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Partagas Culebras : les cigares synonymes de partage

Partagas Culebras : les cigares synonymes de partage

Nous vous présentions la semaine dernière le Negroni, traditionnel témoin de nos instants de partages entre amis ou en famille. Aujourd’hui dans la catégorie des essentiels nous allons vous présenter le parfait compagnon de vos retrouvailles et des grands ou petits moments à célébrer : Un cigare. Oui, un cigare, mais pas n’importe lequel. 3 cigares qui marchent main dans la main, et cette phrase n’a rien d’une métaphore.

Partagas Culebras

Le cigare à parfois cette image guindé, luxueuse et élitiste, celle d’un hobby réservé à de vieux hommes d’affaires, joueurs de Poker et autres images d’Epinal. Faux, même si aujourd’hui notre ami Thomas, fondateur de la Maison d’accessoires de luxe Robert Kerr est comme à son habitude, d’une élégance rare. Fumer un cigare de temps en temps, ou mieux, le partager, est une activité sociale qui ne génère pas de dépendance et qui nous coutera (si l’on reste raisonnables) bien moins cher que d’être addict à la cigarette. True Story. 

Partagas Culebras : Des cigares à part

Si vous n’êtes pas amateur de cigares, il y a des chances pour que vous n’ayez jamais vu ces drôles d’oiseaux.

Partagas Culebras

Laissez-moi donc faire les présentations. Les culebras nous viennent de Cuba, terre de grandes traditions que nous aimons déjà beaucoup, de salsa et de sueur qui a vu naître le “papa doble”, le célèbre daiquiri version Hemmingway. Ce berceau du rhum (roncitos pour les intimes) et du cigare a ses légendes qu’on ne peut ignorer.

Les légendes justement. Celles qui circulent au sujet du pourquoi de ce packaging plus qu’original, sont nombreuses. Certains prétendent qu’il s’agissait d’une technique utilisée par certains employés pour dérober une partie de la production. Selon d’autres sources il s’agissait au contraire d’une manière de contrôler et d’empêcher les employés de vendre les cigares auxquels ils avaient droit quotidiennement pour leur consommation personnelle. Au nombre de trois. J’ai davantage tendance à pencher pour la deuxième théorie.

Mais peu importe l’histoire à laquelle vous adhérez, les culebras sont des cigares à connaître, pour tout un tas de bonnes raisons, voilà pourquoi !

Partagas Culebras : Un style à part

Partagas Culebras

Ce style bien particulier et pour le moi farfelu nous obligera à nous recentrer sur les vraies valeurs et intêrets du cigare. Peu importe que vous soyez Brad Pitt ou George Clooney, si vous essayez de vous la jouer, vous aurez l’air ridicule. Si, si, c’est vrai, et c’est justement l’avantage. Ce style impossible à prendre au sérieux est bien la clé du partage, non seulement vous ne voudrez pas être seul et ça tombe bien, ces cigares ne se vendent pas à l’unité.

Mais les qualités des Culebras ne s’arrêtent pas à des notions d’esthétique et de valeurs sociales, ce sont également de très bons cigares. Rentrons un peu dans les détails, je suis certain qu’il y a des amateurs qui attendent un peu d’appreciation technique…

Partagas Culebras : En détail pour les amateurs

L’apparence et la construction du cigare, mise à part l’évidente esthétique tordue, est parfaite et la feuille tendre. C’est somme toute assez logique étant donné que le cigare est destiné à être tordu dès sa fabrication. Une construction de moindre qualité ne passerai pas forcément le test de la torsion.

Partagas Culebras

Les Culebras viennent souvent par 9 cigares, 3 tresses de 3 cigares, pour être précis. 3 occasions parfaites à partager avec 2 amis. C’est exact, vous savez compter, cela fait 6 buddies avec qui partager ce plaisir cubain, et 3 pour vous évidemment, le team leader, instigateur du projet. Certains détaillant vous vendront tout de même les tresses de 3 à l’unité, comme la cave à cigares du drugstore publicis si vous êtes à Paris.

Si l’on s’attarde sur le goût, car oui, les Culebras sont aussi de très bon cigares cubains, il en va ainsi : Le premier tiers est un mélange subtil d’épices et de terre assez doux.  En arrivant sur le second tiers, le boisé arrive en force, mais sans écrasé les notes de cèdres et de terre, toujours présentes. Le dernier tiers est plus intense, forcément. Un corps épicé et des notes de cuir pour un cigare qui même sur la fin, reste subtil mais qui fait bel et bien sentir sa présence.

Notre avis

Pour résumer : un cigare intéressant pour tout le monde, abordable pour les débutant et très agréable pour les fumeurs chevronnés qui pourront en déceler toutes les subtilités. Un cigar initiatique et une invitation au partage. A moins d’être un vrai loup solitaire, vous ne pouvez pas continuer à ignorer ces cigares. Une expérience unique en son genre et surtout un belle source d’échanges humains de qualité. Le vrai luxe.

Partagas Culebras

 J’oubliais, je ne vous ai pas parlé de comment j’ai connu ce cigare. Par un ami qui a toujours en mémoire le souvenir de son grand-père, cigare tordu au bord des lèvre. Son grand-père s’appelait Joseph, nous vous en avons parlé.

Sur ce je vous laisse. Il nous en reste deux, nous allons les partager…


NDLR : FUMER NUIT GRAVEMENT À LA SANTÉ

Bien évidemment nous n’encourageons personne à commencer fumer par les quelques lignes ci-dessus. Bien au contraire. Nous souhaitons seulement partager la connaissance culturelle et historique de ces cigares cubains qui nous semblent  compléter à merveille l’éducation d’un Gentleman, même non-fumeur.

Nous encourageons le partage et les relations humaines, pas l’addiction.

Je pense que la majorité d’entre vous m’aurez évidemment compris. Pour les autres je tenais à le préciser.

Merci.

Une réponse à “Partagas Culebras : les cigares synonymes de partage”

  1. Atchoum dit :

    Petite remarque: C’est le cigare que fumait Jacques Lacan. On peut y voir un certains clin d’œil au mouvement surréaliste. Céline disait: “Le style, dame, tout le monde s’arrête devant, personne n’y vient à ce truc-là. Parce que c’est un boulot très dur. (…) Si vous prenez un bâton et si vous voulez le faire paraître droit dans l’eau, vous allez le courber d’abord, parce que la réfraction fait que si je mets ma canne dans l’eau, elle a l’air d’être cassée. Il faut la casser avant de la plonger dans l’eau. C’est un vrai travail. C’est le travail du styliste.”

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