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Baselworld 2018 : Nomos Glashütte, allemand par essence, moderne par nature

Baselworld 2018 : Nomos Glashütte, allemand par essence, moderne par nature

Chers amis, Baselworld 2018 a aussi été un beau moment pour une marque allemande plus discrète mais néanmoins moderne et méritante. Je veux bien évidemment parler de Nomos. Et pour cet article, je vais laisser la “parole” à Aurélien Arnaud Dos Reis, lecteur assidu et qui a eu l’occasion, comme nous, d’avoir entre les mains la collection 2018 de Nomos.

Sept nouveautés à Baselworld 2018 : Les designers à l’honneur

Oui, sept ça fait beaucoup ! D’ailleurs on pourrait tout aussi bien dire deux, cinq ou dix. Avec la multiplication des déclinaisons, bien difficile d’affirmer quoi que ce soit. Ce qui est certain en revanche c’est que chacune des nouvelles montres dévoilées par Nomos ces derniers jours pourra solliciter une sensibilité différente.

La manufacture sept fois primée internationalement par l’iF Design Award (dont cette année encore, avec la Metro Neomatik 39 Silvercut) poursuit dans sa veine minimaliste tout en renouvelant ses icônes. Ainsi, les fameuses Tangente (3200 euros), Orion, (3300 euros) et Ludwing (3140 euros) embarquent le nouveau calibre automatique maison Neomatik Date DUW 6101. Au passage, chaque référence s’étoffe d’un nouveau suffixe : 41Update pour la tangente, un simple 41Date, pour les deux autres.

Baselworld 2018 Nomos Glashütte - Neomatik Update

Pour le côté face, le designer Michael Paul à voulu mettre à l’honneur le nouveau module dateur du calibre en donnant à chacun des trois modèles un affichage du jour différent. Graphique et coloré, le guichet circulaire de la Tangente est particulièrement original. Plus classique, celui de la Orion mise sur la lisibilité, quand le cadran de la Ludwing l’affiche à 4 heures parmi les index romains.

D’apparence toujours aussi fine, toutes gagnent en épaules avec un diamètre porté à 41mm ; idéal à mon goût.

Une Tetra série Petits Fours.

La gent féminine n’a pas été oubliée avec un assortiment savoureux et présenté comme tel. J’en veux pour preuve cette nouvelle évolution de la Tetra baptisée pour l’occasion « Petits fours » et constituée de quatre modèles aux faux airs de cupcakes.

Différenciés par leurs teintes, Tetra Perle et Grenadine (comprendre Rose et Rouge) proposent un fond saphir (1920 euros) quand ceux de Tetra Matcha (vert) et Azure (bleu, 1700 euros) restent pleins dans l’espoir d’être gravés du message de votre choix…soit.

Baselworld 2018 Nomos Glashütte - Petits fours

Je le concède, ça fait un peu léger pour une nouveauté, mais il fallait bien en parler d’autant que là encore, son coeur ne manque pas d’intérêt. Fin de 2,6 millimètres et réglé sur six positions, le calibre à remontage manuel Alpha fut la première réaction de Nomos face aux annonces restrictives d’ETA il y a quelques années.

Si il a toutefois été initialement conçu à partir d’un Peseux 7001, la parenté est devenue très floue. On pourra regretter sa réserve de marche de 43 heures maximum, ce qui reste une valeur largement répandue dans cette gamme.
Sauf ces menus détails, la Tetra reste remarquable de légèreté et d’équilibre ainsi habillée de son boitier carré caractéristique.

Une collaboration originale pour le Triptyque Autobahn

Troisième et dernier volet des sorties Nomos sur ce salon de Bâle, la série Autobahn me semble aussi la plus intéressante..

Au programme, un même modèle décliné en trois versions selon la configuration choisie : un cadran presque monochrome très clair aux reflets argentés (ref1301), un cadran bleu nuit rehaussé d’une large demi-lune de superluminova blanc (ref 1302), ou bien un modèle plus sportif à cadran blanc également sur lequel viens contraster la même bande de superluminova, cette fois soulignée d’un bleu franc (ref 1803). Le prix de 3800 euros est commun aux trois modèles.

