Baselworld 2016 : Retour sur notre Top 5 !
Baselworld, c’est fini pour cette année. Une édition 2016 riche en nouveautés et en découvertes. Une année d’espérance de vie en moins pour la plupart d’entre nous mais le plaisir d’avoir pu partager un grand nombre de nos coups de coeur avec vous. Aujourd’hui je vous propose de revenir, la tête froide et quelques heures de sommeil en plus, sur les 5 montres qui nous ont marqué.
Tudor – Heritage Black Bay 36
Une pièce contemporaine signée Tudor qui reprend non seulement les codes du vintage que l’on aime au niveau du cadran mais aussi au niveau de l’ouverture de boîte, on n’y croyait plus. Si l’on s’attarde sur les nouveautés de ces dernières années, les pièces semblent arrêter de grossir, mais elles ne diminuent pas forcément… Tudor a osé, Tudor l’a fait, et c’est tout ce qu’on attendait !
Résultat une pièce réussie, très réussie, aussi bien sportive que formelle, discrète mais présente, polyvalente et dont on ne se lasse pas ! En relisant ma dernière phrase j’ai l’impression de m’emballer un peu mais j’assume. C’est exactement le type de pièce que nous avions envie de voir cette année à Bâle.
Un mouvement mécanique et une large couronne de remontoir, une ouverture de boîte de 36mm et une vraie présence, que ce soit sur bracelet, tissu ou cuir, cette déclinaison élégante de la Black Bay n’en n’est pour le moins sportive. Une excellente lisibilité, et quelques inspirations rétro (minuterie et aiguille des heures snowflake) accompagnés d’une touche de modernité (large couronne au tube anodisé noir) pour un équilibre et une personnalité qui fait l’unanimité. Une future icône de la Collection Heritage, je serais prêt à le parier.
Avis aux manufactures qui persistent dans la tendance des montres de footballeurs… prenez exemple ! Un retour à une élégance fonctionnelle qui ne se fait pas remarquer par sa taille mais bien par ses qualités… En tous cas, nous, on en redemande !
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Omega – Speedmaster « CK2998 » Edition Limitée
Voici une magnifique ré-édition aux proportions idéales, une combinaison plus que réussie entre codes esthétiques originaux et modernité des matériaux avec également, il faut bien l’avouer, un code couleur que l’on adore… 100% Rhabilleurs approved, le type de pièce que l’on aimerait voir plus souvent, et pas uniquement en édition limitée…
Petit rappel historique, la CK2998 originelle a été présentée en 1959 et est devenue depuis l’une des Speedmaster d’époque les plus recherchées au monde avec ses aiguilles Alpha, son boîtier symétrique et sa lunette foncée.
Cette année, honneur à la couleur bleue, que l’on retrouve sur les trois compteurs, la piste des minutes et la lunette en céramique polie dotée d’une échelle tachymétrique. Cette dernière est d’ailleurs revêtue de Super-LumiNova.
Le boîtier de 39mm est en acier inoxydable, finitions poli-satinées, et arbore un cadran opalin argenté. Les heures et les minutes sont indiquées à l’aide d’aiguilles Alpha rhodiées, présentes également sur les compteurs. L’aiguille des secondes du chronographe, quant à elle, conserve le style « lollipop » cher au modèle d’origine.
Malheureusement, seulement 2 998 exemplaires de cette montre de collection ont été produits, ce qui en fait non seulement un vrai coup de coeur pour ses qualités esthétiques mais aussi un produit rare qui sera très certainement vite sujet à spéculation compte tenu des dernières envolées sur les séries limitées Omega, Speedmaster Snoopy Award en tête.
Héritage toujours du côté du mouvement avec le calibre à remontage mécanique OMEGA 1861, qui fut notamment utilisé pour la toute première Speedmaster Moonwatch… cohérence quand tu nous tiens…
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Rolex – Cosmograph Daytona ref. 116500
Attendue comme le Messie par les collectionneurs et amateurs de la marque à la couronne, le plus célèbre chronographe aux poussoirs vissés et à la lunette gravée d’une échelle tachymetrique, connu sous le nom de Rolex Cosmograph Daytona se dévoile enfin dans sa version 2016… et c’est une excellente surprise !
Des proportions idéales, une nouvelle lunette Cerachrom monobloc en céramique noire qui rappelle le disque noir en plexiglas du modèle de 1965 et surtout un nouveau cadran blanc qui nous plait énormément.
Un cadran blanc aux sous-compteurs cerclés de noir pour un look dans l’esprit panda qui évidemment nous fait de l’œil et ravira tous les fans de Paul Newman. Quatre lignes de texte à midi et l’inscription Daytona en rouge qui surplombe le compteur de la petite seconde constante à 6h.
Boîte et bracelet sont bien sûr en acier 904L. La boîte, le dessus des cornes ainsi que les maillons centraux du bracelet sont polis. Les maillons extérieurs sont quant à eux brossés et apportent nuances et reliefs à l’ensemble.
La référence au cadran noir n’est cependant pas à négliger, et fonctionne également très bien d’un point de vue esthétique. Notre coup de cœur personnel reste malgré tout pour son homologue plus lumineux aux accents vintage.
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Oris – Diver Sixty-Five : Une nouvelle déclinaison
Avec un cadran identique à l’édition limitée Carl Brashear mais à la boîte en acier cette fois, ces modèles présentent tout autant de qualités que la version limitée, voir davantage.
