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In Corio, de l’importance du chaussant

In Corio, de l’importance du chaussant

Peut-être avez-vous comme moi, dans votre entourage proche, ceux que j’appellerais volontiers des « amis experts » ? Que ce soit par pur plaisir, du fait de leurs choix professionnels ou, dans le meilleur cas, les deux cumulés, ils se sont spécialisés dans un domaine en particulier (voir même plusieurs) et partagent volontiers leurs connaissances avec vous en cas de besoin, ou juste par plaisir.

Dans mon cas, si Vincent connait ses cépages sur le bout des doigts, Yannis analyse le vêtement comme personne, Rémi, lui, est pour le coup LE spécialiste du soulier. Et je sais que, bien que n’ayant pas les mêmes attentes stylistiques que lui, s’il me dit « ça c’est vraiment bien », ce « ça », c’est vraiment bien. Et s’il ajoute « tu verras, les gars aiment bien les montres en plus ! ». Je vous laisse deviner ma réponse.

Sa dernière trouvaille donc ? In Corio. Pourquoi ? J’ai rencontré les 2 fondateurs et ils m’ont prouvé que le nez de mon vieil ami ne s’était pas altéré avec le temps. Présentations.

Martin : la nouvelle boots en cuir grainé In Corio

L’amitié comme commencement

Guilhem et Charles-Louis sont deux (très bons) amis d’enfance et, il y a encore peu de temps, avaient tous les deux des parcours de gendres parfaits : bons postes dans de grandes entreprises, sécurité de l’emploi assurée pour beau-père anxieux… Jusqu’à ce que, progressivement, ils se décident à passer le cap, à transformer leur passion pour les beaux souliers masculins en un projet concret.

Ce « projet de vie » comme ils l’appellent devient donc In Corio (« dans le cuir » en latin) et leur permet, certes de renforcer leur amitié, mais surtout de combler des attentes très précises pour leurs pieds.

La passion comme motivation

Alors que Guilhem faisait ses classes comme vendeur chez Finsbury en parallèle de ses études, Charles-Louis attendait avec impatience de pouvoir financer ses premières paires à la sortie des bancs de son école.

Dès qu’ils ont pu, ils ont gravi les échelons des références en termes de chausseurs masculins en commençant avec des paires proposées aux alentours de 200€ pour arriver, quelques années plus tard, à s’offrir leurs “Graal” de l’époque, à des montants bien plus importants.

Mais – parce qu’il y a toujours un « Mais » dans ce genre d’histoire… – la passion a progressivement pris le dessus sur le reste. In Corio voit alors le jour.

Henry : la bottine noire In Corio

In Corio comme aboutissement

« Il nous fallait réaliser un produit qui soit très bien fait et que nous pourrions vendre à un prix plus abordable » _ Qui ne le voudrait pas en même temps !

C’est donc dans cette quête, associée à celle du « chaussant idéal » pour habiller un pied de manière la plus esthétique possible, que les deux compères se sont lancés dans une aventure plutôt rondement menée jusqu’à présent je dois dire…

Après la France, l’Italie et l’Espagne, c’est au Portugal qu’ils trouvent leur bonheur. Un atelier traditionnel capable de comprendre et réunir les savoir-faire nécessaires à la fabrication des futures gammes In Corio.

Un chaussant sachant chausser

De très belles peausseries (Françaises), un savoir-faire de grande qualité et de multiples itérations de formes pour trouver le chaussant « parfait » à leurs yeux, mais avant tout pour le pied de leurs futurs clients.

« Ce qui nous plairait vraiment comme produit aujourd’hui vaudrait bien plus de 500€ »

Tous les modèles dessinés et proposés par In Corio se basent sur le même chaussant. La paire que vous achèterez donc aujourd’hui, devra avoir le même confort que celle de demain à taille équivalente.

Arthur : le richelieu marron In Corio

In Corio, la « forme courte »

C’est donc après avoir réalisé leur forme qu’ils ont pu élaborer leurs designs. Des formes courtes, proche du pied, qui se doivent d’être élégantes, avec un pincement spécifique au milieu du pied.

Question confort, ils ont opté pour intégrer en dessous de la semelle dite « de propreté », une mousse « haute densité » ergonomique vouée à épouser la forme du pied, pour un meilleur maintient et un amorti réparti sur l’ensemble du pied.

« Il n’y a pas de raison pour que lorsque l’on s’achète une paire de chaussure, elle ne soit pas confortable dès le premier jour ! »

Leur volonté : une sensation proche de la « basket » lorsque l’on chausse un modèle In Corio.

