lorsqu’avec nos biberons de lait chaud nous découvrions Sean Connery, ses femmes et ses Vodka Martini, shaken, not stirred.
De Sean Connery à Daniel Craig
Dès l’entrée, quelques notes de musique et deux Aston Martin. Nous y sommes, il n’y a pas de doute. La DB5 de 1964 et la dernière DB10 utilisées pour le tournage de Spectre nous accueillent. C’est en pénétrant dans le gun barrel des célèbres séquences d’introduction que l’on entre dans l’univers de Bond en découvrant le corps figé et recouvert d’or de Jil Materson sur le lit circulaire, impressionnant de réalisme, même en s’approchant.
Les salles se suivent mais ne se ressemblent pas. Costumes, accessoires et photos d’archives se succèdent, accompagnés d’explications et d’anecdotes. Une salle dédiée au père de l’agent secret, Ian Flemming, nous apprend tout un tas de détails sur cet ancien officiel du gouvernement devenu écrivain, sur sa villa de Goldeneye, en Jamaïque, où il avait pour habitude de recevoir le premier ministre britannique. Monsieur avait des relations…
Et on continue le voyage, de la valise truquée de « From Russia with love » aux scènes reconstituées de Casino Royal, jusqu’aux gadgets remis à James à la national gallery, par un jeune Q face à une aquarelle de Turner dans Skyfall : « A gun and a radio, not exactly christmas, is it ?». Pour les fans de Bond et de son univers, c’est un peu Noël.
C’est entouré d’écrans géants diffusant les séquences cultes de nos films préférés que nous redécouvrons James sous les traits de Sean, George, Roger, Timothy, Pierce et Daniel, dans leurs exploits à travers le globe, à coups de répliques assassines et de sourires charmeurs.
On retourne en enfance, les yeux qui brillent et ça fait du bien. On s’évade et on se laisse aller pendant les deux heures d’une visite dont je ne vous dévoilerai évidemment pas tous les secrets.
Que vous soyez fan de Bond ou souhaitiez simplement faire découvrir à votre fils un univers qui l’encouragera à devenir un homme, un vrai (vous complèterez tout de même le tableau avec un poème de Rudyard Kipling), nous vous encourageons vivement à y faire un tour, le temps d’une promenade en famille ou entre garçons si les filles préfèrent l’exposition Barbie au Musée des arts décoratifs, libre à elles…
Maintenant pour ceux qui le souhaitent, je vous propose de revenir, pour se faire plaisir, sur les montres de l’agent 007. Des montres qui sont à l’origine de collections, de passions et qui continuent à nous fasciner. Un sujet que nous avions traité ici et qui est plus que jamais d’actualité tant les icônes de l’horlogerie et du style qui se sont succédées au poignet de “l’espion qui m’aimait” ont marqué des générations de « grands garçons ».
Interested ? Of course you are !
