La Cartier Drive se complique : Une invitation au voyage réussie
Tel Edmond Halley qui observait l’icône des comètes, la fameuse “Comète de Halley”, nous vous parlions il y a peu de temps de l’apparition dans le ciel horloger d’une nouvelle pièce future “icône”, la Drive de Cartier, qui avait tous les atouts pour devenir selon nous une grande montre, un classique de l’horlogerie.
La montre se pare dès à présent de quelques complications, en restant dans la poésie, dans le voyage en particulier. Sans perdre une once de ce qui rend la Drive si attrayante.
Quand la Drive se complique
Trois.Three.Tres.Drei.Sān, puisque l’on va parler de voyages…Il y a donc trois complications qui sont ajoutées à la Drive. Une grande date, un second fuseau horaire rétrograde, ainsi qu’un indicateur jour/nuit. Mais l’esprit Cartier et Drive est toujours bel et bien présent, comme le démontre de la plus pure manière cette nouvelle pièce.
Il faut faire un bref appel à sa mémoire, pour se rappeler que Cartier a sorti une Rotonde à complications en 2014, tout en présentant un nouveau mouvement manufacture, le Calibre 1904-FU MC. Ce mouvement prend un nouveau souffle de vie en se parant de la peau Drive de Cartier, mouvement que l’on peut observer grâce au fond transparent.
La grande date tout d’abord. Elle trône en reine à midi, et si l’on parvient à lire à travers le cadran, le concept est toujours le même, deux disques se rencontrent, un en forme de croix pour le chiffres des dizaines (0,1,2,3), et l’autre un cercle qui parcourt tous le diamètre du mouvement. Les guichets et les chiffres du quantième sont plus grands qu’une date standard. Tous ces ingrédients offrent à votre garde temps une grande date. La Drive la porte très bien.
Un second fuseau horaire, rétrograde de surcroît, nous initie au voyage à dix heures. L’aiguille bleue “glaive” fait écho à l’esprit de Cartier et de sa Drive. Elle survole les 12 heures avant d’entamer sa course en arrière. Son âme soeur, l’indication du jour et de la nuit, complète à merveille le cadran à trois heures et demi, et vous permet de connaître en un clin d’oeil si le second fuseau horaire indique le jour ou la nuit.
Ces trois complications s’intègrent bien au cadran, et c’est ce qui rend une montre à complication agréable. La forme du sous cadran du fuseau horaire, en “éventail”, aux contours fins, sans fantaisies, s’inscrit à merveille dans le cadran, tout comme l’indicateur de jour et de nuit, qui présente des nuances de gris, afin de se fondre dans le cadran. Par ailleurs, détail des plus plaisants, la forme des deux sous-cadrans du fuseau horaire et de l’indicateur jour/nuit est en harmonie avec les rondeurs de la petite seconde.
Une invitation au voyage
Vous êtes à New-York, par un matin typique de cette ville charmante mais froide, un ciel d’un bleu pur recouvre Central Park, le soleil est agressif, mais la température ne dépasse pas les dix degrés. Ce paysage poétique qui s’offre à vous vous fait songer qu’à moins de 6000 km de là, votre douce et tendre est encore dans un monde de rêves, enveloppée dans ses draps. Espérons aussi qu’elle est seule, au passage…
Vous remarquerez d’ailleurs que notre Drive se prête à merveille à cette ville douce et froide qu’est New-York, par sa forme et ses inspirations Art-déco sur le fond du cadran, grâce à un magnifique guilloché. La couronne de forme octogonale apporte non seuleument une excellente préhension mais aussi une vraie personnalité. La forme coussin de la boîte apporte beaucoupe de douceur que des dimensions de 40mm en longueur et 41mm en largeur ne viennent en aucun cas altérer.
En attendant le prochain passage de la comète de Halley en 2061, cette nouveauté du paysage horloger devrait en satisfaire plus d’un, de 2400€ plus chère que sa “petite” soeur Drive, toujours avec mouvement manufacturé. Le style est dans le mouvement, aussi. Une montre qui laisse entrevoir des horizons lointains, en toute sobriété, avec cet esprit Cartier si présent et qui montre à quel point elle a voulu satisfaire les amoureux de la marque.
