Elite Chronograph Classic : Au Zenith de l’élégance

La création même de la marque horlogère Zenith transpire la modernité et l’esprit visionnaire. C’est en 1865 que Georges Favre-Jacot crée la “Fabrique des Billodes” au Locle, première manufacture de l’histoire horlogère Suisse. Cette innovation a permis de rompre avec le traditionnel système de l’établissage, réunissant l’ensemble des métiers horlogers sous un seul et même toit, accélérant et améliorant considérablement la technique de production. La manufacture se trouve encore aujourd’hui à l’endroit précis où son fondateur a construit le premier atelier. Si c’est pas beau ça… C’est en 1911 que le nom Zenith est adopté par la marque, symbolisant le point culminant d’un astre, donc la recherche de l’excellence dans laquelle s’est lancée la marque depuis toujours.

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“Un responsable d’atelier, Charles Vermot, a décidé en 1975 de cacher des machines outils et des plans essentiels à la fabrication des calibres mécaniques 2572 et 3019 avant qu’ils ne soient détruits, suite à la décision de la compagnie alors propriétaire de Zenith de restreindre sa production aux seules montres à quartz. Neuf ans plus tard, c’est en 1984, lorsque la production de mouvements mécaniques est à nouveau désirée, qu’avec les éléments sauvegardés par Charles Vermot, la conception en interne de montres mécaniques reprend pleinement sous le nom de marque Zenith. Merci Charles ! ” 

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Zenith Elite Chronograph Classic

Ce nouveau modèle de la manufacture Suisse est un condensé de traditions horlogères les plus justement menées et accomplies, un vrai bijou du savoir-faire et de l’élégance que demande une pièce de Haute Horlogerie.

Une esthétique de haut vol

Commençons par le boîtier. De forme tambour (arrondi sur les tranches), il se décline en deux versions, acier ou or rose. Entre un diamètre de 42 mm et une épaisseur de 11,80 mm, la montre se place dans le haut de gamme des modèles que l’on applaudit en terme de tailles. Merci Zenith, merci de présenter de belles proportions pour nos chers poignets !

Les poussoirs rectangulaires plats permettent d’appuyer la finesse du boîtier, de même que les anses, lesquelles sont courbées pour épouser parfaitement la forme du poignet. Enfin, un verre saphir bombé traité anti-reflet sur ses deux faces permet d’apprécier encore plus la montre, et vous permettra de lire l’heure (ou de la prendre en photo) même sous le plus agressif des soleil !

C’est la version en or rose que l’on affectionne tout particulièrement, pour sa capacité à faire encore mieux ressortir un cadran qui est… Que dire ? Magnifique, intemporel, classique, élégant, lisible ? Le cadran est argenté soleillé, légèrement matifié. Autant un cadran soleillé, on aime, autant un cadran soleillé matifié, on adore ! Moins brillant, plus élégant encore, une finition qui prouve l’excellence toute en finesse de la marque.

Pas de chiffres sur ce cadran, mais des index bâtons gravés plaqués or rose, sur lesquelles valsent des aiguilles de type feuille plaquées or rose également. Une graduation au dixième de seconde, d’un sobre noir, relie ces index bâtons. La petite seconde se trouve à 9 heures, tandis que le compteur 30 minutes est lui à 3 heures. Ces sous cadrans, non cerclés, amènent en lisibilité et élégance, dans la manière qu’ils ont de donner l’impression d’avoir été simplement posés là, et s’intègrent parfaitement.

[infobox title=’La douce élégance…’]

“Le petit détail qui a fini de nous charmer : l’impressionnante fluidité de la trotteuse du chronographe, qui parcours sans halte les index, d’une douceur infinie…”

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Le mouvement El Primero… What else ?

Un mouvement historique et iconique dont la réputation n’est plus à faire. Commercialisé en 1969, le mouvement El Primero est en effet le premier mouvement à remontage automatique du marché Suisse. Oui, j’ai bien dit en Suisse. Pour en savoir davantage sur ce fameux calibre, nous vous recommandons vivement de voir (ou revoir) l’Episode 10 de La Minute de L’expert, dédié au Zenith El Primero !

N’entrons pas dans une polémique qui cherche depuis maintenant 50 ans à définir qui de Seiko ou Zenith a lancé le premier mouvement à remontage automatique. Chacun son pays, chacun son marché, et chacun le premier de son côté !

El Primero, donc. 1969, 36 000 alternances par heure, une précision parfaite au dixième de seconde, un mouvement repris par Rolex pour sa Daytona… Un winner, disons le ! Qui offre à cette nouvelle référence une authenticité qui ajoute à sa beauté.

Notre avis (bien que vous le deviniez)

Ce modèle est rafraîchissant par bien des aspects. Il nous rappelle la beauté que peut inspirer la simplicité esthétique, enfin simplicité toute relative, dotée de finitions d’exceptions et d’un savoir-faire qui nous fait croire à ladite simplicité. Et c’est là l’art des Grands ! Regardez Santana, guitare entre les mains, clope au bec, qui rit constamment tout en papotant avec les autres musiciens, faire un rif endiablé devant 60 000 personnes. La guitare ne vous aura jamais parue aussi simple, que dans les mains d’un maître. Et c’est pareil ici. On reconnait le magnifique travail et savoir-faire qui a permit d’épurer un art horloger et de l’amener à notre portée. Une expression simple et fluide de beauté et de finesse. Et ça, c’est beau…

La belle a tout de même un prix : 19,600.00 €