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Pequignet Royale Titane au poignet : Test complet par Lionel & Alex !

Pequignet Royale Titane au poignet : Test complet par Lionel & Alex !

Cela fait bien longtemps que nous nous demandons comment aborder les fameuses “reviews” (ou “tests de montres”) sur Les Rhabilleurs. Un sujet devenu monnaie courante chez nos confrères (ou pas) du web horloger. Comment rendre le sujet plus sympa, plus accessible, moins boring… et plus “Rhabilleur” ? Comment vous donner réellement envie de pousser l’expérience un peu plus loin en somme.

Si certains vous proposeront des femmes dénudées (on n’est pas contre), d’autres des prises de vues mal cadrées sur des poignets poilus accompagnées de détails techniques parfois inintéressants (pas toujours quand même…). De notre côté, nous avons décidé de laisser la parole aux meilleurs, à la crème de la crème. Mais surtout, oui SURTOUT, de détendre l’atmosphère…

Comment ? Et bien “tout simplement”, en commençant cette première véritable “review by/for Les Rhabilleurs” avec nos deux meilleurs contributeurs #Lionel&Alex qui ont eu pour mission d’adopter une bien belle montre : la toute dernière Pequignet Royale Titane.

Alors, avant de nous dire “Merci !”, place aux bons mots de cette équipe de choc (et un peu chic tout de même) ! Attention, âmes sensibles s’abstenir…

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Très franchement, on ne fait pas nos mijaurées, mais on a quand même un tout petit peu hésité avant d’accepter l’invitation ô combien tentante des Rhabilleurs. Tu le sais, Lionel&Alex s’est fait une réputation de dur-à-cuire grâce à nos critiques acerbes, à ce ton impertinent et corrosif, ces tribunes au vitriol qui font trembler le monde de l’horlogerie. Même une 10 000 Gauss ne résiste pas au magnétisme animal de nos bons mots…

A se faire prêter des montres pour en parler, on peut facilement être taxés de complaisance ou s’autocensurer pour éviter de froisser des responsables de la communication extrêmement sympathiques. Mais finalement on a accepté en faisant aux Rhabilleurs le hold-up du final cut.

Néanmoins, fiers de notre réputation de franc-tireur de la tocante, on s’est dit que ce premier essai se devait d’être écrit au karcher pour montrer définitivement que ce n’est pas parce que tu nous donnes une montre (comment ça… il faut la rendre.. ??) qu’on va être gentils pour autant.

Alors on l’a retournée dans tous les sens cette Pequignet Royal Titane. On l’a passée au crible de nos esprits sagaces et torturés ; et la conclusion est sans appel : on aime !

Et le monde de l’horlogerie trembla dans un déluge de vitriol.

Mettons un peu les formes pour te dire pourquoi cette belle pièce de notre patrimoine horloger français (qui s’est réduit à peau de chagrin) nous a autant séduits. On va être méthodiques, rigoureux et sans concessions. On a une certaine éthique, tout de même !

First impressions :

Tu en conviendras sûrement, la première impression, ça compte.

Quand on a reçu la montre, on a été immédiatement séduits par son design. Il y a de l’aviateur là-dedans, une dose de baroudage que le boîtier en titane vient suggérer. Le bracelet en caoutchouc vulcanisé est un poil mastoc/industriel, mais au poignet l’ensemble est très agréable à porter et on sent à peine le boitier de 44mm. Le titane s’accorde bien avec ce genre d’esthétique au final (en revanche, une option NATO ne serait pas déconnante : on a testé avec un des nôtres).

Ce qui est étonnant dans cette montre de prime abord, en fait, c’est ce contraste entre le raffinement qu’on attend d’une montre Pequignet, avec la fleur de lys et son iconographie un brin old-regime, et le côté hyper-fonctionnel du design général. C’est fait avec goût et c’est une orientation assez cool dans la diversification de la gamme. La finition est excellente à tous points de vue… c’est de la belle belle came quoi !

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Cadran/aiguilles :

On parlait d’aviation tout à l’heure, c’est surtout (de toute évidence) sur le cadran qu’on sent l’inspiration : les gros chiffres arabes luminescents (mais cerclés – on parlait de la finition aussi je te rappelle), les minutes encerclent les heures dans un motif assez « compteur de cockpit », et les grosses aiguilles glaives sont ultra lisibles. L’ADN des flieger est bien là, n’en déplaise aux ayatollahs de la montre militaire.

