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Pequignet Rue Royale : Test, revue et photos exclusives !

Pequignet Rue Royale : Test, revue et photos exclusives !

Je ne sais pas depuis combien de temps tu nous lis, mais si tu as remonté le fil des revues horlogères jusqu’à l’année dernière, tu te rendras compte que la première montre que nous avons eu la chance de tester était une Pequignet Royale Titane (la montre “sportive” de la collection Manufacture).

Et un an après, pour l’anniversaire des revues Les Rhabilleurs, la firme à la fleur de lys ne nous en veut pas suffisamment pour ne pas retomber dans le panneau : nous voici à tester la Pequignet Rue Royale, peu ou prou la version habillée de la Royale Titane de l’an dernier. Cool.

Pequignet Rue Royale

First impressions :

C’est une impression étrange que de recevoir la version habillée d’une montre qu’on a déjà testé. Comme un air de déjà-vu, mais avec un petit je-ne-sais quoi de plus (ou de moins). Un peu comme revoir une ex après plusieurs années : on se connait par cœur, mais il y a quelque chose de différent, d’indicible.

Et bien la Rue Royale de Pequignet nous a un peu donné cette impression : c’est marrant j’ai déjà porté cette montre, mais en fait pas du tout.

Ne prend pas cela comme un reproche, c’est somme toute assez normal (et rassurant) que la gamme d’une marque soit cohérente et bien construite. Il nous sera difficile de ne pas faire de ponts entre les deux modèles (qu’un an sépare à nos yeux), mais il faut bien reconnaître des atouts propres à cette version chic.

Par exemple les premières choses qu’on observe en prenant la Pequignet Rue Royale dans les mains, c’est plus la finesse du boîtier, la grâce aérée de ce cadran immaculé (on y reviendra), la qualité du cuir du bracelet… Là où sa cousine sportive nous surprenait par son poids, son traitement mat et résolument moderne, la Rue Royale nous emmène sur des territoires beaucoup plus subtils et il faut reconnaître qu’avec l’âge, ce côté feutré nous parle de plus en plus.

Les premières impressions sont bonnes. Surtout qu’on adore ces cornes en forme de lyre, rapportées sur le boîtier au poli miroir irréprochable.

Pequignet rue royale test revue

Cadran/aiguilles :

C’est un peu sur le couple cadran/aiguilles, voire le cadran seul, où se cristallisent les différences fondamentales avec la Royale Titane revue l’an dernier : là où la sportive comportait des chiffres arabes appliqués sur tout le pourtour du cadran, la Rue Royale n’a que des index.

Ses aiguilles sont aussi beaucoup plus fines. Tout cela est bien logique, il s’agit là d’une montre de boardroom, pas d’une montre pour aller à la plage. Mais l’impact sur son aspect visuel est énorme : le cadran qui était presque trop chargé sur la sportive (j’ai dit presque), semble aujourd’hui un peu vide. Ou tout du moins très aéré. Surtout dans ce traitement au blanc lumineux, le cadran semble plus grand qu’il n’est.

Oh, bien sûr, il s’agit là de chercher la petite bête : la Rue Royale est très élégante avec ses aiguilles glaives effilées, ses index discrets et sa petite seconde à 4H.

Pequignet Royale Titane cadran

Mais d’ailleurs que vois-je ? Oui la Rue Royale présente elle aussi une Réserve de Marche à 88H. Sur un calibre auto. Pour savoir ce qu’on peut en penser (et relire cette superbe métaphore adolescente) je te conseille d’aller voir notre première revue Pequignet ici.

Pour résumer : nous ne sommes pas convaincus de l’intérêt d’une telle complication sur une montre automatique – dans la mesure où la RDM est toujours à fond, on se retrouve avec une indication statique, stationnaire même, et c’est un peu dommage. Bon à la limite, ça permet de diagnostiquer des problèmes dans l’automatisme, on va dire ça comme ça… Ou d’habiller le cadran, qui sans cette indication serait peut-être un peu plus vide.

