Baselword 2018 : Zenith et l’esthétique Defy s’installent dans le paysage horloger
Baselworld 2018 est l’occasion parfaite pour Zenith d’installer solidement son design “Defy” dans le paysage horloger. Chers amis, Jérôme vous parlait il y a peu de temps d’une innovation majeure dans le milieu horloger avec la présentation en septembre dernier de la Defy-Lab. Mais pas d’innovation cette année à Baselworld, les évolutions sont esthétiques, et on vous promet de la belle et grande complication, tout de même.
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Baselworld 2018 : Zenith Defy s’étoffe
Souvenez-vous, lors de Baselworld 2017, Zenith avait présenté cette boite en 44mm, inspirée des années 1970, dans un chronographe El Primero. Le résultat était charmant et intéressant, puisqu’il faisait véritablement passer un cap et un XXIème siècle à cette pièce historique.
Cette année, les nouveautés arborent cette nouvelle boite sous différentes déclinaisons, avec un degré supérieur de complications, ou non. J’ai personnellement éprouvé beaucoup de sympathie à la vue d’une pièce en particulier : la Zenith Defy Classic.
Derrière cette apparence somme toute assez classique, quoique très plaisante, le mouvement Elite automatique a subi quelques changements. Le plus gros de ceux-ci est le fait d’introduire du silicium, matière qui ne craint pas les champs magnétiques, sur les organes d’échappement.
La boîte de cette Defy Classic est en Titane et présente de belles finitions brossées, ponctuées de polissage sur les arrêtes et une partie des cornes. Pour un diamètre de 41mm. N’ayez crainte, la montre étant fine, épurée et légère par sa composition, elle se porte à merveille sur tout poignet. S’il y a bien un détail que j’apprécie grandement sur ces boitiers Zenith, c’est bien la forme de la boite au niveau de la couronne ainsi que la forme de celle-ci en pointe. Un détail fait toute la différence.
Cette pièce présente une belle lisibilité, par la présence de larges index et aiguilles luminescents.
De la simplicité et de l’innovation donc, dans un design maintenant identité de Zenith.
Vous voulez plus compliqué ? J’ai aussi.
Dans la même collection, on retrouve une Defy Classic dont le cadran (et le mouvement par conséquent) on été travaillés pour présenter un travail “squelette” que vous pourrez j’en suis certain apprécier. En terme d’esthétique, on se rapproche complètement à mon sens de l’effet que nous donnait cette fameuse Defy-Lab.
On retrouve cette forme d’étoile à cinq branches et la visibilité du disque de date entier, qui vient apporter un côté très futuriste tout droit sorti de Minority Report.
Toujours 41 mm de diamètre, et ce même mouvement Elite 670 “SK” pour faire mention du travail de squelettage. Car ouvrir et travailler le cadran ne fait pas tout.
Quand je vous demandais si vous vouliez du “compliqué”, je voulais aussi vous parler de complications, cela va de soi.
Baselworld 2018 : Zenith Defy ‘Zero G’
Je vais faire une comparaison “vulgarisante”, mais tout va s’éclairer pour vous. Est-ce que vous savez comment on accélère sur un Segway ? Ou comment sauter de plateau en plateau dans Doodle Jump sur iPhone ? La réponse est simple : gyroscope. Ce principe est ici retranscrit sous forme mécanique. L’on sait bien que la gravité peut jouer des tours à la précision d’une montre, et que le tourbillon sert en partie à renforcer la précision de la montre dans ce sens. Ici, pas de tourbillon, mais ses organes habituels du balancier et du spiral montés sur ce gyroscope, et qui reste parallèle au “plan” terrestre.
Ce système gyroscopique n’est pas nouveau. Souvenez-vous il y a quelques années. Je me souviens très bien, je commençais alors à travailler chez un célèbre détaillant parisien en 2013, et une pièce m’avait particulièrement impréssionné : la Zenith Christophe Colomb Grand Voyage. Elle se fondait sur le même principe, avec quelques magnifiques peintures au dos de la montre et la mise en avant de précieux métiers d’art.
Baselworld 2018 : Zenith Pilot Tippo CP2 en acier vieilli
Pour finir, une montre que l’on adore, présentée “non-officiellement” au SIHH, nous a à nouveau fait de l’oeil lors de cette nouvelle édition de Baselworld.
Il s’agit de la Zenith Pilot Cronometro Tipo CP-2. J’ai envie de dire de manière crue que cette montre a “du chien”. Elle agresse positivement le regard et donne envie de faire un tour dans l’Italie des années 1960, du côté militaire. A. Cairelli, ça vous parle ? Une boite en bronze de 43mm et un mouvement El Primero ne laissent jamais indifférents.
Baselworld 2018 voit donc Zenith renforcer son identité visuelle et innover légèrement sur les organes principaux de ses mouvements, tout en proposant des modèles pour bien des goûts et pour les amateurs de complications différentes. Une stratégie simple mais saine, et efficace. Non ?