Ces différents modèles, disponibles aux accents noirs ou bleus (cadran et lunette) ne seront pas en éditions limitées (lucky us) et présentent de nouveaux bracelets vraiment géniaux et d’excellent goût ! (à nos humbles avis…)
Un bracelet tropic en silicone encore plus authentique au niveau du design que le précédent avec son bout carré et des ligne légèrement rentrantes , et un bracelet riveté qui présente un superbe travail. Avec 20mm aux cornes et 16mm à a boucle il s’affine élégamment et facilite grandement le port de cette boîte de 42mm qui se fait oublier très facilement. La sensation de porter une montre vintage renaît grâce aux références fidèles aux bracelets d’époque que nous aimons tant.
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Tag Heuer – Monza 2016
La Monza, une icône de chez TAG Heuer. Créée en 1976, sortie tout droit de l’imagination du petit-fils du fondateur de la Maison Jack Heuer, la Monza est synonyme de sportivité, d’élégance, d’utilité. Créée à l’occasion du premier titre de champion du monde du pilote de course Niki Lauda chez Ferrari et l’une des toutes premières montres à bénéficier d’un traitement PVD noir, la manufacture Suisse lui rend à nouveau hommage en rééditant, 40 ans plus tard, l’une des montres les plus racées de l’époque.
Ce modèle reprend les codes qui ont rendu célèbre son ancêtre : boîtier coussin entièrement noir, pulsomètre, échelle tachymètrique, la police de caractère originale, des aiguilles laquées noires et blanches… Alors qu’est ce qui change, me direz-vous ?
Et bien tout ! La boîte est en effet noir, comme l’original, mais cette fois en titane grade 5, contre de l’acier pour la référence d’il y a 40 ans. Plus résistant, plus léger, ce matériau donne une réelle plus-value au modèle qui impressionne par sa légèreté. Le petit plus esthétique ? Qui n’est pas si petit d’ailleurs : l’effet noir mat de cette boîte est donnée par un traitement de la boîte au carbure de titane, qui rend la référence plus puissante, plus sportive encore. De plus, pour une montre d’apparence impressionnante au poignet, ce traitement lui permet de réduire visuellement cette forte présence pour la rendre très facile à porter, malgré ses 42mm de diamètre, soit 3mm de plus que le modèle original.
Pour ce qui est du cadran, il reprend les codes et détails qui ont fait le succès de son ainé : Une petite seconde constante à 3h, le totalisateur des minutes du chronographe à 9h et le guichet date à 6h. Il y a une belle harmonie au niveau des proportions, de l’espace et une excellente lisibilité. L’aiguille rouge de la trotteuse fait face aux aiguilles des heures et des minutes laquées noires et blanches, recouvertes de SuperLuminova. Tout comme les index, qui sont l’un de nos coups de coeurs. Les détails les amis, les détails ! Coup de coeur en effet car ces indexs sont recouverts d’un SuperLuminova qui n’est pas blanc mais d’une teinte « coquille d’oeuf » qui donne une belle authenticité vintage au modèle, nous ramenant à l’image de son ancêtre qui aurait vieilli. Une touche pleine de goût et de chaleur.
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Pour moi la plus belle réussite du BW2016 est la BB Bronze de la maison Tudor. Elle mérite sa place dans le top 5 mais difficile de mettre deux Tudor !!! 😉
qui expliquera à ORis que “vintage” et “40” ou “42” mm ne vont pas DU TOUT ensemble? mauvais gout
Héritage toujours du côté du mouvement avec le calibre à remontage mécanique OMEGA 1861, qui fut notamment utilisé pour la toute première Speedmaster Moonwatch… cohérence quand tu nous tiens…
La toute première Speedmaster Professionnal, moonwatch est un surnom donné à la montre après 1969, était équipée d’un mouvement omega 321 à roues à colonnes. En 1968 le modèle évolue et est équipé du mouvement omega 861 à cames, qui lui n’est jamais allé sur la lune, la NASA ayant un stock de montre suffisant avant cette modification pour tous les tests et missions Apollo, il est probable qu’il y en eu une lors de la missionApollo-Soyouz en 1975 mais rien n’est sûr. En d’autres termes, ce mouvement n’a jamais équipé la toute première Moonwatch 🙂 et n’a jamais été porté sur la lune durant une mission du programme Apollo. C’est le marketing Omega qui tente avec un discours assez flou de tromper les clients, je cite le site internet de la marque: “Aujourd’hui, la montre est virtuellement animée par le même mouvement à remontage manuel que celui qui équipait les montres des astronautes de la NASA sur la Lune.”
Ce “virtuellement” est bien commode pour ne pas dire qu’il ne s’agit pas du même mouvement mais d’un autre sur la même base.
Une 65 diver en 39 avec un bracelet 20/16 ça vous choque ? Quand je vois la blackbay en 42 avec un bracelet 22 et une épaisseur de boite immonde je trouve que Oris à plutôt bien joué sur ce coup là !
Je vous propose de relire l’article Mr Nato, ce sont précisément les caractéristiques que nous aimons et aimerions voir plus souvent ! Bien joué Oris effectivement, d’où leur présence dans nos coups de coeur !
Bonne journée !
J.