Les aiguilles sont particulièrement cools d’ailleurs, au delà de l’aspect strictement fonctionnel d’avoir une grosse surface luminescente (propre à cette inspiration aérienne, donc), elles restent raffinées, un poil plus effilées que ce qu’on pourrait trouver sur une montre d’aviateur classique et cerclées (on pourrait les qualifier de “plume” plus que de “glaive” d’ailleurs, d’autant que la plume est toujours plus forte que le glaive, parait-il…) ; là aussi on sent le côté sophistiqué de la marque, le soin apporté aux finitions et la lourdeur de notre humour.

Une petite seconde à 4H et la réserve de marche à 6.

WHAT?!! Réserve de marche ? Elle n’est pas automatique ? Ben si, mais on va y revenir t’inquiète.

Dans l’ensemble, c’est beau, c’est net, c’est raffiné, et on aime bien la position des registres un peu excentrés vers le bas, ca change de nos vieux chrono fifties, c’est moderne.

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Le calibre :

La montre est équipée du calibre royal de la manufacture, et c’est beau.

L’architecture du mouvement (qu’on peut bien sûr voir depuis le caseback plexi – on n’est pas dans le vintage) est vraiment chouette. Le grand barillet en haut en répond au balancier en bas, les ponts en cercle sont finis côtes de ch’nève et la masselote excentrée donne encore une belle impression d’harmonie. C’est bien fini, c’est français, et quand on sait que toutes les complications associées au calibre dans la gamme (date et jour, RDM, phase de lune, etc.) sont intégrées sur une seule platine… chapeau !

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Néanmoins, il faut qu’on te parle de la réserve de marche…

Ça a toujours été une source d’étonnement de voir une réserve de marche sur une montre auto. La beauté et l’intérêt d’une RDM (à nos yeux), c’est bien de voir l’aiguille descendre au fur et à mesure de la journée. C’est de jouer avec le feu en ne remontant la tocante qu’à l’extrême limite, comme on le fait avec le réservoir de sa Clio 16S quand on se dit « boarf, ch’peux bien faire 20 bornes supplémentaires, ça va passer ! ».

La réserve de marche, elle doit se vivre. Or, avec le calibre auto, elle n’est jamais à sec cette réserve. Et cela devient vite extrêmement frustrant de voir cette aiguille en érection permanente, fière et provocante, inébranlable dans son priapisme adolescent et bravache (#sexualinnuendo)…

Et c’est presque notre complication préférée la RDM… Alors on a une demande à faire aux ateliers Pequignet : si jamais vous vouliez faire une édition spéciale « Lionel&Alex » de la Royal Titane, dévissez donc les masselottes et faites nous un calibre mécanique, nous n’en apprécierons la belle que plus.

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Les avis :

Bon, mais on est comme tout le monde, non seulement on ne peut pas s’empêcher de crâner avec une nouvelle montre, mais en plus on aime bien avoir l’avis de nos potes et collègues. Dans l’ensemble, les avis sont plutôt dithyrambiques.

Les potes la trouvent #badasstm comme il faut, nos clients (et ouais.. on a un vrai métier dans la vraie vie…) aiment le côté made in France. Et le pote Jacques, qui doit commencer à en avoir marre d’entendre parler de montres, nous a dit d’office “ah ben çà, tu vois, je porterais, mais grave” (et Jacques est un homme de goût, crois nous).

Les meufs aussi la trouvent élégante. L’une, en particulier, nous a dit « ça fait moins garçon de café qu’une Portugaise ». On lui laisse cette remarque… même si elle nous semble un peu péremptoire (on a décidé de démontrer qu’on connaissait aussi des mots de plus de 3 syllabes) ; mais c’est intéressant de voir que pour certain(e)s néophytes éclairé(e)s, la marque au Lys vient concurrencer le célèbre manufacturier allemand.

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Oui, mais donc ?

Et bien, au final, au porté c’est très plaisant.

La montre fonctionne avec à peu près toutes les tenues qu’on peut porter. C’est plus ardu avec un costume (44mm, on a du mal à le porter sous une chemine boutonnée et on a toujours trouvé qu’Agnelli avait l’air un peu couillon avec ses montres portées au-dessus), mais dans un look un poil moderne ça passe. Et le titane c’est rugged. Donc ça marche hyper bien pour le côté #menswear qu’on affectionne.