Baselworld 2018 Nomos Glashütte - Autobahn

Ce triptyque au nom évocateur (Autobahn : Autoroute en allemand) a été réalisé en collaboration avec un célèbre designer, artiste et architecte berlinois: Werner Aisslinger. Suivant une orientation assumée pour les sports mécaniques -automobile en tête-, il nous livre sa vision d’une montre de gentlemen driver.

Source : DavidGauffin

Dans l’industrie horlogère, chaque fabriquant ou presque s’est un jour essayé à cette thématique du pilote. On ne compte plus les séries limitées affublées de disques de freins sur le compteur des secondes, d’hommages aux pilotes défunts et autres bracelets à gravure Michelin. Chacun y va de son petit gimmick esthétique parfois assorti d’une belle histoire mais le résultat n’est pas toujours garanti. Le choix d’une collaboration externe pour appréhender cette association délicate prend ici tout son sens.

Question de goût évidement, mais pas que…
Justement, c’est peut-être parce que la filiation entre ces trois montres et l’univers de l’auto n’apparaît pas immédiatement qu’elles se démarquent.

Baselworld 2018 Nomos Glashütte - Autobahn - Focus

Bon, on remarque très vite le bracelet tissus, l’aiguille de la petite seconde orangée ou la large sur-épaisseur chromatique qui balaye le cadran comme un deuxième chemin de fer concentrique, mais tout ça s’intègre parfaitement à l’esprit (néo-bauhaus?) des dernières créations de la marque.

Les accords de teintes sont justes. Très graphiques, ils servent la fonction et par nature donc, n’apparaissent jamais artificiels ou ostentatoires. La date défilante à 6h pourrait en rebuter certains, mais une fois n’est pas coutume, elle se montre ici plutôt discrète et contribue à l’équilibre général de l’ensemble.

On notera également le profil du boitier et sa courbe ininterrompue d’un bout à l’autre de chaque corne. Courtes et plongeantes, ces dernières ne sont pas percées à l’emplacement externe des pompes du bracelets, c’est assez rare chez Nomos pour mériter d’être souligné.

Autre détail soigné, le ré-haut du cadran et de son compteur annexe, tous deux légèrement concaves à la manière d’un autodrome à l’ancienne.

Ce traitement tout en courbes achève de donner sa singularité à cette série dotée du dernier calibre Neomatik Date DUW6101 que nous avons brièvement présenté tout à l’heure. Lui-même dérivé du DUW3001, il contient son épaisseur à 3,6 millimètres, une vraie prouesse pour un mouvement automatique à quantième.
Doté de l’échappement maison swing système, d’un pont de balancier traversant en lieu et place du traditionnel coq ainsi que du spirale bleui caractéristique à la marque, il bénéficie en outre d’une décoration très soignée (gravure à l’or, perlage, nervurage…). Seule sa réserve de marche de 42 heures semble une fois encore un peu juste pour un confort optimal d’utilisation, un détail.

Baselworld 2018 Nomos Glashütte - Neomatik Date DUW6101

Pour conclure, le surcoût de 600 euros par rapport à la Tangente Neomatik Date semble difficilement justifiable mais il en fallait un puisque chaque composant (ou presque) est nouveau sur ces trois opus Autobahn. Un tarif somme toute très concurrentiel pour une montre avec date réalisée à 95 % en interne dixit Nomos Glashütte, d’autant qu’elles sont garanties étanches jusqu’à 100 mètres.
Démonstration s’il en fallait une de la liberté d’exécution que la firme allemande exploite avec brio en asseyant son identité visuelle sans jamais oublier la fonction mécanique. C’est peut-être d’ailleurs l’une des clés du succès pour cette jeune manufacture, moins centrée sur le marketing que sur l’essence de sa production, dorénavant la plus importante (en volume) sur le marché parmi les horlogers Allemands.

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