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Girard-Perregaux : Laureato is back, en 38mm

Girard-Perregaux : Laureato is back, en 38mm

Depuis le dernier SIHH, vous avez beaucoup entendu parler de la Girard-Perregaux Laureato, dans un nouveau format. Et c’est normal. Ont depuis germé çà et là des avis satisfaits à merveille pour une montre qu’ils considèrent comme bien pensée de tous points de vue, et d’autres esprits mitigés concernant ce modèle et ses diverses inspirations. Voilà pourquoi le temps est tout trouvé pour vous parler un peu plus en détails, et avec quelques beaux clichés, de cette pièce qu’il faut aujourd’hui connaître. Avec une belle représentante et nouveauté en 38mm, qui se pare de bleu et de gris. Délicate pièce.

Le design original

Laureato, c’est 1975. Trois ans après la Royal Oak d’Audemars Piguet, mais un an avant la Nautilus de Patek Philippe. Laissez moi vous replonger dans l’ambiance. Début des années 1970, le milieu horloger suisse souffre intensément de l’arrivée du quartz du côté asiatique. Comment survivre alors ? Vous le voyez arriver, Gerald Genta imagine déjà pour certaines marques (Universal Genève, Patek Philippe) des designs iconiques aujourd’hui. Ce pourquoi Audemars fait appel à lui. Selon la légende il aurait passé une nuit à concevoir cette pièce.

Girard-Perregaux Laureato 38mm

La Laureato de 1975 est reconnaissable parmi ses pairs grâce à sa lunette polie à 8 facettes, en beau contraste avec une boite satinée. Signée Quartz Chronometer.

Par la suite, Girard-Perregaux a ré-édité ce modèle. Tout d’abord en 1995 avec la référence 8010, en restant très fidèle au modèle d’origine, au “détail” près qu’un mouvement maison automatique a pris la place du quartz. Une vraie nouveauté. Puis en 2005, vous l’aurez compris pour les 30 ans de sortie de la Laureato, Girard-Perregaux revient aux sources avec un modèle quartz dans une boîte définitivement plus moderne.

Plus récemment, pour célébrer comme il se doit les 225 ans de la marque, Girard-Perregaux, d’un mouvement de valse subtil, est revenu à la Laureato de 1975 en y ajoutant son fameux mouvement de manufacture. Rappelez-vous, nous en avions parlé il y a plus d’un an.

Et depuis mars dernier et l’édition 2017 du SIHH, nous avons les mêmes images en tête. Le retour en grande pompe de la Laureato, toujours accompagnée de ses formes originelles, toutefois dans une version plus moderne et de multiples versions, semblable à celle de 2016.

Les courbes des origines

Nous retrouvons donc tout ce qui a fait le renom de la Laureato. La lunette à huit facettes polies, le boitier satiné, et son bracelet en acier qui s’y intègre parfaitement. On retrouve donc la montre sportive et chic à laquelle les années 1970 nous ont habitués. Mais élément visuel supplémentaire et originel, le cadran façon “Clous de Paris” nous replonge dans le charme des montres de cette époque.

Sur les nouveaux modèles, on retrouve bien évidemment le cadran bleu, mais aussi un cadran gris, et silver. Et une multitude de nuances différentes. De l’or rose, de l’acier, un mélange d’acier et d’or rose, et les cadrans qui vont avec. Pour les hommes les plus fous, du sertissage également. Je plaisante bien évidemment. Quoique. 

Concentrons-nous sur un élément important si vous le voulez bien. Parlons peu, parlons diamètre. La Laureato que nous vous présentons fait 38mm. Mais elle se décline aussi en version 45mm, 42mm et 34mm. Notre coup de coeur se porte plutôt sur la 38 et la 42mm. La boîte épouse parfaitement la forme du poignet, de surcroît avec son bracelet intégré où se succèdent les maillons polis et satinés pour faire écho au contraste entre la lunette et la boîte.

Le cadran “Clous de Paris”

On retrouve le légendaire cadran, motifs “Clous de Paris”, qui rappelons le est un type de guillochage très particulier et très apprécié composé de têtes pyramidales séparées par des micro sillons. Ce guillochage, en comparaison avec le modèle de 1975 est moins fin et plus en relief. Une question de goût, même si mon coeur balance plutôt pour celui de 1975.

Girard-Perregaux Laureato 38mm

Les index luminescents sont courts et assez épais, et viennent résonner avec la forme “chandelle” des aiguilles elles aussi luminescentes. Les mentions écrites sont comme déposées sur une fine bande bleu fusionnée avec le cadran. En réalité, comme dit précédemment, le guillochage était trop épais pour que les écrits viennent s’apposer directement sur ce cadran.

Le coeur qui fait battre cette Laureato

GP03300-0132. Un nom de calibre bien compliqué pour un mouvement très bien fini et efficace, mais restant simple. Un mouvement automatique, décoré à base de côtes de Genève et de perlage fin, délivrant 46 heures de réserve de marche. Heure, minute, seconde, et date, rien de plus que le nécessaire. Et entièrement manufacturé par Girard-Perregaux. Le mouvement du modèle en 42mm est légèrement différent, puisque délivrant 54 heures de réserve de marche, et des fréquences d’alternance plus basses.

Une belle pièce donc, qui vous sera tout de même facturée 10.600€. Un prix assez élevé pour une montre qui même si elle possède de très belles finitions et un mouvement in-house, est pricée un peu trop haut selon moi. Au-delà du prix, la montre semble intemporelle, faisant écho à la Laureato d’hier, sobre et simple, et spécialement charmante avec son bracelet acier.

Girard-Perregaux Laureato 38mm


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Une réponse à “Girard-Perregaux : Laureato is back, en 38mm”

  1. Matthias dit :

    Sympathique reportage (comme d’habitude!) très intéressant modèle avec une taille qui comble un certain vide dans le segment des montres “sport-chic”, j’adore !
    Amitiés
    Matt

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