Martin : la nouvelle boots en daim In Corio

Ils optent pour un montage « Blake » de part en part (toutes les pièces de la chaussure sont liées par une couture) pour toujours plus de souplesse car, selon eux, on ne peut plus concevoir de nos jours qu’un beau soulier nécessite des semaines de porté avant de pouvoir être enfin apprécié.

Combien ça coûte ?

Question prix, c’est en privilégiant la vente sur le web et des actions très ciblées qu’ils proposent aujourd’hui une paire entre 249€ et 299€ et une formule plutôt maligne permettant à leurs clients de varier les plaisirs.

Ils ont donc mis en place une dégressivité des prix assez importante en fonction du nombre de paires achetées : 2 paires = 2×229€, 3 paires = 3×219€.

Comment les essayer ?

Aujourd’hui en achetant sur internet (envoi et retour gratuits) et en réitérant son achat sans se préoccuper des potentiels problèmes de tailles, le chaussant étant toujours le même.

Demain, si tout se passe bien, dans des salons d’essayage pour commander les produits sur place.

 

La gamme In Corio

23 références pour commencer tout de même. Même chaussant, deux « bouts » (1 rond et 1 légèrement ciselé) et 8 modèles déclinés avec des couleurs et semelles différentes.

Des accessoires également (ceintures assorties), chaussettes et soins essentiels à l’entretien des chaussures.

Sinon, aux poignets, ça se passe comment ?

Bien que cela fasse près de 10 ans que « Les Rhabilleurs » existe, je me surprends toujours à m’émerveiller devant l’unique idée m’ayant poussé à entamer cette longue aventure : non, tous les amateurs de montres ne sont pas des Geeks sans autres centres d’intérêts qu’un cadran et des aiguilles.

Vous nous le rappelez tous les jours en nous lisant et, une nouvelle fois ici, je rencontre deux garçons capables d’apprécier une belle montre (pas forcément chère), de jolies chaussures, un bon whisky et bien d’autres plaisirs raisonnés et raisonnables que la vie nous offre.

Guilhem lui porte les 3 jolies pièces que vous voyez sur les photos de cet article après une jeunesse à geeker comme il faut sur le sujet.

Charles-Louis a lui opté pour la toolwatch idéale à porter au quotidien, que ce soit avec ses enfants avant d’aller bosser ou en vacances : une Rolex Submariner.

Maintenant à moi de convaincre Rémi de s’acheter une vraie belle montre pour aller avec ses souliers…

D’ici là, chers amis, je vous laisse découvrir In Corio sur son site internet et pourquoi pas profiter en ce moment même de leur salon d’essayage Parisien chez THE FRENCH TAILOR (22 rue de l’Arcade 75008) du mercredi au samedi.

3 réponses à “In Corio, de l’importance du chaussant”

  1. Arnaud dit :

    Je m’interesse tant aux montres qu’aux chaussures…
    cela tombe bien : j’ai un boulot très formel et le we je n’ai rien contre quelque chose de plus detendu.
    Mon avis à la lecture de votre article et après visite de leur site : à ce prix, mieux vaut prendre du GoodYear, c’est plus durable (et pour moi, quelqu’un qui porte du Blake en tenue formelle, c’est comme une montre de marque de prêt à porter).
    Toutes les photos montrent des cuirs déjà bien marqués (en soit rien d’anormal) : précisez si vous voulez rendre justice à leur produit l’age ou le nombre de port des modèles présentés. Une paire marquée ainsi à 50 ports, soit. A moins, c’est la contrepartie du confort au détriment de la longévité.
    Enfin, le plus important pour une paire de chaussure, c’est la forme. Et on ne pourra jamais essayer en ligne, et avec un seul chaussant, la marque ne répondra pas à toutes les morphologies.
    Bref, cette histoire, comme leur semelle me semble bien marketée. De là à recommander…

    Ps : faire ses gammes chez finsbury, ce n’est pas vendeur pour les calcéophiles.

  2. Gaspard dit :

    Bonjour, j’aimerai savoir quel est le modèle de la montre Zenith de la dernière photographie. Merci

    • Nicolas dit :

      Bonjour Gaspard,

      Il s’agit d’une Zenith Elite Ultra Thin. De bonne mémoire apparu autour de l’année 2010 mais hélas aujourd’hui plus en collection.

      Je vous rassure, il est très simple d’en trouver une sur le marché de la seconde-main !

      Excellente journée,

      Nicolas

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