En somme c’est une super montre, qui ferait un bon EveryDayCarry pour pas mal de mecs.

Les esprits chagrins viennent titiller la marque (qui doit être en train de dévisser de la masselotte à l’heure où on parle) pour lui dire qu’une Flieger n’a rien à faire dans son univers et sa collection. Mais c’est aussi ça qui nous a plu ! Pequignet ose sortir des conventions ; c’est ce qu’on attend d’un underdog. Ça fait du bien de ne pas trop écouter les avis conso et surprendre les amoureux.

C’est vrai, cette montre sport est un ovni pour la marque plus habituée à un univers chic et feutré, mais quand l’ovni est aussi bien foutu, pourquoi bouder son plaisir ? Et que les esprits chagrins aillent chagriner ensemble dans des discussions sans fin sur les foroms (j’ai les noms des meneurs).

Alors bien sûr, elle ne pourra pas remplacer nos bonnes vieilles subs ou deepstars (ouais, mon pote), mais ça a un peu été un crève cœur de la voir repartir après l’avoir adoptée pour ces quelques jours, et nous sommes en train de négocier des droits de visites auprès de la manufacture, histoire de voir comment elle se porte et de nous assurer qu’elle finit dans une bonne famille… TBC.

Pour en savoir plus sur les collections Pequignet, n’hésitez pas à vous rendre sur le site internet de la marque en cliquant ici !

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Retrouvez l’histoire et les collections Pequignet
sur notre espace dédié :

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3 réponses à “Pequignet Royale Titane au poignet : Test complet par Lionel & Alex !”

  1. LEDUC dit :

    Ben… nous on a aussi craqué pour la Titane, enfin… surtout Monsieur ! Et comme nous ne sommes pas des Parisiens dans l’âme, on a fuit la capitale des fous pour passer un magnifique séjour dans le DOUBS entre Morteau et la Suisse (Le Locle, La Chaux de Fonds). Ca vous parle certainement ;-)))
    Nous avons rencontré des gens et vu des choses vraiment sympas. On sent bien que la crise met encore un peu plus en péril ces manufactures et qu’ils oscillent entre le tout public et les passionnés mais punaise, lorsque vous discutez avec eux c’est contagieux. Vous devenez passionné, curieux, vous avez subitement l’envie de rattraper de temps… la dernière boîte horlogère Française qui fabrique même ses mécanismes !!! en plus, ils n’ont pas le melon et restent dans des prix raisonnables, contrairement à leurs voisins Suisse du groupe Swatch, par exemple. Nous avons même poussé le vice de rendre visite au dernier horloger Franc-Comtois. Vous mesurez un peu l’hécatombe horlogère depuis les années 80 !!!??? L’entreprise VUILMAIN c’est au Nord de Besançon. Là c’est pareil, au bord d’être désabusé mais toujours la lueur d’espoir qu’un jour le tic-tac des maisons de nos grands-parents reviennent au goût du jour avec un style et des couleurs bien plus fun. Bref ! Sauvons les meubles, nos artisans et notre patrimoine… si il est encore temps pour les derniers Maîtres du Temps. Ils ont cette petite lueur dans leur regard, cette magie… c’est tellement rare aujourd’hui cette passion. On a été de grands privilégiés et nous gardons très précieusement ces rencontres et visites bien au chaud dans nos coeurs.

  2. Aurelie dit :

    Bonjour,
    JE vous remercie pour ce suber article et le fait de mettre an avant le patrimoine Français en matière d’horlogerie bien sûr.
    Cette montre a fait tourner plus d’une tête en commençant par la mienne.

  3. Pierre-Marie dit :

    Et bien moi, j’ai totalement succombé et elle sera à mon poignet dès demain. J’ai la chance de la recevoir pour mon anniversaire et je compte les heures. Je suis d’accord avec l’article fait sur cette montre, Pequignet a de l’avenir et porte haut les couleurs de la France. A noter que dans la période un peu plus dur de son histoire, de nombreuses grande marques ont cherché à acheter les brevet de ce calibre unique! A méditer messieurs les esprits chagrins qui critiquent cette marque qui n’a pas fini de faire parler d’elle.

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