Pequignet rue royale calibre

Le calibre :

Alors le Calibre Royal Pequignet, on t’en a déjà parlé ya un an (lien), mais également il y a moins longtemps à la rentrée (lien). Et comme tu peux t’en douter, tout le bien qu’on en a dit à l’époque est toujours valable.

C’est quand même plutôt cool de se dire qu’on a tout de même quelques montres motorisées avec classe en France, alors ne boudons pas notre plaisir : c’est cool de pouvoir regarder l’architecture un poil excentrée (et donc extrêmement esthétique) du Calibre Royal à travers le fond transparent.

C’est du bel ouvrage, et franchement, nous ne faisons qu’abonder dans le sens de tout ce que nous en avons déjà dit : non seulement c’est un beau mouvement, Français de surcroit, mais en plus la modularité dudit mouvement est assez exemplaire, avec les différentes complications prévues sur la même platine (PdL, quantième/jour, RdM, etc.), un bel exemple de R&D concertée et intelligente.

Toutefois, pour en revenir à cette histoire de RDM, aussi parfait que soit le Calibre Royal, c’est en grande partie grâce au mouvement subtilement excentré de sa masselotte. Mais nous maintenons qu’une version manuelle ne serait pas forcément déconnante, d’autant plus pour une montre habillée.

Pequignet rue Royale x Cigare

Les avis :

C’est triste à dire, mais la notoriété de Pequignet reste toute relative, tout du moins auprès des béotiens qui composent les ¾ de notre entourage (ne lis là rien de péjoratif il vaut souvent mieux être béotien que #watchnerd – j’ai des noms en tête).

Du coup une montre comme la Rue Royale ne déchaîne pas les passions. Là où sa cousine sportive avait un atout considérable dans son look baroudeur et un chouia inattendu, la Rue Royale se fait plus discrète par son classicisme.

Alors, bien entendu, cela n’a que peu d’impact dans la vie de gens au goût horloger sûr comme nous (hum !), et de toutes façons, une fois qu’on présente la montre autour d’un verre, les langues se délient (l’alcool doit aider…). Et les opinions sont assez dithyrambiques…

Tous la trouvent extrêmement chic, discrète, d’un goût certain (ou au moins d’un certain goût). Quelques remarques par-ci par-là sur le cadran un peu trop aéré, mais ça reste relativement anecdotique (et assez lié au niveau d’implication horlogère de l’auditoire).

pequignet-rue-royale-2

Bon, mais du coup ils en ont pensé quoi Lionel & Alex ?

Plutôt du bien, comme tu as du le comprendre tout au long de cette revue. Du bien, mais aussi cet espèce de comparatif latent avec “l’autre”. The one that got away.

On l’a déjà évoqué a plusieurs reprises, plus nous nous impliquons dans les montres, plus nos goûts se font spécifiques (et spécieux), et la montre habillée – même si elle n’est pas notre premier amour ni à l’un, ni à l’autre – devient un espèce de Graal en soi. Une quête perpétuelle comme un quantième, et peut-être cela a-t-il eu un impact sur ce que nous avons pensé de cette Pequignet Rue Royale.

Mais quoiqu’il en soit, la Rue Royale dans son itération RDM, reste une bien belle montre, chic et discrète, au pédigrée louable et respecté, au prix de montres beaucoup moins travaillées. Le tout fait en France. Cocorico.

On t’avait dit combien on respectait Frederique Constant pour son positionnement prix, mais il faut admettre que nous avions omis de te le dire à propos de Pequignet : pour le prix de la Rue Royale, il nous apparait difficile de trouver beaucoup de concurrents vraiment dans la course, et encore moins des Manufactures.

Allez, bisous à la prochaine !

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Retrouvez l’histoire et les collections Pequignet
sur notre espace dédié :

LOGO_PEQUIGNET_couleur_2

Une réponse à “Pequignet Rue Royale : Test, revue et photos exclusives !”

  1. Anonyme dit :

    Bonjour,
    la réserve de marche du calibre Royal prend tout son sens quand on possède plusieurs montres et que l’on ne porte pas exclusivement une Péquignet Manufacture. On peut vivre sans, mais c’est plus confortable avec !

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